BODY HOUSE par FRANÇOIS BERNARD
| Domsai ou l’ovni végétal… Matteo Cibic rehausse cactus et petites plantes d’une paire de jambes en céramique et les coiffe d’un globe de verre soufflé à la bouche, édité par Monotono, surprenant et attachant. | Sur le mode cérébral… Au sens propre comme avec la lampe My Brain Lamp d’Alexander Lervik comme au sens figuré avec le pouf The Brain de Vladi Rapaport, ou avec les rebonds du fauteuil capitonné Chester Moon dessiné par Paola Navone pour Baxter. | A fleur de peau… étrange sensation, jetée sur la peau souple et chaleureuse du canapé Gran Khan imaginé par Francesco Binfarè pour Edra, une autre expérience épidermique avec le Skin Tatoo de Sayaka Yamamoto.
Corps, membres, chair, organes, peau, cheveux… « Les créations oscillent entre attraction et répulsion, installent une relation concrète d’objet à sujet. Elles parlent autant de l’enveloppe que de l’intérieur et sans métaphores ni pirouette stylistique » poursuit-il. Tout ou parties, le corps est incarné, en rondeurs bienveillantes, replètes, ou en ossatures décharnées et stylisées. L’espace célèbre une biologie nouvelle. « La création puise sa régénérescence dans le corps, cette enveloppe d’imaginaire si paradoxale ; corps parfait ultra formatés et corollaire des interdits ou au contraire corps lascifs, trop lourds et trop gras répondant à un profond désir de gourmandise. Les objets de l’exposition body house reflètent ce paradoxe entre le parfait biotechnique effrayant ou au contraire la sensualité difforme. Ils triturent les canons de la beauté et replacent au centre de l’inspiration créative l’être comme l’objet, dans toute sa différence et son unicité ».
Corps, membres, chair, organes, peau, cheveux… « Les créations oscillent entre attraction et répulsion, installent une relation concrète d’objet à sujet. Elles parlent autant de l’enveloppe que de l’intérieur et sans métaphores ni pirouette stylistique » poursuit-il. Tout ou parties, le corps est incarné, en rondeurs bienveillantes, replètes, ou en ossatures décharnées et stylisées. L’espace célèbre une biologie nouvelle. « La création puise sa régénérescence dans le corps, cette enveloppe d’imaginaire si paradoxale ; corps parfait ultra formatés et corollaire des interdits ou au contraire corps lascifs, trop lourds et trop gras répondant à un profond désir de gourmandise. Les objets de l’exposition body house reflètent ce paradoxe entre le parfait biotechnique effrayant ou au contraire la sensualité difforme. Ils triturent les canons de la beauté et replacent au centre de l’inspiration créative l’être comme l’objet, dans toute sa différence et son unicité ».




