Un réel sentiment de bonheur et une vraie fierté de voir notre compatriote porter cette médaille olympique. Tout un symbole d'arracher une médaille en sport collectif où les valeurs d'abnégation, de solidarité et de respect l'emportent. Un sacré coup de chapeau à Daniel! Lé fort la Réunion, tienbo nout dalon!

Le plus Réunionnais des Vendéens, ancien très modeste HB, est fou de joie pour la Réunion et la FRANCE.
Ami depuis 1956 de Jean-Pierre Lacoux , ancien international, ayant consacré sa vie entière au HB, devenu entraineur sélectionneur et enfin Président de la FFHB, nos Joueurs sont montés tout en Haut.
Merci DANIEL, ainsi que tous tes complices, soudés, heureux, farceurs sur le podium, et une des plus belle Marseillaise de joie et de bonheur de ces derniers jours.
Merci la Réunion de donner en sport la direction à suivre pour les jeunes qui glandent, sans espoir, n'ayant pas encore le sursaut pour croire en la vie et en l'avenir.
Merci Jackson 'how are you !!!!, et à ceux qui t'ont précédé, pour être un des maillons à faire connaitre votre belle île. Vous êtes de vrais ambassadeurs, avec une aura que bien des politiques n'ont point.
Merci Daniel, merci la joie, merci votre jeunesse et votre enthousiasme, et vive l'Avenir.

Magnifique, tout simplement magnifique.

Un grand bravo, à MONSIEUR NARCISSE pour l'exploit réalisé au sein de cette équipe de FRANCE qui fait notre fierté.

Merci.

Merci d'avoir publié ce commentaire Monsieur Dupuy. Il a été refusé sur clicanoo pour leur article : 'C'est énorme !'.

Et même quand ZonyBiGoude me traite de 'démago', je publie.

MDR

Salut Pierrot,

Sa maman, Maryse Narcisse, me l'a encore confirmé pas plus tard que dimanche: Daniel est bel et bien né à Saint-Denis de La Réunion et non pas à Saint-Pierre comme écrit par erreur sur le site de France-Olympique.

Pour le reste, c'est un marmay que la grandi et a fait toute sa scolarité au Chaudron.
Bien sûr, les plateaux noirs du Mail du Chaudron (hand) et celui des Alizés (basket) ont été longtemps ses coins d'expression préférés, avant qu'il ne fasse le saut à Joinville, le club du chef-lieu -dont tu as également porté les couleurs, mon cher Pierrot- où il s'est complètement révélé. Après ce fut le pôle espoirs Réunion, Chambéry, l'équipe de France, etc.
Un mot ankor pour te dire qu'il doit sa détente phénoménale (qui en fait un joueur unique au monde) à ses qualités physiques hors du commun, mais aussi à son... frère ainé, Erick, passionné de basket, avec qui il s'entraînait dans des petits matches en tête à tête.
Quant tu sais que le frère en question culmine à 1,93 m et que Daniel ne faisait «que» 1,78m à 16 ans, tu devines le mental que le petit gars s'est forgé au fil de ces joutes, souvent perdues au départ et transformées en victoires au fil des mois.
'C'est simple, raconte Erick, il ne voulait jamais perdre. Chaque fois qu'on jouait au basket, on se fixait une heure de jeu, pas plus car il fallait rentrer pour les devoirs, mais avec lui il n'y avait pas de fin -je ne t'explique pas d'ailleurs les engueulades que je me suis prises avec maman car bien sûr, c'était moi le responsable-. Il savait donc qu'il allait perdre mais il lui fallait un écart raisonnable pour qu'il s'arrête. Au départ, je lui ai facilité la tâche. Mais vers 17 ans, ça n'a plus été la même rengaine. il me battait régulièrement et j'ai vu qu'il était devenu 'à part' lorsqu'il a battu le cador du quartier. Un vrai crack! Il fallait voir son bonheur...'

Ce mental à toute épreuve le porte aujourd'hui vers les sommets. mais j'ai envie de dire que la même détermination l'accompagne chaque fois qu'on se mesure aux jeux vidéos.

Et s'il perd, il fait la grimace, puis t'adresse un sourire et il te dit «allon remette sa le frère... et ensuite comme il excelle et qu'il te met une telle pression, c'est lui qui gagne !»

Voilà, à l'heure, où sont cités à juste titre- tous ceux et celles qui ont été à la base de la réussite de notre enfant prodige, il me semblait naturel de te parler d'Erick, l'aîné protecteur, garçon de l'ombre dont la timidité s'est subitement éteinte, un certain vendredi 22 août, date de la victoire de la France face à la Croatie.

Il me paraît évident que les performances du frérot y sont pour quelque chose...

Bravo à la famille du handball, bravo à la famille Narcisse, bravo à Daniel, et on lui dit tous : 'la pa sé, mette ankor!'

Rendez-vous dès janvier 2009, pour les championnats du Monde en Croatie, pour s'en mettre plein les yeux...