Vous avez été particulièrement nombreux à voter pour la question que je vous avais posée vendredi matin sur le Créole à l'école. Deux cent quarante quatre très exactement... Un record!

Vous êtes contre le Créole à l'école...
Et le résultat est sans appel : 76,64% de ceux qui ont voté estiment que le fait d'enseigner le Créole à l'école est un handicap pour l'apprentissage du Français, et 18,03% sont d'un avis contraire. Et il y a eu 5,33% de "sans opinion".
Ma question est: est-ce vraiment le reflet de ce que pensent les Réunionnais, ou uniquement celui des lecteurs du Blog?
Quelqu'un sait-il s'il y a déjà eu un véritable sondage sur le sujet? Et si oui, quel en avait été le résultat?
Merci en tout cas de votre contribution. Et voilà un beau sujet de reportage pour zinfos974.com

Lundi 25 Août 2008 Commentaires (42)


Commentaires

1.Posté par boyer le 25/08/2008 10:10

Pour lever l'ambiguïté il aurait été bon de préciser si la question voulait faire la différence entre 'enseigner le créole' et 'enseigner en créole' (pratique qui a toujours existé... comme la préférence régionale en dépit des dénégations des pleurnicheuses independantiss).

Détail amusant: en lisant les blogs référencés dans celui de la gamine qui parlait d'Hamilcaro: quel désaveu pour les orthofacho du KWZ!

2.Posté par papangue le 25/08/2008 11:02
Sans commentaire :
http://www.congopage.com/article3655.html

3.Posté par Ulysse le 25/08/2008 11:25

Je pense que le créole n'a pas besoin d'être enseigné à l'école car il s'apprend tout seul dans la famille, sauf bien sur pour ceux qui viennent d'ailleurs.

Le vrai problème me parait que tant de marmailles au collège soient quasiment incapables de s'exprimer en français, qu'ils sont de fait handicapés dans leurs études et qu'ils vivent le français quasiment comme une langue étrangère.

Et le problème est que dans nombre de familles on ne parle que créole .... Alors, pour les marmailles dans ce cas, certains sont parfaitement capables de très bien s'adapter et ça ne leur pose aucun problème. D'autres au contraire font un véritable blocage (je connais des cas) et pas étonnant que leurs études en pâtissent.

Résoudre ce problème rendrait beaucoup plus de jeunes aptes au travail car ne pas savoir communiquer en français est un handicap majeur pour quasiment toute activité. Et rien n'empêche de parler créole quand on veut en famille, avec ses amis et tous ceux par qui on est compris.

Au niveau international le problème est le même et celui qui ne parle que français est handicapé par rapport à celui qui parle français et anglais. On peut le regretter mais pour l'instant c'est ainsi ...

Et pour ceux qui doutent ... Daniel Narcisse serait il là où il est s'il n'avait jamais su parler français ?

4.Posté par Charly le 25/08/2008 11:28

Je suis né en 1955, j'ai donc bientôt 53 ans. Lorsque je suis rentré dans ma petite école au fin fond du Lot, dans un tout petit village, il nous était strictement interdit de parler notre patois sous peine de sanctions sévères (et elles l'étaient). C'était aussi valable dans la cour de récréation...
Résultat, sauf quelques irréductibles peuvent encore entre eux parler l'Occitan... j'en fait partie.
Merci De Gaulle et merci Debré !!!
Les enfants issus de notre génération ont perdu les racines de leur culture et je trouve ça bien dommage.
Le fait de parler occitan ne m'a pas empêché d'apprendre l'anglais et aussi le créole.
Cela du reste m'y a bien aidé: ma grand-mère disait toujours ' Clou lou baroué pou lou carroué'. Ca ne vous dit rien ?
La langue n'est que la fondation de la culture, et détruire ces fondations c'est foutre en l'air toute cette culture..
C'est pour cela que je suis définitivement POUR le créole à l'école.
Because sinon, all of the world will speak in english et ça, moun noir i pourai met a moi le caca au derriere.
Pour conclure, je vous invite à aller sur le lien suivant :
http://fr.altermedia.info/general/a-propos-des-langues-regionales-et-de-la-democratie-voltaire-au-secours_14569.html

