Le cercle PEP et son fondateur Raymond Monedi propose l'établissement d'un salaire maximum.
Le "SMIC", a été une des plus grande invention sociale de la fin du siècle dernier. D'abord "SMIG", le "Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti", il est devenu dans un grand élan de générosité des Dirigeants de l'époque, le "SMIC", afin de prendre en compte la Croissance économique. Sauf que si la croissance a largement profité aux Gens d'en-haut, ceux d'en-bas n'ont eu, comme d'habitude, que des miettes. Il est en effet notoire aujourd'hui, que plus les riches s'enrichissent, plus les pauvres eux, s'appauvrissent ! A croire que ce sont vraiment bien les nantis qui pompent de plus en plus, la 'substantifique moelle' des ressources vitales de tous les paumés de la terre.
Quand on parle des Riches, on pense aussitôt aux grands patrons, aux spéculateurs, aux affairistes, qui sont, injustice oblige, de plus en plus nombreux, et dont il faudra bien, un 'Grand Soir', s'occuper ! Mais, entre les voleurs de haute volée, les grands patrons d'ENRON, de l'OREAL, les J.M. MESSIER et autres TCHURUK, et les malheureux SMICARDS., on passe trop facilement sous silence d'autres revenus pharaoniques tout aussi inadmissibles. Une certaine discrétion entoure en effet les salaires ' tout compris ' d'une multitude de hauts dirigeants, publics ou privés, de patrons, de cadres supérieurs, de conseillers financiers et autres, de grand commerçants, etc…Tous ces Champions du travail qui oeuvrent certes pour la richesse de la France, mais qui bien souvent ont des rémunérations par trop exagérées et qui n'ont pas conscience que pour pouvoir leur payer des salaires aussi élevés, les Entreprises doivent obligatoirement serrer, beaucoup trop, les bas-salaires. Sacrée erreur ! Car si, comme on le dit, la consommation est le moteur de l'économie, ce n'est pas en réduisant le casse croûte des travailleurs, que l'on vendra davantage de pain et de beurre.
Une telle liberté dans notre grille des salaires qui permet tous les débordements argentifères, tous les excès les plus injustes et les abus les plus léonins, est une aberration impensable ! Même dans la Nature la liberté totale n'existe pas ! Il n'est quand même pas normal qu'aujourd'hui des milliers et des milliers d'individus, honnêtes ou malhonnêtes, Champions du boulot ou Champions du culot, ou de la magouille, aient des revenus qui atteignent les hauts sommets de l'Himalaya, alors que des millions d'autres ont des salaires qui n'arrivent même pas au niveau de la Mer Morte !
L'impérative création du " SMAC ". Pour peu que l'on y réfléchisse, c'est à coup sûr l'absence totale de réglementations en haut de l'échelle des rémunérations, qui est le grand défaut rédhibitoire du Capitalisme ! Ce Capitalisme, qui sans cette énorme faille dans le système, serait le meilleur régime qui soit ! Alors pourquoi, après avoir jugé nécessaire de créer le SMIC, pour fixer une limite inférieure aux salaires, pourquoi n'imposerions nous pas une limite supérieure, le SMAC, à notre grille ?:
Le " SMAC ", le " Salaire Maximum Autorisé aux Champions "
Bien sûr, on l'aura deviné, le plus difficile dans cette proposition sera de définir les échelons supérieurs de cette grille et surtout son niveau Maximum, que personne, même le Super Champion de tous les Business, n'aurait le droit de dépasser !
Alors, 20, 30, 50, 100 fois, ……le "SMIC " ?
Allez, faites travailler vos neurones et répondez-nous en masse, comme la dernière fois.
