Comme un bain de jouvence décliné par l’Observatoire de la maison dans le cahier d’Inspirations édité par Maison et Objet, les univers se meuvent en décoration des jours heureux à travers une palette graphique euphorisante. Icono Clash, Valeurs-Refuge, Color Patch, une médecine douce selon Étienne Cochet, directeur général de Maison & Objet « l’explosion chromatique met sur le devant de la scène une esthétique joyeuse pour évacuer la grisaille. De l’optimisme, une dose de créativité à foison pour aller à contre-courant et faire autrement pour vivre mieux ».
ÉNERGIE VITALE
Les tensions se diluent, pas la couleur ! Dans un tohubohu polychrome, Vincent Grégoire propose un rire de résistance et emprunte les codes des rébellions Punk et Hip-Hop qu’il pose en acte de réjouissance. Des anticorps salvateurs pigmentent le derme de nos intérieurs à travers une urbanisation joviale de tags et de graffitis.
Tâches, traces, coulures, éclaboussures… font bon ordre dans notre moral. L’ancien se revitalise à la fantaisie du neuf, les formes classiques portent de nouveaux messages et les codes couleurs d’un historique atteint de fluorescence.
François Bernard pour sa part revisite les gammes classiques à la monochromie d’un humour plus anglais que noir. Fausse sagesse et vrais décalages, les classiques passent au kaléidoscope pour se recomposer autrement, assemblés par l’ironie d’un faux hasard et de préférence dans un joyeux désordre. « On raccommode les accrocs du temps à grands coups d’empiècements et de patchworks, de ligatures, de cordes, de surfilages et de sutures ». Et coté couleurs, « on s’éloigne des gris, des naturels, des neutres pour entrer dans une ère plus chatoyante. Les verts émeraude, les violets améthyste, les rouges rubis, les jaunes citrine habillent les formes et teintent les matières d’une enveloppe semi-précieuse », poursuit François Bernard.
Elizabeth Leriche plonge en palette graphique et offre à la grisaille une cure multivitaminée. Une approche polychrome précipitée dans un univers multipixélisés et tonique, remède aux humeurs sombres. Point de dégradés sages. Point de camaïeux académiques. La couleur est totale, explosive, vitale, régénératrice, dans un patchwork au codes artistiques jubilatoires.
François Bernard pour sa part revisite les gammes classiques à la monochromie d’un humour plus anglais que noir. Fausse sagesse et vrais décalages, les classiques passent au kaléidoscope pour se recomposer autrement, assemblés par l’ironie d’un faux hasard et de préférence dans un joyeux désordre. « On raccommode les accrocs du temps à grands coups d’empiècements et de patchworks, de ligatures, de cordes, de surfilages et de sutures ». Et coté couleurs, « on s’éloigne des gris, des naturels, des neutres pour entrer dans une ère plus chatoyante. Les verts émeraude, les violets améthyste, les rouges rubis, les jaunes citrine habillent les formes et teintent les matières d’une enveloppe semi-précieuse », poursuit François Bernard.
Elizabeth Leriche plonge en palette graphique et offre à la grisaille une cure multivitaminée. Une approche polychrome précipitée dans un univers multipixélisés et tonique, remède aux humeurs sombres. Point de dégradés sages. Point de camaïeux académiques. La couleur est totale, explosive, vitale, régénératrice, dans un patchwork au codes artistiques jubilatoires.
Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Plus gros
Plus petit