Et que vive Voltaire
Amicalement
Charly

5.Posté par chris le 25/08/2008 15:06

Le créole n'a pas à être enseigné. Utiliser le créole pour faire passer son enseignement, oui d'accord: cela a toujours existé comme le dit Boyer. même si certains farouches défenseurs du français vous diront dédaigneusement: ' moi monsieur je n'ai jamais parlé créole avec mes élèves'. J'ai entendu ce discours et je ne l'approuve pas. Il faut redonner confiance aux élèves qui n'osent pas s'exprimer et ce n'est pas en méprisant leur langue qui est aussi la mienne, que nous arriverons à nos fins. Il ne faut pas avoir honte de notre créole, et il ne faut pas donner ce sentiment aux élèves; comme cela a été le cas dans les années 50, 60 et 70. Cette bataille autour du créole a eu au moins ce mérite: les gens n'ont plus honte de s'exprimer en créole. Notre créole a une saveur particulière et elle doit perdurer; mais ce n'est pas en l'enseignant que cela se fera. Et l'enseigner ne facilitera pas l'acquisition de la langue française. Et puis quel créole veut-on enseigner? Moin la toujours cause créole mais jamais mi dit mon sévé, mon zié, mon zamb; mi donne pas plus d'exemples. Zot y comprend que deux trois intellectuels y veut impose a nous une façon de causer; cette façon là, dans ma famille y disait que c'était de moune y connaît pas causer té cause comme ça. Moin n'aurait cause comme ça, ma maman n'aurait passe a moins deux calottes dan' coin la figure. Pou finir mi laisse à zot méditer si deux trois affaires:
. Depuis un certain nombre d'années beaucoup d'enseignants se parlent entre eux en créole sans complexe, en récré par exemple.
. Zot la fini entende parler certains bougs qui militent pour la langue créole? y voit zot y fait d' zefforts pou cause créole; mais surtout zot y mette dans la même phrase un tacon l'expressions pou montrer que zot y connaît le créole, mais lé pas naturel. Tout le monde y rappelle ce l'universitaire que l'a intervenu un jour si la télé, dans les années 80; lé un homme politique aster; son créole té vient pa naturellement; moin la entende a li dernièrement dans un ptit réunion, mi touve li la pas trop évolué, Li doit pas cause trop créole sa case.
. et ça bande de moune y veut que nout z'enfant y cause créole.
. mi cause créole avec mon madame, français avec mes enfants; aster zot lé grands zot y cause français, créole et même anglais ou allemand. Zot l'a appris le créole tout seul, parce que zot l'était plongé dans le bain culturel. Moin n'a un garçon y compose en français, en anglais et depuis pas trop longtemps en créole, moin même lé a demandé ou ça li tire tout ce vocabulaire.
. être créole c'est tout un art de vivre, et cet art de vivre va perdurer tant qu'il y aura des gens qui en seront persuadés. Bravo à Daniel Honoré pour son travail sur les expressions, tombées parfois dans l'oubli; ça c'est un travail très utile pour que notre créole perdure.

6.Posté par looping974 le 25/08/2008 16:27

le bilinguisme surtout dans les petites classes est un avantage. C'est une gymnastique intellectuelle très profitable.
Par contre il faut faire comme cela se fait dans l'école de mes enfants: des périodes où l'on parle créole uniquement et des périodes où l'on parle français et non en permanence un mélange des 2 avec une syntaxe et une grammaire approximatives.
Il serait dommage de copier le franglais métropolitain.

7.Posté par Cimendef le 25/08/2008 16:52

A la question : 'Daniel Narcisse serait-il là où il est s'il n'avait jamais su parler français ?', la réponse est : oui.

Pour ceux qui en doutent, il suffit d'aller écouter Nicolas Sarkozy s'exprimer (pas les discours écrits, qui eux sont préparés en amont...). Cet homme ne connaît vraisemblablement pas les bases de sa langue maternelle. Je rebondis donc sur le créole: un natif anglais, s'il apprend le français, doit-il nécessairement oublier sa langue maternelle (idem pour toutes les langues du monde)? Il me semble que non.

