Voici une des propositions présentes dans le livre "Le bonheur est-il dans la décroissance" de Christophe Caresche, Géraud Guibert et Diane Szynkier
L’arrêt, depuis vingt ans, du mouvement séculaire de réduction des inégalités est d’autant plus choquant que l’accroissement des écarts de revenus ne correspond pas toujours, loin s’en faut, à une prise de risque ou un talent particulier, mais est souvent le résultat de phénomènes de rentes, d’héritages ou de pratiques abusives sur les marchés financiers.
Cette situation pose un triple problème social, écologique et républicain : elle génère un fort sentiment d’injustice dans la population ; elle entretient une élite financière hyperconsommatrice autorisée à gaspiller de manière outrancière les ressources de la planète ; elle met gravement en cause le modèle républicain, dont l’une des composantes fondatrices est la recherche de l’égalité.
Pour les classes moyennes, elle représente une véritable double peine, la menace de déclassement s’accompagnant de l’existence d’une surconsommation manifeste qui mine la légitimité d’un discours écologique de modération. Pour les catégories populaires, elle accentue ce sentiment de ne pas appartenir au même pays ou au même monde, facteur majeur de la crise démocratique.
Pour corriger cette situation, plusieurs propositions sont indispensables, mais insuffisantes, car défensives (comme la suppression du boucler fiscal), de portée relativement limitée (comme la création d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu) ou concernant les seuls salaires (comme l’encadrement des écarts de rémunération dans une entreprise). C’est pourquoi nous proposons d’aller vers la création d’une forme de revenu maximal admissible permettant de mieux encourager les projets utiles et durables.
Ce dispositif concernerait l’ensemble des revenus et non les seuls salaires. Il rendrait obligatoire, au-delà d’un seuil relativement élevé de revenus, l’utilisation du surplus pour des actions conformes à la logique du développement durable.
A défaut, ce surplus serait taxé à un taux élevé. De telles règles permettraient de mieux concilier l’enjeu social (réduction des inégalités), écologique (limitation des consommations ostentatoires des très riches) et économique (financer des activités cohérentes avec l’état de la planète).
La totalité de cet essai est téléchargeable sur le site de la Fondation Jean-Jaurès
Cette situation pose un triple problème social, écologique et républicain : elle génère un fort sentiment d’injustice dans la population ; elle entretient une élite financière hyperconsommatrice autorisée à gaspiller de manière outrancière les ressources de la planète ; elle met gravement en cause le modèle républicain, dont l’une des composantes fondatrices est la recherche de l’égalité.
Pour les classes moyennes, elle représente une véritable double peine, la menace de déclassement s’accompagnant de l’existence d’une surconsommation manifeste qui mine la légitimité d’un discours écologique de modération. Pour les catégories populaires, elle accentue ce sentiment de ne pas appartenir au même pays ou au même monde, facteur majeur de la crise démocratique.
Pour corriger cette situation, plusieurs propositions sont indispensables, mais insuffisantes, car défensives (comme la suppression du boucler fiscal), de portée relativement limitée (comme la création d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu) ou concernant les seuls salaires (comme l’encadrement des écarts de rémunération dans une entreprise). C’est pourquoi nous proposons d’aller vers la création d’une forme de revenu maximal admissible permettant de mieux encourager les projets utiles et durables.
Ce dispositif concernerait l’ensemble des revenus et non les seuls salaires. Il rendrait obligatoire, au-delà d’un seuil relativement élevé de revenus, l’utilisation du surplus pour des actions conformes à la logique du développement durable.
A défaut, ce surplus serait taxé à un taux élevé. De telles règles permettraient de mieux concilier l’enjeu social (réduction des inégalités), écologique (limitation des consommations ostentatoires des très riches) et économique (financer des activités cohérentes avec l’état de la planète).
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