Question de : Yannick Comenge
Certains rechignent encore par rapport au RSA. Mais ayant fait pendant plusieurs années les poubelles dans les beaux quartiers de Paris, je pouvais etre confronté à la France qui jette plus vite qu'elle ne consomme. Parfois dans une matinée, je voyais de quoi habiller des familles, les nourrir ou les aider...et cela partait à la destruction par l'intermédiaires des services de nettoiement...
La répartition des richesses aujourd'hui ne verrait elle pas opportun de mettre en place un revenu maximum équivalent à 40 fois le revenu médian?
Réponse : Venant d'emmaûs, je vois ce que vous voulez dire et l'économie de la récupération, du recyclage, du réusage et du don a de l'avenir devant elle.
En ce qui me concerne, je considère que l'idée d'un revenu maximum n'est pas absurde du tout
Source : http://yannick-comenge.20minutes-blogs.fr/archive/2009/07/19/l-autre-interview-de-martin-hirsch-de-generation-precaire-au.html
Certains rechignent encore par rapport au RSA. Mais ayant fait pendant plusieurs années les poubelles dans les beaux quartiers de Paris, je pouvais etre confronté à la France qui jette plus vite qu'elle ne consomme. Parfois dans une matinée, je voyais de quoi habiller des familles, les nourrir ou les aider...et cela partait à la destruction par l'intermédiaires des services de nettoiement...
La répartition des richesses aujourd'hui ne verrait elle pas opportun de mettre en place un revenu maximum équivalent à 40 fois le revenu médian?
Réponse : Venant d'emmaûs, je vois ce que vous voulez dire et l'économie de la récupération, du recyclage, du réusage et du don a de l'avenir devant elle.
En ce qui me concerne, je considère que l'idée d'un revenu maximum n'est pas absurde du tout
Source : http://yannick-comenge.20minutes-blogs.fr/archive/2009/07/19/l-autre-interview-de-martin-hirsch-de-generation-precaire-au.html
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hirsch
Un bloggeur optimiste (blog.msieurx.fr) est allé voir si le PS s'intéressait au revenu maximum, voilà la réponse (notez que c'est la même pour "salaire maximum"...)
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PS
Encore à l'essai sur le site participatif du Modem, l'idée du salaire maximum à l'air populaire parmi les supporters de François Bayrou.
Le salaire maximum, au même titre que le salaire minimum. Le fait qu’un individu, par son travail, ne puisse pas gagner plus de 50 fois ce qu’en gagne un autre ne me parait pas scandaleux. Cela aura pour avantage une meilleure répartition des richesses.
Je ne pense pas à un plafond fixe mais un salaire maximum flottant par rapport au salaire minimum qui est appliqué dans l’entreprise.
http://votes.lesdemocrates.fr/points-de-vue/
Je ne pense pas à un plafond fixe mais un salaire maximum flottant par rapport au salaire minimum qui est appliqué dans l’entreprise.
http://votes.lesdemocrates.fr/points-de-vue/
Tags :
MoDem
Pour Edwy Plenel, il faut appliquer un salaire maximum avec une échelle de salaire qui, au sein de l’entreprise doit aller de 1 à 5.
France Info 28 mars 2009
http://www.france-info.com/spip.php?article271305&theme=81&sous_theme=258
France Info 28 mars 2009
http://www.france-info.com/spip.php?article271305&theme=81&sous_theme=258
"Nous pensons qu'il faut instaurer un revenu maximum autorisé indexé au revenu minimum (1 à 4 ?)"
Europe décroissance
Aller vers une société de la sobriété.
Faire croire que les problèmes d’aujourd’hui pourraient se traduire par le mot « crise » est intellectuellement malhonnête. D’une part, parce qu’en entendant « crise » nous ne pouvons pas nous empêcher de croire qu’elle ne serait que passagère, et qu’à la fin de celle-ci tout pourra redevenir comme avant. D’autre part, parce que, crise ou pas crise, crise de la croissance ou pas crise de la croissance, nous maintiendrions notre critique de la société de croissance.
Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, si tous les humains vivaient comme un Européen, il faudrait au moins 3 planètes. Ce modèle de développement n’est donc pas généralisable : il doit être remis en question. Parce que 20% de la population s’accapare 86% des ressources naturelles. Devant ces irresponsabilités écologiques et ces inégalités sociales, il est urgent de réaliser que nous ne produirons et ne consommerons plus jamais comme avant cette « crise » car nous atteignons les limites des ressources naturelles de notre terre.