Je ne comprends donc pas pourquoi apprendre le créole serait un frein pour ce qui est de l'apprentissage du français... Quelqu'un a-t-il un argument sérieux (je veux dire : scientifique, une étude par exemple) à fournir ?

Dans l'attente de réponses...

8.Posté par bertel le 25/08/2008 17:00

Qu'est-ce qu?une langue ?

Selon le dictionnaire : 'système de signes verbaux propres à une communauté d'individus qui l'utilisent pour s?exprimer et communiquer entre eux.'

Il faut donc cesser de se voiler la face et appeler les choses par leur nom. Le créole est bien une langue, langue régionale mais langue ou alors il faut admettre que tous nos vieux qui n'ont parlé que créole n'ont jamais pu s'exprimer et communiquer entre eux.

Je ne renie rien de la richesse que peut apporter chaque région de France à l'ensemble pluriel de notre nation.

D'autre part, comme l?a dit Charly : 'La langue n'est que la fondation de la culture, et détruire ces fondations c'est foutre en l'air toute cette culture.. '

Il faut savoir que l'enseignement du créole est très marginalisé, pour ne pas dire inexistant dans l'académie. Je vois donc mal en quoi il pourrait être 'destructeur linguistique'.

Il s'agit de se poser plutôt la question de la prise en compte ou de la non prise en compte du créole dans l'enseignement. Jusqu'à maintenant, il s'agissait surtout de ne pas prendre en compte cette réalité linguistique, ou alors si peu.

Quand tout le monde aura grandi, en particulier une certaine frange des enseignants et une grande majorité de parents, alors on en reparlera. Et cela, ce n'est pas gagné, il suffit de lire les commentaires et les résultats du sondage.

9.Posté par coolcool le 25/08/2008 18:31

Quand j'étais à l'école primaire et ensuite au collège et etc... Aucun enseignant ne nous a parlé en catalan, nous le parlions dans la cour de récréation et à l'extérieur.
Dans notre école primaire, il y avait une classe de perfectionnement pour les espagnoles afin de leur apprendre pendant un an la langue française, lire et compter en français, quelque soit l'âge.
Je peux vous dire que certaines espagnoles ont si bien assimilé la langue française que deux d'entre elles sont devenues des profs agrégées de français.
Comme quoi quand on veut s'en sortir on peut, langues régionales ou pas.

10.Posté par PhFabing le 26/08/2008 10:47

Bonjour M. Dupuy, pr info et pr réponse à votre question, le Quotidien a publié en février 2000 un sondage Louis Harris (940 personnes par téléphone, représentatives des 18 ans et plus par quotas), avec une question plutôt radicale, copiée mot à mot (pour comparaison des résultats) sur la même question posée avant cela en Corse : 'Etes-vous favorable ou opposé à ce que l'enseignement de la langue Créole soit obligatoire dans l'ensemble des écoles de l'île ?' Résultat : Favorable 38%, opposé 57%, ne se prononce pas 5%. En novembre de la même année, le JIr publie un sondage Ipsos (502 personnes par téléphone, représentatives des 18 ans et plus par quotas), avec une question moins 'tranchante' : 'pour ou contre le Créole à l'école ?' avec comme résultats 47% pour, 43% contre et 10% ne se prononcent pas. Les marges d'erreur sur ces deux enquêtes sont, compte tenu des tailles d'échantillons, de l'ordre de 3% pour la première, 5% pour la seconde. On constate donc qu'entre une approche plus radicale ou une approche plus souple, entre 40 et 50% des personnes interrogées soutiennent la présence du créole à l'école, alors que 40 à 60% peuvent s'y opposer, toujours selon le mode de questionnement différent de ces deux enquêtes. L'opinion réunionnaise semble donc très partagée sur cette question, plus, comme vous le soulignez, que les lecteur de votre blog ayant choisi de répondre au sondage en ligne. Pour finir sur les enquêtes disponibles, il me semble que l'ODR a peut-être aussi travaillé sur la question, à vérifier. Par ailleurs, Ipsos a été retenu en fin d'année dernière pour remettre à jour des données dans ce domaine, ce qui sera fait d'ici quelques semaines. Cordialement, Ph. Fabing

11.Posté par nicolas de launay de la perrière le 26/08/2008 11:54
faudrait compléter avec la csp et l'origine de ceux qui votent ...mais bon.
deu troi ici lé tro couillon pou comprend' l'intérêt d'utiliser le créole pou apprend' le français... regarder un peu les reportages sur rfo ou antenne quand on interroge des enfants...

