"Nous pensons qu'il faut instaurer un revenu maximum autorisé indexé au revenu minimum (1 à 4 ?)"
Europe décroissance
Aller vers une société de la sobriété.
Faire croire que les problèmes d’aujourd’hui pourraient se traduire par le mot « crise » est intellectuellement malhonnête. D’une part, parce qu’en entendant « crise » nous ne pouvons pas nous empêcher de croire qu’elle ne serait que passagère, et qu’à la fin de celle-ci tout pourra redevenir comme avant. D’autre part, parce que, crise ou pas crise, crise de la croissance ou pas crise de la croissance, nous maintiendrions notre critique de la société de croissance.
Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, si tous les humains vivaient comme un Européen, il faudrait au moins 3 planètes. Ce modèle de développement n’est donc pas généralisable : il doit être remis en question. Parce que 20% de la population s’accapare 86% des ressources naturelles. Devant ces irresponsabilités écologiques et ces inégalités sociales, il est urgent de réaliser que nous ne produirons et ne consommerons plus jamais comme avant cette « crise » car nous atteignons les limites des ressources naturelles de notre terre.
Ces limites nous obligent aujourd’hui à voir les choses bien autrement. C’est pour ça que nous ne voulons pas appeler cela une « crise » mais une « métamorphose », métamorphose dorénavant nécessaire pour « décoloniser nos imaginaires » afin d’engendrer des comportement plus sobres et plus vertueux.
Il est temps de comprendre que l’humain ne se réduit pas au couple producteur-consommateur et qu’il est urgent de réinventer de nouveaux usages individuels et collectifs qui nous transforment enfin en usagers de toutes sortes plutôt qu’en consommateurs aliénés. Il appartient alors à l’Europe dont la surconsommation nuit gravement à l’ensemble de l’humanité, de rétablir un équilibre qui commence par la sobriété de nos modes de vies : alors, oui, d’autres mondes sont possibles.
Quitter le couple infernal productivisme/capitalisme
Le capitalisme et le productivisme font de l’humain la variable d’ajustement des stratégies de croissance, à travers le chômage, la délocalisation, les mépris des droits des hommes, des femmes et des enfants. Si le capitalisme a le formidable pouvoir de susciter le désir de la possession et du paraître, il ne peut nous faire oublier les valeurs que nos sociétés modernes sont censées défendre : l’égalité, la fraternité, le partage, le « liyannaj kont pwofitsyon ». L’économie doit répondre à nos besoins et non créer sans cesse des désirs toujours insatisfaits. Il convient alors de définir démocratiquement les besoins de notre société (ressources alimentaires, logement, santé, éducation, transport, « produits de haute nécessité »...) et de permettre à chacun d’y avoir accès, sans être contraint d’entrer dans une compétition de chaque individu contre chaque individu.
Dans cette optique, nous pensons qu’il faut :
Instaurer un revenu social européen garanti financé par une refonte des impôts sur les sociétés et sur le revenu, et par une réforme des prestations sociales : pour protéger tous les « sans-voix » qui seront de plus en plus nombreux et leur garantir des droits souverains sur les biens publics mondiaux.
Instaurer un revenu maximum autorisé indexé au revenu minimum (1 à 4 ?), réformer en profondeur nos modes de production pour un partage du temps de travail en adaptant la durée hebdomadaire des salariés (28 heures ? 4 jours ?), les temps partiels (pour qu’ils soient voulus et non imposés), le départ à la retraite (pour qu’il soit fonction des pénibilités du travail et ne favorise plus l’isolement).
Mettre en place la gratuité ou quasi-gratuité du « bon usage » et le renchérissement du « mésusage » (pourquoi payer au même prix l’eau que l’on boit et celle qui remplit les piscines privées ? le même prix pour un objet réparable et le même jetable ?) Pourquoi faudrait-il continuer à confondre propriété d’usage avec la propriété abusive.
Retrouver la liste Europe-Décroissance sur leur site : http://nanorezo.free.fr
Faire croire que les problèmes d’aujourd’hui pourraient se traduire par le mot « crise » est intellectuellement malhonnête. D’une part, parce qu’en entendant « crise » nous ne pouvons pas nous empêcher de croire qu’elle ne serait que passagère, et qu’à la fin de celle-ci tout pourra redevenir comme avant. D’autre part, parce que, crise ou pas crise, crise de la croissance ou pas crise de la croissance, nous maintiendrions notre critique de la société de croissance.
Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, si tous les humains vivaient comme un Européen, il faudrait au moins 3 planètes. Ce modèle de développement n’est donc pas généralisable : il doit être remis en question. Parce que 20% de la population s’accapare 86% des ressources naturelles. Devant ces irresponsabilités écologiques et ces inégalités sociales, il est urgent de réaliser que nous ne produirons et ne consommerons plus jamais comme avant cette « crise » car nous atteignons les limites des ressources naturelles de notre terre.
Ces limites nous obligent aujourd’hui à voir les choses bien autrement. C’est pour ça que nous ne voulons pas appeler cela une « crise » mais une « métamorphose », métamorphose dorénavant nécessaire pour « décoloniser nos imaginaires » afin d’engendrer des comportement plus sobres et plus vertueux.
Il est temps de comprendre que l’humain ne se réduit pas au couple producteur-consommateur et qu’il est urgent de réinventer de nouveaux usages individuels et collectifs qui nous transforment enfin en usagers de toutes sortes plutôt qu’en consommateurs aliénés. Il appartient alors à l’Europe dont la surconsommation nuit gravement à l’ensemble de l’humanité, de rétablir un équilibre qui commence par la sobriété de nos modes de vies : alors, oui, d’autres mondes sont possibles.
Quitter le couple infernal productivisme/capitalisme
Le capitalisme et le productivisme font de l’humain la variable d’ajustement des stratégies de croissance, à travers le chômage, la délocalisation, les mépris des droits des hommes, des femmes et des enfants. Si le capitalisme a le formidable pouvoir de susciter le désir de la possession et du paraître, il ne peut nous faire oublier les valeurs que nos sociétés modernes sont censées défendre : l’égalité, la fraternité, le partage, le « liyannaj kont pwofitsyon ». L’économie doit répondre à nos besoins et non créer sans cesse des désirs toujours insatisfaits. Il convient alors de définir démocratiquement les besoins de notre société (ressources alimentaires, logement, santé, éducation, transport, « produits de haute nécessité »...) et de permettre à chacun d’y avoir accès, sans être contraint d’entrer dans une compétition de chaque individu contre chaque individu.
Dans cette optique, nous pensons qu’il faut :
Instaurer un revenu social européen garanti financé par une refonte des impôts sur les sociétés et sur le revenu, et par une réforme des prestations sociales : pour protéger tous les « sans-voix » qui seront de plus en plus nombreux et leur garantir des droits souverains sur les biens publics mondiaux.
Instaurer un revenu maximum autorisé indexé au revenu minimum (1 à 4 ?), réformer en profondeur nos modes de production pour un partage du temps de travail en adaptant la durée hebdomadaire des salariés (28 heures ? 4 jours ?), les temps partiels (pour qu’ils soient voulus et non imposés), le départ à la retraite (pour qu’il soit fonction des pénibilités du travail et ne favorise plus l’isolement).
Mettre en place la gratuité ou quasi-gratuité du « bon usage » et le renchérissement du « mésusage » (pourquoi payer au même prix l’eau que l’on boit et celle qui remplit les piscines privées ? le même prix pour un objet réparable et le même jetable ?) Pourquoi faudrait-il continuer à confondre propriété d’usage avec la propriété abusive.
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