LE PARQUET SE SUBLIME À L’ACIER

Après le béton c’est au tour de l’acier de confronter son naturel brut à l’anoblissement d’une création aussi singulière que magnifique. Plus que d’imiter, Fabien Perron extrapole l’idée du parquet à l’interprétation de l’acier, soutenu par le savoir-faire de deux industriels de Franche-Comté ; l’entreprise Formatol, pour la découpe laser, le pliage et la tôlerie de forme, et l’entreprise Joël Miquée spécialisée dans la mécanique de précision, le fraisage, le tournage et la rectification de précision. Avec autant d’expertise et de compétence attachées à sa conception et après quatre ans d’une attention totale, cette création ne pouvait prendre qu’une dimension exceptionnelle. Trois modèles ont d’ores et déjà vu le jour. Ligne du temps et révérence, le modèle Versailles (ci-dessus) composé de dalles adaptées sur boîtes porteuses en acier, transporte cette représentation par essence classique du parquet sur les pentes d’une modernité insoupçonnée. Autre modèle et autre variation de style, le modèle Dice qui comme le modèle Cinétic procède par emboîtement de plaques rainurées, prend un autre rythme, matérialisé par les dés de jonction qui placés en leurs angles, fixent les plaques entre elles. Un rythme non sans rappeler celui des cabochons qui ponctuent habituellement les dallages de pierre ou plus communément certains carrelages… mais là encore la surprise reste totale. Conçu de manière à pouvoir également s’adapter au mur, le modèle Cinétic s’anime pour sa part d’un motif réalisé par fraisage et inspiré par l’univers de Victor Vasarely.