L'enjeu du salaire maximum dans un ancien pays du bloc communiste...
Censée mettre de l’ordre dans le système de rémunération dans le secteur public, la loi de la salarisation unique n’a pas encore de forme définitive. Les négociations durent depuis quelques mois déjà et l’Exécutif de Bucarest a annoncé son intention d’en assumer la responsabilité au Parlement début septembre.
Un aspect sur lequel les partis se sont mis d’accord, c’est qu’il faut réduire le rapport actuel de 1 à 29 entre le salaire minimum et le salaire maximum. Cette mesure mécontente toutefois les syndicats, car elle change à nouveau les coefficients censés établir la hiérarchie. Avec des revenus qui diminuent et contraint par l’accord signé avec le FMI et la Banque Mondiale, le gouvernement de Bucarest vient de réduire de 25% les coefficients établis aux côtés des syndicats. Et cela, un mois et demi après une autre réduction de 40%.
Rien d’étonnant donc si les syndicats considèrent la situation actuelle comme inacceptable et menacent de nouvelles protestations. Aux termes du projet de loi, aucun salaire rémunéré par le budget d’Etat ne sera réduit. Il s’agit surtout de faire diminuer les différences par l’augmentation progressive des salaires les plus bas, de sorte que d’ici 2015, le rapport entre le salaire minimum et maximum soit de 1à 15. Le premier ministre Emil Boc assure à son tour que:
«Aucun salaire ne va baisser suite à l’adoption de la loi de la salarisation unique. Ceux qui se trouvent à la base de la pyramide se verront augmenter les revenus d’ici 2015. En même temps, les revenus des personnes se trouvant au sommet de la pyramide seront gelés pendant une certaine période de temps, afin de rendre plus équitable le système public».
A part cela, toujours à l’horizon 2015, le nombre d’employés du secteur public va diminuer par 326.000 personnes. A préciser qu’à l’heure actuelle il compte 1 million 400 mille salariés. Parmi eux, 150.000 perdront leur emploi dès 2010, année où l’Exécutif envisage de geler tous les salaires du système public. C’est là une nouvelle source de mécontentement pour les syndicats. En renonçant à près de 30% des salariés, les autorités de Bucarest estiment faire des économies mensuelles de 230 millions d’euros.
Par ailleurs, du point de vue des patronats, la majoration du salaire minimum prévue pour l’année prochaine, aura un fort impact sur le secteur privé, notamment sur les compagnies qui emploient du personnel non qualifié. Les patronats estiment que la loi de la salarisation unique est bien conçue, mais que l’augmentation du salaire minimum favorisera l’inflation et entraînera la décapitalisation des agences économiques, en l’absence d’une croissance économique. (Corina Cristea, Valentina Beleavski)
26 août 2009
http://www.rri.ro/arh-art.shtml?lang=6&sec=89&art=24521
Un aspect sur lequel les partis se sont mis d’accord, c’est qu’il faut réduire le rapport actuel de 1 à 29 entre le salaire minimum et le salaire maximum. Cette mesure mécontente toutefois les syndicats, car elle change à nouveau les coefficients censés établir la hiérarchie. Avec des revenus qui diminuent et contraint par l’accord signé avec le FMI et la Banque Mondiale, le gouvernement de Bucarest vient de réduire de 25% les coefficients établis aux côtés des syndicats. Et cela, un mois et demi après une autre réduction de 40%.
Rien d’étonnant donc si les syndicats considèrent la situation actuelle comme inacceptable et menacent de nouvelles protestations. Aux termes du projet de loi, aucun salaire rémunéré par le budget d’Etat ne sera réduit. Il s’agit surtout de faire diminuer les différences par l’augmentation progressive des salaires les plus bas, de sorte que d’ici 2015, le rapport entre le salaire minimum et maximum soit de 1à 15. Le premier ministre Emil Boc assure à son tour que:
«Aucun salaire ne va baisser suite à l’adoption de la loi de la salarisation unique. Ceux qui se trouvent à la base de la pyramide se verront augmenter les revenus d’ici 2015. En même temps, les revenus des personnes se trouvant au sommet de la pyramide seront gelés pendant une certaine période de temps, afin de rendre plus équitable le système public».
A part cela, toujours à l’horizon 2015, le nombre d’employés du secteur public va diminuer par 326.000 personnes. A préciser qu’à l’heure actuelle il compte 1 million 400 mille salariés. Parmi eux, 150.000 perdront leur emploi dès 2010, année où l’Exécutif envisage de geler tous les salaires du système public. C’est là une nouvelle source de mécontentement pour les syndicats. En renonçant à près de 30% des salariés, les autorités de Bucarest estiment faire des économies mensuelles de 230 millions d’euros.
Par ailleurs, du point de vue des patronats, la majoration du salaire minimum prévue pour l’année prochaine, aura un fort impact sur le secteur privé, notamment sur les compagnies qui emploient du personnel non qualifié. Les patronats estiment que la loi de la salarisation unique est bien conçue, mais que l’augmentation du salaire minimum favorisera l’inflation et entraînera la décapitalisation des agences économiques, en l’absence d’une croissance économique. (Corina Cristea, Valentina Beleavski)
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