Ces limites nous obligent aujourd’hui à voir les choses bien autrement. C’est pour ça que nous ne voulons pas appeler cela une « crise » mais une « métamorphose », métamorphose dorénavant nécessaire pour « décoloniser nos imaginaires » afin d’engendrer des comportement plus sobres et plus vertueux.
Il est temps de comprendre que l’humain ne se réduit pas au couple producteur-consommateur et qu’il est urgent de réinventer de nouveaux usages individuels et collectifs qui nous transforment enfin en usagers de toutes sortes plutôt qu’en consommateurs aliénés. Il appartient alors à l’Europe dont la surconsommation nuit gravement à l’ensemble de l’humanité, de rétablir un équilibre qui commence par la sobriété de nos modes de vies : alors, oui, d’autres mondes sont possibles.
Quitter le couple infernal productivisme/capitalisme
Le capitalisme et le productivisme font de l’humain la variable d’ajustement des stratégies de croissance, à travers le chômage, la délocalisation, les mépris des droits des hommes, des femmes et des enfants. Si le capitalisme a le formidable pouvoir de susciter le désir de la possession et du paraître, il ne peut nous faire oublier les valeurs que nos sociétés modernes sont censées défendre : l’égalité, la fraternité, le partage, le « liyannaj kont pwofitsyon ». L’économie doit répondre à nos besoins et non créer sans cesse des désirs toujours insatisfaits. Il convient alors de définir démocratiquement les besoins de notre société (ressources alimentaires, logement, santé, éducation, transport, « produits de haute nécessité »...) et de permettre à chacun d’y avoir accès, sans être contraint d’entrer dans une compétition de chaque individu contre chaque individu.
Dans cette optique, nous pensons qu’il faut :
Instaurer un revenu social européen garanti financé par une refonte des impôts sur les sociétés et sur le revenu, et par une réforme des prestations sociales : pour protéger tous les « sans-voix » qui seront de plus en plus nombreux et leur garantir des droits souverains sur les biens publics mondiaux.
Instaurer un revenu maximum autorisé indexé au revenu minimum (1 à 4 ?), réformer en profondeur nos modes de production pour un partage du temps de travail en adaptant la durée hebdomadaire des salariés (28 heures ? 4 jours ?), les temps partiels (pour qu’ils soient voulus et non imposés), le départ à la retraite (pour qu’il soit fonction des pénibilités du travail et ne favorise plus l’isolement).
Mettre en place la gratuité ou quasi-gratuité du « bon usage » et le renchérissement du « mésusage » (pourquoi payer au même prix l’eau que l’on boit et celle qui remplit les piscines privées ? le même prix pour un objet réparable et le même jetable ?) Pourquoi faudrait-il continuer à confondre propriété d’usage avec la propriété abusive.
Retrouver la liste Europe-Décroissance sur leur site : http://nanorezo.free.fr
Faire croire que les problèmes d’aujourd’hui pourraient se traduire par le mot « crise » est intellectuellement malhonnête. D’une part, parce qu’en entendant « crise » nous ne pouvons pas nous empêcher de croire qu’elle ne serait que passagère, et qu’à la fin de celle-ci tout pourra redevenir comme avant. D’autre part, parce que, crise ou pas crise, crise de la croissance ou pas crise de la croissance, nous maintiendrions notre critique de la société de croissance.
Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, si tous les humains vivaient comme un Européen, il faudrait au moins 3 planètes. Ce modèle de développement n’est donc pas généralisable : il doit être remis en question. Parce que 20% de la population s’accapare 86% des ressources naturelles. Devant ces irresponsabilités écologiques et ces inégalités sociales, il est urgent de réaliser que nous ne produirons et ne consommerons plus jamais comme avant cette « crise » car nous atteignons les limites des ressources naturelles de notre terre.
Ces limites nous obligent aujourd’hui à voir les choses bien autrement. C’est pour ça que nous ne voulons pas appeler cela une « crise » mais une « métamorphose », métamorphose dorénavant nécessaire pour « décoloniser nos imaginaires » afin d’engendrer des comportement plus sobres et plus vertueux.