12.Posté par Phyllie le 26/08/2008 21:36

La méthode des quotas nous renvoie automatiquement à une étude empirique, non probabiliste. La taille de l?échantillon 'représentatif de la population mère' qui sera sondé, n?est en principe pas en relation avec le seuil de confiance.

Ph Fabing, pourrait peut être nous donner un peu plus d?info sur les intervalles de confiance (+/-3% et +/-5% pour l?autre étude).

Le calcul de l?erreur et de l'intervalle de confiance est plutôt réservé aux études probabilistes, l?erreur va déterminer la taille de l?échantillon et la fiabilité de l?étude.
Pour éviter les biais, l?échantillon doit être extrait au hasard. C?est plus couteux, mais c?est plus fiable.

Dans le cas présent, en attendant les commentaires éclairés de Ph Fabing, et compte tenu des nombreux biais que peut comporter une étude non probabiliste abstenons nous de toute conclusion hâtive.

13.Posté par phFabing le 27/08/2008 11:17

@phyllie
Bonjour, vous avez raison de dire que l'intervalle de confiance est 'calculable et démontrable mathématiquement' uniquement pour les échantillons probabilistes, et pas pour ceux par quotas (j'en garde des souvenirs estudiantins très clairs ! Loi normale, courbe de Gauss et calculs 'à la mano' ;-).
Pour autant, la recherche appliquée dans ce domaine a démontré qu'en pratique, les intervalles de confiance sont aussi applicables aux échantillons par quotas (applicable signifiant bien ici 'liés à la taille de l'échantillon').
Ces recherches ont acté le fait que les deux méthodes conduisent à des résultats très proches, toutes autres variables d'enquête comparables, et qu'aucune ne s'imposait à l'autre (des mentions à ce sujet existent dans de nombreux ouvrages traitant des méthodes d'enquêtes par sondages).
En effet, ce débat 'statistique' sur les méthodes d'échantillonnage est suffisamment ancien (et les enjeux suffisamment importants au plan économique) pour que les deux méthodes aient été largement comparées l'une à l'autre en terme de précision objective, entre autres naturellement par des chercheurs et statisticiens universitaires indépendants (les recherches les plus nourries ayant été produites en Grande Bretagne dans la deuxième moitié du siècle dernier il me semble, le débat entre les deux méthodes a été dense, et des séries longues d'enquêtes d'intentions de votes ont été comparées, les unes probabilistes et les autres par quotas : dans ce domaine, le test est robuste puisque le résultat des urnes est une information de recoupement 'externe' de la précision et de la validité des résultats du sondage).
Quoiqu'il en soit, je souscrit sans réserve à votre dernier point de vue, même si c'est pour d'autres raisons : il me semble judicieux, par principe, de toujours s'abstenir de conclusion hâtive. Particulièrement parce que les biais les plus fréquents en enquêtes sont souvent moins liés à la méthode d'échantillonnage ... qu'à des erreurs d'interprétation des résultats ou à des questions 'inductives' qui déforment la vision des réponses.
Comme le montrent les deux enquêtes en référence ci-dessus, 'tout est dans la question...'
Cordialement

14.Posté par TI HOARAU le 27/08/2008 15:19

Moi j'ai parlé créole a l'école dans la cour l'école, la kaz, partout. Faut arrêter. Moi maintenant en France, j'ai un travail en contact permanent avec des clients. Je parle très bien le Français avec mon l'accent créole, mais j'assume car fier de mes origines. Ça fait 30 ans que j'ai quitté la Réunion et pour tout l'or du monde je ne laisserais pas tomber la langue que mes parents m'ont appris. Ça n'a jamais gêné personne de connaitre la langue créole et de parler le Français. C'est possible.

