Compliance with neuromuscular training and anterior cruciate ligament injury risk reduction in female athletes: a meta-analysis [with consumer summary]
Sugimoto D, Myer GD, Bush HM, Klugman MF, Medina McKeon JM, Hewett TE
Journal of Athletic Training 2012 Nov-Dec;47(6):714-723


Adhésion thérapeutique à l’entraînement neuromusculaire et diminution du risque de blessure du ligament croisé antérieur chez l’athlète féminin : une méta-analyse
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Il n’existe pas de consensus sur l’influence de l'adhésion thérapeutique à des programmes d’entraînement neuromusculaire sur la diminution des risques de blessure du ligament croisé antérieur (LCA).

OBJECTIF
Passer en revue de manière systématique et synthétiser la littérature publiée pour déterminer si l'adhésion thérapeutique à l’entraînement neuromusculaire est associé à une diminution de l'incidence des blessures du LCA chez les jeunes athlètes féminines.

SOURCES DES DONNÉES
Nous avons recherché dans PubMed, SPORTDiscus, CINAHL, et MEDLINE les articles publiés entre 1995 et 2010 en utilisant les mots-clés prévention ligament croisé antérieur, prévention LCA, prévention genou, prévention prospective du genou, entraînement neuromusculaire, et intervention neuromusculaire.

SÉLECTION DES ÉTUDES
Les critères d’inclusion exigeaient (1) que le nombre de lésions du LCA ait été rapporté, (2) qu'un programme d’entraînement neuromusculaire ait été utilisé, (3) que les femmes aient été incluses en tant que participantes, (4) que le schéma d'étude ait été prospectif et contrôlé, et (5) que les données d'adhésion thérapeutique au programme d’entraînement neuromusculaire aient été fournies.

EXTRACTIONS DES DONNÉES
Les données extraites incluaient le nombre de lésions du LCA, le nombre total de participants par groupe, la durée de la période d’observation, le nombre de participants ayant achevé chaque session, le nombre de sessions terminées par toute une équipe, et le nombre de sessions au total. L'assiduité a été calculée comme le nombre de participants ayant rempli chaque session converti en un pourcentage du nombre total de participants. L'achèvement de l’intervention a été calculée comme le nombre de séances effectuées par toute une équipe converti en un pourcentage du nombre total de sessions d’entraînement. Ces données ont été utilisées pour calculer le taux global d'adhésion thérapeutique.

SYNTHÈSE DES DONNÉES
Six des 205 études identifiées ont été incluses. Le taux d’incidence de blessure du LCA était plus faible dans les études avec des taux élevés d'adhésion thérapeutique à l’entraînement neuromusculaire que dans les études avec de faibles taux d'adhésion (rapport des taux d’incidence de 0,27 (intervalle de confiance à 95% de 0,07 à 0,80)). L’analyse des tertiles indiquait que les taux d’incidence de blessures du LCA étaient plus faibles dans les études avec des taux d'adhésion élevés que dans les études avec des taux d'adhésion modérés et faibles ( rapport des taux d’incidence de 0,18 (intervalle de confiance à 95% de 0,02 à 0,77)).

CONCLUSION
Une potentielle relation dose-réponse inversée existe entre l'adhésion à l’entraînement neuromusculaire et la fréquence des blessure du LCA. Participer et achever des sessions neuromusculaires recommandées semble être un facteur important pour prévenir les blessures du LCA.

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The effects of rest and treatment following sport-related concussion: a systematic review of the literature
Schneider KJ, Iverson GL, Emery CA, McCrory P, Herring SA, Meeuwisse WH
British Journal of Sports Medicine 2013 Apr;47(5):304-307


Les effets du repos et du traitement après une commotion liée au sport : une revue systématique de la littérature
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Évaluer les preuves du repos, du traitement et de la réadaptation après une commotion liée au sport (CLS).

SOURCES DES DONNÉES
PubMed, CINAHL, PsychInfo, Cochrane Controlled Trials Registers, Health STAR, Sport Discus, EMBASE, Web of Science et ProQuest.