Il est temps de comprendre que l’humain ne se réduit pas au couple producteur-consommateur et qu’il est urgent de réinventer de nouveaux usages individuels et collectifs qui nous transforment enfin en usagers de toutes sortes plutôt qu’en consommateurs aliénés. Il appartient alors à l’Europe dont la surconsommation nuit gravement à l’ensemble de l’humanité, de rétablir un équilibre qui commence par la sobriété de nos modes de vies : alors, oui, d’autres mondes sont possibles.
Quitter le couple infernal productivisme/capitalisme
Le capitalisme et le productivisme font de l’humain la variable d’ajustement des stratégies de croissance, à travers le chômage, la délocalisation, les mépris des droits des hommes, des femmes et des enfants. Si le capitalisme a le formidable pouvoir de susciter le désir de la possession et du paraître, il ne peut nous faire oublier les valeurs que nos sociétés modernes sont censées défendre : l’égalité, la fraternité, le partage, le « liyannaj kont pwofitsyon ». L’économie doit répondre à nos besoins et non créer sans cesse des désirs toujours insatisfaits. Il convient alors de définir démocratiquement les besoins de notre société (ressources alimentaires, logement, santé, éducation, transport, « produits de haute nécessité »...) et de permettre à chacun d’y avoir accès, sans être contraint d’entrer dans une compétition de chaque individu contre chaque individu.
Dans cette optique, nous pensons qu’il faut :
Instaurer un revenu social européen garanti financé par une refonte des impôts sur les sociétés et sur le revenu, et par une réforme des prestations sociales : pour protéger tous les « sans-voix » qui seront de plus en plus nombreux et leur garantir des droits souverains sur les biens publics mondiaux.
Instaurer un revenu maximum autorisé indexé au revenu minimum (1 à 4 ?), réformer en profondeur nos modes de production pour un partage du temps de travail en adaptant la durée hebdomadaire des salariés (28 heures ? 4 jours ?), les temps partiels (pour qu’ils soient voulus et non imposés), le départ à la retraite (pour qu’il soit fonction des pénibilités du travail et ne favorise plus l’isolement).
Mettre en place la gratuité ou quasi-gratuité du « bon usage » et le renchérissement du « mésusage » (pourquoi payer au même prix l’eau que l’on boit et celle qui remplit les piscines privées ? le même prix pour un objet réparable et le même jetable ?) Pourquoi faudrait-il continuer à confondre propriété d’usage avec la propriété abusive.
Retrouver la liste Europe-Décroissance sur leur site : http://nanorezo.free.fr
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décroissance
Signataires de l'appel
Eva Joly
"Vous savez bien que la réalité n’existe pas, il n’y a que la perception de la réalité qui existe. Et, dans cette perception, les symboles sont très importants. Pour notre « vivre ensemble », notre contrat social, il est vital que ces comportements cessent. Il existe un salaire minimum, il faudrait créer un salaire maximum. Depuis vingt ans, une frange de la population s’est autoproclamée indispensable et s’est arrogé des rémunérations délirantes. Il faut la ramener à la réalité."
site Altermonde-sans-frontières, 19 avril 2009
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article10316
site Altermonde-sans-frontières, 19 avril 2009
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article10316
José Bové
"Je souhaite aussi instaurer un salaire maximum car ce n'est pas normal que des gens gagnent cent fois le Smic."
Sud-Ouest, 16 avril 2009
Et aussi le lien vers une interview donnée à RMC : http://www.rmc.fr/blogs/bourdinandco.php?post/2009/04/15/un-revenu-maximum-d-environ-40-000-euros-par-mois
Sud-Ouest, 16 avril 2009
Et aussi le lien vers une interview donnée à RMC : http://www.rmc.fr/blogs/bourdinandco.php?post/2009/04/15/un-revenu-maximum-d-environ-40-000-euros-par-mois
Rédigé par Jean-Philippe Huelin le Vendredi 17 Avril 2009 à 19:16
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Commentaires (0)
Eux aussi sont pour
"Platon proposait il y a 2500 ans une différence de 1à 4 : 1 pour l'employé et 4 pour le patron. Aujourd'hui nous sommes à une différence de 1 à 400 pour les entreprises du CAC 40 !! Nous proposons un partage raisonnable de 1 à 10"
RMC, 31 mars 2009
http://www.rmc.fr/blogs/lesgrandesgueules.php?post/2009/03/31/La-notion-du-partage-des-richesses-doit-etre-au-coeur-d-un-debat-public-et-nationnal-Aurelie-Trouve
RMC, 31 mars 2009
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