Exemple : Quelqu'un nous a même proposé d'adopter des Sigles plus proches de la réalité :
Le "SMID" pour le Salaire Minimum Interprofessionnel des Dominés, et
Le "SMAD" pour le Salaire Maximum Autorisé des Dominateurs
BULLETIN DE LIAISON P.E.P. N° 9 - Décembre 2002
http://www.cerclepep.com/cercle/action/bultin09/buletin9.html#QU%27EN
Quand on parle des Riches, on pense aussitôt aux grands patrons, aux spéculateurs, aux affairistes, qui sont, injustice oblige, de plus en plus nombreux, et dont il faudra bien, un 'Grand Soir', s'occuper ! Mais, entre les voleurs de haute volée, les grands patrons d'ENRON, de l'OREAL, les J.M. MESSIER et autres TCHURUK, et les malheureux SMICARDS., on passe trop facilement sous silence d'autres revenus pharaoniques tout aussi inadmissibles. Une certaine discrétion entoure en effet les salaires ' tout compris ' d'une multitude de hauts dirigeants, publics ou privés, de patrons, de cadres supérieurs, de conseillers financiers et autres, de grand commerçants, etc…Tous ces Champions du travail qui oeuvrent certes pour la richesse de la France, mais qui bien souvent ont des rémunérations par trop exagérées et qui n'ont pas conscience que pour pouvoir leur payer des salaires aussi élevés, les Entreprises doivent obligatoirement serrer, beaucoup trop, les bas-salaires. Sacrée erreur ! Car si, comme on le dit, la consommation est le moteur de l'économie, ce n'est pas en réduisant le casse croûte des travailleurs, que l'on vendra davantage de pain et de beurre.
Une telle liberté dans notre grille des salaires qui permet tous les débordements argentifères, tous les excès les plus injustes et les abus les plus léonins, est une aberration impensable ! Même dans la Nature la liberté totale n'existe pas ! Il n'est quand même pas normal qu'aujourd'hui des milliers et des milliers d'individus, honnêtes ou malhonnêtes, Champions du boulot ou Champions du culot, ou de la magouille, aient des revenus qui atteignent les hauts sommets de l'Himalaya, alors que des millions d'autres ont des salaires qui n'arrivent même pas au niveau de la Mer Morte !
L'impérative création du " SMAC ". Pour peu que l'on y réfléchisse, c'est à coup sûr l'absence totale de réglementations en haut de l'échelle des rémunérations, qui est le grand défaut rédhibitoire du Capitalisme ! Ce Capitalisme, qui sans cette énorme faille dans le système, serait le meilleur régime qui soit ! Alors pourquoi, après avoir jugé nécessaire de créer le SMIC, pour fixer une limite inférieure aux salaires, pourquoi n'imposerions nous pas une limite supérieure, le SMAC, à notre grille ?:
Le " SMAC ", le " Salaire Maximum Autorisé aux Champions "
Bien sûr, on l'aura deviné, le plus difficile dans cette proposition sera de définir les échelons supérieurs de cette grille et surtout son niveau Maximum, que personne, même le Super Champion de tous les Business, n'aurait le droit de dépasser !
Alors, 20, 30, 50, 100 fois, ……le "SMIC " ?
Allez, faites travailler vos neurones et répondez-nous en masse, comme la dernière fois.
Exemple : Quelqu'un nous a même proposé d'adopter des Sigles plus proches de la réalité :
Le "SMID" pour le Salaire Minimum Interprofessionnel des Dominés, et
Le "SMAD" pour le Salaire Maximum Autorisé des Dominateurs
BULLETIN DE LIAISON P.E.P. N° 9 - Décembre 2002
http://www.cerclepep.com/cercle/action/bultin09/buletin9.html#QU%27EN
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propositions
Lue dans le Basler Magazin (10 janvier 1998), supplément hebdomadaire de la Basler Zeitung, cette proposition pour le moins originale, sous la plume d’Aldo Haesler.
« Si nous concevons le revenu minimum comme un correctif à la barbarie du marché, il serait alors logique de fixer un revenu maximum. Je renonce à exiger la restitution des gains scandaleux encaissés par les nouveaux parasites du cirque économique et du monde du spectacle, quand bien même ce qu’on observe aujourd’hui dans le capitalisme déchaîné d’obédience américaine s’apparente à une économie de pillage telle que l’a connue l’empire romain sur le déclin.