SÉLECTION DES ÉTUDES
Les articles ont été inclus s’ils répondaient aux critères suivants : correspondant à la recherche d’origine, rapportant la CLS comme une source de blessure, évaluant les effets du repos ou du traitement.

EXTRACTION DES DONNÉES
Schéma d'étude, participants, traitement, critères d'évaluation et principales conclusions.

SYNTHÈSE DES DONNÉES
3 études répondaient aux critères d’inclusions pour évaluer les effets du repos et 12 pour évaluer ceux du traitement. Les exercices en aérobie à faible intensité peuvent être bénéfiques.

CONCLUSION
Les preuves actuelles évaluant les effets du repos et du traitement après une CLS sont éparses. Une période initiale de repos peut être bénéfique. Un faible niveau d’exercice et une kinésithérapie multimodale peuvent être bénéfiques pour les personnes mettant plus de temps à récupérer. Il y a un besoin important d'études de haut niveau pour évaluer les effets du repos et du traitement après une CLS.

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Could targeted exercise programmes prevent lower limb injury in community Australian football?
Andrew N, Gabbe BJ, Cook J, Lloyd DG, Donnelly CJ, Nash C, Finch CF
Sports Medicine 2013 Aug;43(8):751-763


Est-ce que des programmes d’exercices ciblés pourraient prévenir les blessures aux membres inférieurs dans le football australien amateur?
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Le football australien est un sport populaire en Australie, à la fois au niveau amateur et professionnel. Il s'agit d'un sport de contact à grande vitesse avec une incidence plus élevée de blessures traitées médicalement en comparaison avec la plupart des autres sports collectifs. Les blessures aux ischio-jambiers, les lésions ligamentaires du genou ou de la cheville, les blessures à la hanche ou à l'aine et les tendinopathies sont particulièrement fréquentes et se traduisent souvent par une perte de temps considérable dans la pratique du sport. Par conséquent, la prévention des blessures des membres inférieurs est une priorité pour les organisations de football australien amateur et professionnel. Il existe une littérature considérable sur les programmes d'exercices visant à réduire les blessures aux membres inférieurs dans le football australien et d’autres sports liés à la course. La qualité et les résultats de ces études ont considérablement varié, mais indiquent que les protocoles d'exercices pourraient être un moyen efficace de prévenir les blessures aux membres inférieurs. Malgré cela, les évaluations systématiques et de haute qualité de ces données sont limitées.

OBJECTIFS
Le but de cette revue de la littérature est d'évaluer systématiquement les éléments de preuve sur les bénéfices des protocoles d'exercices de prévention des blessures des membres inférieurs visant à réduire les blessures graves des membres inférieurs les plus fréquentes dans le football australien.

MÉTHODES


Le registre central Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL), le registre spécialisé du groupe Cochrane sur les articulations et les traumatismes musculaires, MEDLINE et d'autres bases de données électroniques ont été consultés, de Janvier 1990 à Décembre 2010. Les articles rapportant les résultats d'essais contrôlés randomisés (ECRs), d'essais quasi-randomisés, d’études de cohorte et d’études cas-témoin ont été extraits. Les critères d’évaluation principaux étaient la réduction de la blessure ou l'identification et/ou modification du facteur de risque. Les critères d’évaluation secondaires étaient l’adhérence aux interventions testées, la sévérité de la blessure et les effets indésirables tels que des blessures secondaires et des douleurs musculaires. La qualité méthodologique des papiers extraits a été évaluée et les résultats ont été collectés.

