LA LIGNE CLAIRE
De Christophe Pillet à Claesson Koivisto Rune en passant par Pearson Lloyd ou encore Pietro Arosio le dessin à pour dénominateur commun cette sobriété capable d’élans spectaculaires. Tacchini ne connait pas le coup d’éclat, tout simplement parce que l’éclat est de chaque pièce, justement dosé, comme l’élégance à besoin de discrétion pour échapper à la posture et être une condition. Pour Giusi Tacchini il n’est pas nécessaire de parler de Tacchini, « les mobiliers sont nos meilleurs émissaires, ils parlent d’eux même… Ils parlent de nous, des designers qui les ont formés mieux que quiconque ».
Car par l’abandon au confort, le corps valide la suggestion entretenue quelques minutes auparavant par l’œil et le touché. Tacchini officie dans l’ordre du ressenti et parfois même de la sensualité lorsque le siège épouse des courbes graciles à l’imagination de Pearson Lloyd. La souplesse des lignes, si contemporaines soit-elles dans le style, offre à cette géométrie de l’espace des accents naturels. L’universalité est là.
| Equilibre des formes, douceur des lignes, les proportions du canapé Montevideo (ci-dessus) et des fauteuils assortis, sont toutes entières dévolues aux confort. | Avec ses élans de confident, le fauteuil South Beach (ci-contre) dessiné en 2005 pour l’Hôtel Sezz par Christophe Pillet puis édité par Tacchini, a rejoint les collections permanentes du Musée des Arts décoratifs.
Il est pourtant une tendance que l’éditeur suit et entretient, celle de son identité, de son caractère, de sa perception du monde et de l’espace. Une identité formée au fil des collections et des collaborations entretenues avec des designers complices. Une personnalité riche des liens tissés avec chacun d’entre eux. Tacchini est une famille composée dont les membres sont unis par les liens d’un sang créatif. Un supplément d’âme, familial et multiculturel, nourrit les collections. Il ne s’agit pas de poser une signature, de compter sur un nom pour faire oublier la pauvreté d’un propos. « J’aime être touchée, tant par les designers avec lesquels je travaille que par leur univers. Des affinités se découvrent, des liens humains se nouent, cette relation particulière est très importante. Elle participe pleinement à la création et je crois qu’elle transparait dans les collections. Il y a quelque chose de plus fort. Comme dans une famille, chaque individu à sa propre personnalité mais nous sommes unis par un état d’esprit. C’est aussi le trait d’union de la gamme » évoque Giusi Tacchini.
| Equilibre des formes, douceur des lignes, les proportions du canapé Montevideo (ci-dessus) et des fauteuils assortis, sont toutes entières dévolues aux confort. | Avec ses élans de confident, le fauteuil South Beach (ci-contre) dessiné en 2005 pour l’Hôtel Sezz par Christophe Pillet puis édité par Tacchini, a rejoint les collections permanentes du Musée des Arts décoratifs.
Il est pourtant une tendance que l’éditeur suit et entretient, celle de son identité, de son caractère, de sa perception du monde et de l’espace. Une identité formée au fil des collections et des collaborations entretenues avec des designers complices. Une personnalité riche des liens tissés avec chacun d’entre eux. Tacchini est une famille composée dont les membres sont unis par les liens d’un sang créatif. Un supplément d’âme, familial et multiculturel, nourrit les collections. Il ne s’agit pas de poser une signature, de compter sur un nom pour faire oublier la pauvreté d’un propos. « J’aime être touchée, tant par les designers avec lesquels je travaille que par leur univers. Des affinités se découvrent, des liens humains se nouent, cette relation particulière est très importante. Elle participe pleinement à la création et je crois qu’elle transparait dans les collections. Il y a quelque chose de plus fort. Comme dans une famille, chaque individu à sa propre personnalité mais nous sommes unis par un état d’esprit. C’est aussi le trait d’union de la gamme » évoque Giusi Tacchini.




