LE SENS DES VOLUMES
Les projets se succèdent et bientôt Pierre Gagnaire compte parmi les fidèles avec un premier restaurant. Mais Christian Ghion reste homme de paradoxe. « Je ne me considère pas comme un très bon architecte d’intérieur. Certaines réalisations d’architecture ou d’architecture intérieure me laissent stupéfait. Ce que j’imagine n’atteint jamais une telle puissance. Je fais un travail intelligent, cohérent sur l’espace, je donne des intentions, mais la théâtralisation de l’espace ne m’est pas intuitive. Nous avons tous des prédispositions. Patrick Nadeau ressentait l’espace, moi il faut que je le décrypte. Je n’ai pas ce problème avec le design d’objet qui m’est spontané ».
| De Paris (ci-dessus) à Londres (ci-contre), les boutiques de Jean-Charles de Castelbajac se laissent visiter par Christian Ghion.
Les projets d’architecture intérieure et à plus forte raison lorsqu’ils se passent à l’étranger, sont des projets très lourds à gérer, en temps, en énergie… « C’est très prenant, même si je n’assiste pas à toutes les réunions de chantier lorsque le projet se situe à Dubaï ou à Tokyo. Un projet c’est 90 % de labeur et de difficultés et 10 % de pur plaisir, lorsque l’on pose les idées, au moment de l’inauguration, lorsque le résultat est là devant soi et qu’il prend vie. L’inauguration du restaurant de Pierre Gagnaire à Tokyo était un grand moment de plaisir et l’aboutissement de une à deux années de travail ».
Accaparé par l’architecture intérieure, les volumes du meuble, de l’objet, du luminaire lui manque. « A chaque fois que je pense en avoir terminé avec d’architecture intérieure, je suis sollicité pour un projet que je considère ne pas pouvoir refuser. Pierre Gagnaire est pour moi un monstre sacré, j’étais enchanté qu’il me propose de faire son restaurant gastronomique à Tokyo, puis son Café et sa Pâtisserie. Entre temps nous avions également fait son restaurant Gaya à Paris ». Convaincu de pouvoir revenir au design, c’est Pierre Gagnaire qui l’en détournera le temps d’un nouveau projet et de l’ouverture de son restaurant Reflets à Dubaï. « L’architecture intérieure me consume, mais je vis des expériences passionnantes. C’est aussi un plaisir incroyable que de découvrir de tels endroits et dans d’aussi bonnes conditions ».
Les projets d’architecture intérieure et à plus forte raison lorsqu’ils se passent à l’étranger, sont des projets très lourds à gérer, en temps, en énergie… « C’est très prenant, même si je n’assiste pas à toutes les réunions de chantier lorsque le projet se situe à Dubaï ou à Tokyo. Un projet c’est 90 % de labeur et de difficultés et 10 % de pur plaisir, lorsque l’on pose les idées, au moment de l’inauguration, lorsque le résultat est là devant soi et qu’il prend vie. L’inauguration du restaurant de Pierre Gagnaire à Tokyo était un grand moment de plaisir et l’aboutissement de une à deux années de travail ».
Accaparé par l’architecture intérieure, les volumes du meuble, de l’objet, du luminaire lui manque. « A chaque fois que je pense en avoir terminé avec d’architecture intérieure, je suis sollicité pour un projet que je considère ne pas pouvoir refuser. Pierre Gagnaire est pour moi un monstre sacré, j’étais enchanté qu’il me propose de faire son restaurant gastronomique à Tokyo, puis son Café et sa Pâtisserie. Entre temps nous avions également fait son restaurant Gaya à Paris ». Convaincu de pouvoir revenir au design, c’est Pierre Gagnaire qui l’en détournera le temps d’un nouveau projet et de l’ouverture de son restaurant Reflets à Dubaï. « L’architecture intérieure me consume, mais je vis des expériences passionnantes. C’est aussi un plaisir incroyable que de découvrir de tels endroits et dans d’aussi bonnes conditions ».