15.Posté par nicolas de launay de la perrière le 27/08/2008 15:26

Pierrot, la question aurait dû être : 'faut il utiliser le créole pour apprendre le français à l'école?'

A cette question, la totalité des internautes aurait répondu 'oui'..

16.Posté par Phyllie le 27/08/2008 21:41

Cela sent bon l?expertise, on se sent tout de suite en confiance. Merci à ph Fabing pour cet éclairage sur la taille de l?échantillonnage.
Les biais étant souvent des facteurs exogènes, méfions nous des biais qui ne sont pas de chez nous?
Le premier Biais étant les questions, le second, celui qui les pose, etc?

Un peu d?humour, il se fait tard?.
Conservons également à l?esprit que les études quantitatives ou qualitatives restent la base du marketing.
Mais n?oublions jamais que les « markéteux » se servent trop souvent des études comme les ivrognes des réverbères, non pas comme éclairage mais comme appuis....

A méditer, non ?

17.Posté par PhFabing le 28/08/2008 07:16

Et pour alimenter le moulin un poil sarcastique de Phyllie, deux autres 'classiques' pour la route : les études sont comme un rétroviseur, elles n'éclairent que le chemin parcouru... elles sont comme les bikinis, en montrent beaucoup mais cachent l'essentiel...
Méfions-nous ! ... des sondages (surtout par quotas, les plus vicieux), des markéteux (surtout ivrognes !), des biais de chez nous et d'ailleurs et... des lieux communs ? ;-)

18.Posté par Pierre Dupuy le 28/08/2008 18:56

Nicolas: c est beau la foi, mais il faudrait parfois admettre que certains ne sont pas d'accord. Moi, par exemple: j'aurais vot' non, pour une raison bête: autant, la rigueur, dans les petites classes (avant le CM1), ça peut servir, autant après il s agit de maîtriser une langue qui vous ouvre un avenir professionnel et il parait (il parait hein, mais c'est comme ça qu'on fait dans toutes les écoles, à ma connaissance) qu'on apprend mieux une langue en la parlant (par exemple, c est ce qu'on a fait avec moi et l'anglais: dès le départ, des cours entièrement en anglais, sauf au début pour les règles de grammaire, de conjugaison et le vocabulaire de base)

19.Posté par anonyme le 29/08/2008 06:17

Comme le bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans le savoir, nos marmailles parlent le créole, sans avoir été enseignés, et nous, quand nous étions gamins, nous avons appris le français, sans savoir que nous devions d'abord apprendre notre langue, pour pouvoir mieux appréhender les rudiments de notre patois national. C'est cela la modernité: se créer des besoins pour en avoir envie, surtout que le français s'est beaucoup compliqué depuis, entre les abréviations sms et le franglais, il y a de quoi y perdre son latin.

20.Posté par Le Pacifique le 29/08/2008 13:57

A tous ceux qui veulent enseigner le 'Créole' à l'école, je dirais ceci: BRAVO, camarade, si cette langue était une langue Internationale.
Dans le cas contraire, est-ce bien raisonnable d'enseigner un patois (créole ou autre ) limité à une région???.
Jusqu'à ce jour, à ma connaissance, tous ceux qui détiennent un emploi quelconque à la Réunion, que ce soit dans l'import export, l'industrie, l'administration, le tourisme etc...etc..., le doivent à une parfaite connaissance d'une langue véhiculaire (français,anglais,allemand,espagnol et autres).
Il faut savoir ce que l'on veut, l'enfermement dans une petite île de l'océan indien ou l'ouverture sur le monde extérieur. Là est la question.
Le Pacifique

21.Posté par m'zungu le 29/08/2008 14:40

Et si nous pensions un peu à d'autres? Quelqu'un a t-il informé les personnes d'origine mahoraise, que pour apprendre le français, il serait bienvenu que leurs enfants se mettent aussi à l'apprentissage du chi'maoré? N'y a t il pas là une discrimination étonnante? A quand la création d'un CAPES pour pallier cet oubli ?

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