COOPÉRATIVE, LE QUOTIDIEN COLLECTIF
Vincent Grégoire prête attention à l’autre… qui le lui rend bien. Le repli sur soi a fait long feu, bouté hors du champ sociétale par des micro-pratiques qui privilégient les attitudes de solidarité et d’entraide. La société déshumanisée se voit opposer un contre pouvoir, une échappatoire salvatrice. Les modes coopératifs, associatifs ou participatifs remettent l’humain au cœur du système. « On assemble, on empile, on plugge des modules hétéroclites pour bâtir un nouvel ensemble. Les éléments se superposent, s’imbriques et se combinent ». Si l’on ne peut pas vivre sans les autres, encore faut il pouvoir vivre avec… ses parents, ses amis, son conjoints, ses enfants, et peut être même demain à nouveau ses parents. « Aujourd’hui et plus encore avec la crise, nous sommes obligés de vivre ensemble, les générations cohabitent, les jeunes adultes vivent en colocation, les couples divorcés qui n’ont pas les moyens de se séparer doivent se supporter... Nous sommes en train de passer du moi je des années 2000, au moi nous ».
1. Instant seat de Matali Crasset, édité par Moustache. Boites empilables Casa Design des 5.5 Designers. 2. Table Muuto.