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L'Air du Temps

SUR LES CHEMINS DE LA COULEUR

Par Barbara Poirette

Les couleurs et leur maitrise sont-elles une science ? C’est à croire tant elles nous semblent parfois si difficile à atteindre. Et de les rêver en couleur, nos intérieurs finissent bien souvent retranchés derrière un blanc sans risque ou une audace maitrisée dans la neutralité d’un beige sage. Mais progressivement, la couleur fait son chemin jusqu’à conquérir la page blanche de nos murs…



SUR LES CHEMINS DE LA COULEUR
Il est convenu de dire que la couleur obéit à des règles de savoir accorder et s’entoure de symboliques. Mais il suffit de changer de région, de pays ou de continent et de confronter nos idées reçues à d’autres cultures pour vérifier combien nos vérités sur les couleurs et leurs accords sont très relatives. A cela s’ajoute l’effet des styles et des tendances qui, se succédant, font évoluer nos goûts. Sur ce point encore, les désaccords d’hier ne se vérifient plus aujourd’hui. Les goûts et les couleurs échappent donc au conformisme et comme de toute façon nous aurons toujours le mauvais goût de quelqu’un, autant se faire plaisir ! Avec un zeste d’imagination, un peu de recherche, deux doigts de réflexion et quelques tests en situation, la vie en couleur est à portée de main.
| Ci-dessus. Dans un décor à dominante neutre, appuyé par un parquet en chêne massif gris délavé (Didier Cabuy), la couleur apparaît éclatante et dynamise à sa multiplication l’atmosphère de la pièce.

LES COULEURS DE LA COULEUR

SUR LES CHEMINS DE LA COULEUR
Aimer le bleu ou une autre couleur est certes un bon point de départ, mais rien n’est plus différent d’un bleu qu’un autre bleu. La couleur donne le point de départ, reste à rencontrer toute la famille ! De l’outremer à un cobalt pâle en passant par un ambigüe turquoise, ils sont nombreux à pouvoir plaire ou déplaire. Il en va de même pour le jaune, du paille au safran, pour le orange d’un vif 70’s aux tonalités plus éteintes de terre cuite en passant par les saumonés, pour le violet capable de revêtir des accents froids ou chaud selon que le bleu ou le magenta s’y trouvent majoritaires ou encore du vert qui passe de l’acidité d’un vert citronné à l’ombre d’un sapin en passant par la tendresse d’un vert pousse…
| Ci-contre. La couleur peut se faire accessoire et néanmoins remarquable, dans le coup d’éclat apporté par un tapis par exemple (Hilton McConnico pour Toulemonde Bochart).

« Il est aussi possible de travailler la couleur à travers les aspects, les touchés, les reflets, les matières. Une peinture mate, poudrée ne renverra pas la lumière de la même manière qu’une peinture brillante ou qu’une laque. C’est une autre approche de la couleur qui peut être incarnée par la peinture comme par les matériaux et les matières » souligne Delphine Caron, chargée de communication chez Tollens. Quant à la lassitude, elle est un risque, qui s’éloigne à mesure que l’on choisi la couleur pour soi et non sous l’influence d’un effet de mode. Le chocolat, le violet, le rouge, le orange… Si belles soient elles, ces couleurs ne s’accordent pas pour autant à votre goût, votre style ou à la pièce. La couleur se choisie par affinité et par élimination.

20 Juin 2009



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