D’un coté le blanc limpide, lumineux, brillant, éclatant même ; de l’autre le bois, force et incarnation d’une nature renouvelable, exprimé le plus souvent dans ses essences claires à moyennes, dans un mimétisme de bois blanchi ou à la nature pâle du bouleau et jusqu’à la rousseur flamboyante de ses acajous. Un exercice de raffinement qui ne rompt pas le lien avec la nature mais le complète habillement. Nature brute domestiquée aux assemblages de bois flottés de Frank Lefebvre ou cultivée par l’esprit comme par la forme lorsque Christophe Delcourt prolonge l’évasion de nos intérieurs vers les cimes de sa collection Saga. La matière végétale offre ses différents grains et teints de peaux. Tout comme les essences de bois, le blanc se fait multiple et oppose à la fibre chaleureuse une structure ou d’un plateau de métal laqué, la douce chaleur d’un pelage hivernal, la souplesse d’une matière synthétique qui adopte parfois une élégante translucidité d’opaline. Le bois et le blanc forment un duo au confluent des influences, mêlant en toute harmonie naturel et lignes contemporaines, conjuguant la modernité au temps suspendu de la plénitude.
BOIS ET BLANC, L’UNION SACRÉEPar Barbara Poirette
Des lignes claires cultivées à la nature de l’essentiel, une voie lactée du trait réchauffée par le teint laissé naturel du bois. Une modernité tempérée par la fraiche pâleur et la blondeur du matériau noble, dans un contraste d’une grande douceur. D’inspiration scandinave ou simplement inspirés, les mobiliers et les objets de décoration se parent des vertus esthétiques de deux expressions de la pureté.22 Décembre 2009
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