Le numéro un désigné de la CGT, Thierry Lepaon, a dénoncé vendredi un "geste de communication" du PDG de Renault Carlos Ghosn sur ses rémunérations dont le montant a "un côté indécent", et a estimé nécessaire l'établissement d'un "salaire maximum" dans une entreprise.
Carlos Ghosn a annoncé mercredi qu'il renoncerait provisoirement à 30% de la part variable de son salaire, en échange d'un accord de compétitivité en France.
"C'est un geste de communication comme tout ce que fait le PDG de Renault aujourd'hui", a affirmé sur LCI M. Lepaon ajoutant: "quand on regarde le montant de ses rémunérations, il y a presque un côté provocation et un côté indécent".
Selon lui, "il faut avancer vers le salaire maximum pour les présidents directeurs généraux des grands groupes industriels, notamment là ou l'Etat est actionnaire".
"Entre le salaire moyen dans l'entreprise et le salaire du PDG, on peut estimer qu'un à cinq ou un à sept" serait une bonne "fourchette", a dit M. Lepaon qui doit succéder à Bernard Thibault au Congrès de la CGT du 18 au 22 mars.
Mais, aujourd'hui, selon lui, ce salaire "est environ 200, 300, 400 fois le salaire moyen". Or, "il n'y a pas un homme dans ce pays, compte tenu de la situation de crise à laquelle nous sommes confrontés, qui mérite de gagner autant et de cumuler les emplois et les salaires, auxquels s'ajoutent des primes", a-t-il dit en allusion aux rémunérations cumulées de M. Ghosn à Renault et à Nissan.
En 2011, la part variable du salaire de Carlos Ghosn en tant que PDG de Renault était de 1,59 million d'euros et la part fixe de 1,23 million. M. Ghosn reçoit aussi une rémunération substantielle en sa qualité de patron de Nissan.
AFP, publié le 15/02/2013
"C'est un geste de communication comme tout ce que fait le PDG de Renault aujourd'hui", a affirmé sur LCI M. Lepaon ajoutant: "quand on regarde le montant de ses rémunérations, il y a presque un côté provocation et un côté indécent".
Selon lui, "il faut avancer vers le salaire maximum pour les présidents directeurs généraux des grands groupes industriels, notamment là ou l'Etat est actionnaire".
"Entre le salaire moyen dans l'entreprise et le salaire du PDG, on peut estimer qu'un à cinq ou un à sept" serait une bonne "fourchette", a dit M. Lepaon qui doit succéder à Bernard Thibault au Congrès de la CGT du 18 au 22 mars.
Mais, aujourd'hui, selon lui, ce salaire "est environ 200, 300, 400 fois le salaire moyen". Or, "il n'y a pas un homme dans ce pays, compte tenu de la situation de crise à laquelle nous sommes confrontés, qui mérite de gagner autant et de cumuler les emplois et les salaires, auxquels s'ajoutent des primes", a-t-il dit en allusion aux rémunérations cumulées de M. Ghosn à Renault et à Nissan.
En 2011, la part variable du salaire de Carlos Ghosn en tant que PDG de Renault était de 1,59 million d'euros et la part fixe de 1,23 million. M. Ghosn reçoit aussi une rémunération substantielle en sa qualité de patron de Nissan.
AFP, publié le 15/02/2013
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