Jusqu’ici Dunlopillo c’était illustré en géométrie simple et dans des couleurs somme toute limitées. Si les matelas se font porteurs d’innovation, il faut reconnaître qu’en matière de design ils offrent un terrain d’expression particulièrement restreint. Et en matière de design, qui peut le moins peut visiblement le plus, à en croire l’étonnante première collection de canapés et de fauteuils proposée par la marque de literie. Couleurs, modularité, multifonctionnalité et quelques belles signatures du design français, Dunlopillo avait visiblement l’intention de se faire remarquer. C’est chose faite et de belle manière avec une collection aux formes peu conventionnelles et variées, usant de couleurs mais juste ce qu’il faut pour rester vivable, répondant à des modes de vie qui changent, mais aussi avec l’idée presque militante de proposer une gamme au design soigné, à des prix accessibles et fabriquée en France. Et la distribution est savoureuse Matali Crasset, Eric Gizard et… Marc Vaidis dont l’ingénieuse chauffeuse Relax éditée par Prisunic en 1971 a fait l’objet d’une réédition et poursuit sont aventure dans une nouvelle édition adaptée aux morphologies d’aujourd’hui avec la chauffeuse méridienne Kube.
| Ci-dessus. Le canapé modulable Compo’Sit dessiné par Matali Crasset (à partir de 1399 €) et la chauffeuse Kube inspirée de celle imaginée par Marc Vaidis qui remporta en 1970 le concours international de design organisé conjointement par Shell et Prisunic (à partir de 299 €).
| Ci-dessus. Le canapé modulable Compo’Sit dessiné par Matali Crasset (à partir de 1399 €) et la chauffeuse Kube inspirée de celle imaginée par Marc Vaidis qui remporta en 1970 le concours international de design organisé conjointement par Shell et Prisunic (à partir de 299 €).