Patrick Lebreton a donc décidé de retarder de 24 heures la rentrée scolaire dans sa commune de Saint-Joseph, car il ne pouvait, disait-il, accueillir les enfants dans des conditions correctes de sécurité et d’hygiène, faute de personnel suffisant.
Voilà un argument que j’ai du mal à accepter !

Autant je peux comprendre quand une collectivité, commune, département ou région, se plaint en évoquant le désengagement de l’Etat qui serrerait les vis et diminuerait les subventions, autant j’ai beaucoup plus de difficultés dès lors qu’on parle de manque de personnels.
Tout le monde sait que les collectivités réunionnaises comptent beaucoup plus de personnels que nécessaire. Les élus évoquent un traitement social du chômage, les mauvaises langues préfèrent évoquer des achats de voix à bon compte, avec l’argent de l’Etat et des impôts locaux.
Une commune comme Saint-Denis compte par exemple près de 5.000 employés, quand on prend en compte les emplois précaires. Des rapports officiels effectués en Corse estiment que des communes de taille équivalente en métropole fonctionnent parfaitement avec beaucoup moins d’employés. De mémoire, mais je peux me tromper, il me semble qu’il avait même été dit que la moitié du personnel suffirait.
Et ce qui est valable pour Saint-Denis l’est également pour l’ensemble des communes et autres collectivités de l’île.
Alors, quand j’entends Patrick Lebreton se plaindre en disant qu’il ne peut assurer la sécurité et l’hygiène des enfants dans les écoles par manque de personnel, j’ai envie de lui suggérer de prélever des employés dans des services où il y en a qui se tournent les pouces, et de les affecter dans les écoles.
Il ne faut pas faire de la politique politicienne sur le dos des enfants…


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