DELIGHT par ÉLIZABETH LERICHE
| Inspiré de la structure atomique du diamant, Oki Sato du studio de création japonais Nendo a conçu la chaise Diamond, synthétisée en une trame solide et souple et matérialisée par une technologie de prototypage rapide. | Poétique apparition que les lampes Tome, champignons de papier fantastiques imaginés par l’Atelier Oï, à la Galerie Mouvements Modernes | Constellation… Pour Moooi, Raimond Put et Ox-id parsèment de leds les entrelacs d’acier de la suspension Raimond, chez Forum Diffusion
Pour Élizabeth Leriche la reprogrammation de l’époque passe par une diète, un retour à l’innocence débarrassé des agressions chromatiques et des surcharges ornementales. L’espace intérieur se purifie de tout ce qui l’encombre. « Grâce à des matériaux innovants et à des techniques douces, les formes s’allègent pour évacuer le trop plein de matérialité. Le moins remplace le plus. Plus qu’un effet de style, l’allègement des matières est un impératif motivé par l’économie des ressources. Le retour à l’essentiel renonce ainsi au superflu, mais pas poétique. La lampe Vapeur d’Inga Sempé, en Tyvek évoquant la texture du papier, diffuse de la rêverie à l’état pur. J’aime l’idée d’une technologie douce à associer à des choses de prime abord anodines pour raconter des histoires faites de petits riens, comme ces petites lampes pissenlits qui pourraient symboliser un nouvel éclairage sur le monde… »
Pour sublimer la réalité, cette candeur décorative puise son inspiration dans les microstructures invisibles d’une nature évanescente. Des structures filaires, quasi désincarnées, ne conservent que la trame des choses. Une architecture de l’essentiel qui désagrège le matérialisme frénétique de la surconsommation.
Pour Élizabeth Leriche la reprogrammation de l’époque passe par une diète, un retour à l’innocence débarrassé des agressions chromatiques et des surcharges ornementales. L’espace intérieur se purifie de tout ce qui l’encombre. « Grâce à des matériaux innovants et à des techniques douces, les formes s’allègent pour évacuer le trop plein de matérialité. Le moins remplace le plus. Plus qu’un effet de style, l’allègement des matières est un impératif motivé par l’économie des ressources. Le retour à l’essentiel renonce ainsi au superflu, mais pas poétique. La lampe Vapeur d’Inga Sempé, en Tyvek évoquant la texture du papier, diffuse de la rêverie à l’état pur. J’aime l’idée d’une technologie douce à associer à des choses de prime abord anodines pour raconter des histoires faites de petits riens, comme ces petites lampes pissenlits qui pourraient symboliser un nouvel éclairage sur le monde… »
Pour sublimer la réalité, cette candeur décorative puise son inspiration dans les microstructures invisibles d’une nature évanescente. Des structures filaires, quasi désincarnées, ne conservent que la trame des choses. Une architecture de l’essentiel qui désagrège le matérialisme frénétique de la surconsommation.