Limiter la barbarie
» Ainsi, parallèlement à un revenu minimum universel garantissant un minimum de dignité humaine, on pourrait exiger le plafonnement des plus hauts revenus, également pour sauvegarder la dignité humaine. Les brailleurs diront bien sûr que la proposition est irréalisable. Pourtant cette mesure procurerait des ressources financières non négligeables tout en neutralisant la barbarie de ce jeu à somme nulle et en étouffant dans l’œuf cette dangereuse tendance à exploiter le futur.
» Ces deux correctifs se conditionnent mutuellement, financièrement, structurellement et moralement. Pourtant le premier, précisément dans le capitalisme le plus impitoyable, répond à un besoin Ð la chute de nombreuses personnes dans la pauvreté absolue ; alors que l’autre profite de l’image du superflu, de la manne, des richesses du pays de cocagne.
» Ainsi celui qui exprimerait la revendication d’un revenu maximum passerait pour un méchant trouble-fête, un destructeur de rêves enfantins. Et, dans notre triste réalité, rien n’est plus indispensable que ces rêves d’abondance. Quoi ? Limiter les revenus à disons 25 000 francs ? Etes-vous devenu fou ? Que l’État doive soutenir les paresseux, passe encore, mais brimer ceux qui sont pleins de zèle et d’ambition ! N’est-ce pas là l’idée d’un esprit dérangé ? N’est-ce pas là pure subversion dans un État à l’agonie ?
» Pourtant, tout comme le revenu minimum pourrait corriger les abus d’un système social peu respectueux de la dignité humaine, le revenu maximum serait un correctif des énormes privilèges précisément obtenus au mépris de la dignité humaine. Vu sous cet angle, revenu minimum et revenu maximum se complètent. Ce qui ne simplifie pas pour autant cette revendication ».
trad. DP
Domaine public, 12 février 1998
Limiter la barbarie
» Ainsi, parallèlement à un revenu minimum universel garantissant un minimum de dignité humaine, on pourrait exiger le plafonnement des plus hauts revenus, également pour sauvegarder la dignité humaine. Les brailleurs diront bien sûr que la proposition est irréalisable. Pourtant cette mesure procurerait des ressources financières non négligeables tout en neutralisant la barbarie de ce jeu à somme nulle et en étouffant dans l’œuf cette dangereuse tendance à exploiter le futur.
» Ces deux correctifs se conditionnent mutuellement, financièrement, structurellement et moralement. Pourtant le premier, précisément dans le capitalisme le plus impitoyable, répond à un besoin Ð la chute de nombreuses personnes dans la pauvreté absolue ; alors que l’autre profite de l’image du superflu, de la manne, des richesses du pays de cocagne.
» Ainsi celui qui exprimerait la revendication d’un revenu maximum passerait pour un méchant trouble-fête, un destructeur de rêves enfantins. Et, dans notre triste réalité, rien n’est plus indispensable que ces rêves d’abondance. Quoi ? Limiter les revenus à disons 25 000 francs ? Etes-vous devenu fou ? Que l’État doive soutenir les paresseux, passe encore, mais brimer ceux qui sont pleins de zèle et d’ambition ! N’est-ce pas là l’idée d’un esprit dérangé ? N’est-ce pas là pure subversion dans un État à l’agonie ?
» Pourtant, tout comme le revenu minimum pourrait corriger les abus d’un système social peu respectueux de la dignité humaine, le revenu maximum serait un correctif des énormes privilèges précisément obtenus au mépris de la dignité humaine. Vu sous cet angle, revenu minimum et revenu maximum se complètent. Ce qui ne simplifie pas pour autant cette revendication ».
trad. DP
Domaine public, 12 février 1998
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