RÉSULTATS
Quarante-sept références ont été identifiées et passées en revue, parmi lesquelles 18 étaient liées à des blessures aux ischio-jambiers, huit à une lésion ligamentaire au genou ou à la cheville, cinq à des blessures au tendon et quatre à des blessures à la hanche ou à l'aine. Douze autres études ciblaient les blessures aux membres inférieurs de façon générale. La plupart (n=27 [ 57 % ]) étaient des études observationnelles, étudiant les facteurs de risque des blessures. Vingt rapportaient les résultats d’études interventionnelles. Parmi celles-ci, 15 étaient des études d'efficacité rapportant les effets d'une intervention sur la réduction des taux de blessures, quatre étaient des interventions biomécaniques dans lesquelles l'impact de l'intervention sur un facteur de risque de blessure connu était évalué et une rapportait les changements sur les facteurs de risque des blessures de même que sur les taux de blessures. La force de la base des preuves pour les programmes d'exercice pour la prévention des blessures des membres inférieurs a été jugée limitée, principalement en raison des méthodes de recherche employées, de la faible adhérence des participants à l'étude aux interventions et du manque de puissance statistique. Des preuves limitées obtenues à partir d'un petit nombre d'ECRs suggèrent que les exercices de contrôle et d’équilibre peuvent être efficaces dans la prévention des lésions ligamentaires de cheville et qu'un programme impliquant une combinaison d'exercices de contrôle et d’équilibre, de travail excentrique des ischio-jambiers, d'exercices de pliométrie et de renforcement musculaire pourrait être efficace dans la prévention des blessures de l'ensemble du membre inférieur.

CONCLUSIONS
Dans l'ensemble, les preuves sur l’efficacité des programmes d’exercices comme stratégie de prévention des blessures des membres inférieures sont principalement restreintes aux études qui portent sur les mécanismes et l'étiologie de ces blessures. Les résultats de cette étude mettent en évidence la nécessité de développer et de tester des interventions par des essais sur population bien menés avec un accent mis sur la compréhension et l’adhérence au traitement et, ainsi, sur l'efficacité des interventions. Les résultats de cette revue peuvent renseigner sur le développement des composants d'un futur protocole d'exercices pour la prévention des blessures du membre inférieur dans le football australien à niveau amateur.

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How effective are exercise-based injury prevention programmes for soccer players? A systematic review
van Beijsterveldt AMC, van der Horst N, van de Port IGL, Backx FJG
Sports Medicine 2013 Apr;43(4):257-265


Quelle est l’efficacité des programmes de prévention des blessures basés sur les exercices chez les footballeurs? Une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L’incidence des blessures au football est parmi les plus élevées en sport. Malgré ce fort taux, il n’y a pas assez de preuves disponibles sur l’efficacité des programmes d'entraînement préventifs sur l’incidence des blessures.

OBJECTIF
Etudier de façon systématique les preuves sur les programmes d’entraînement préventifs basés sur les exercices afin de réduire l’incidence des blessures au football.

SOURCES DE DONNÉES
Les bases de données EMBASE/MEDLINE, PubMed, CINAHL, le Registre Central Cochrane des essais contrôlés, PEDro et SPORTDiscus ont été analysées pour retenir les articles pertinents, depuis leur création jusqu'au 20 décembre 2011. La qualité méthodologique des études incluses a été évaluée en utilisant l'échelle PEDro.

SÉLECTION DES ETUDES
Les critères d'inclusion pour cette revue étaient (1) essais contrôlés randomisés ou essais cliniques contrôlés ; (2) le critère dévaluation principal de l'étude est le nombre de blessures au football et/ou l'incidence des blessures; (3) une intervention se concentrant sur un programme d’entraînement préventif, incluant une série d'exercices visant à améliorer la force, la coordination, la souplesse ou l'agilité; et (4) un échantillon d’étude de joueurs de football (aucune restriction concernant le niveau de jeu, l’âge ou le sexe). Les critères d’exclusions étaient : (1) le texte complet de l'article n'était pas disponible ; (2) l'article n'était pas publié en anglais, en allemand ou en néerlandais ; et (3) l’essai et/ou le programme d’entraînement concerne uniquement des blessures spécifiques et/ou articulations spécifiques. Pour comparer les effets des différentes interventions, nous avons calculé le rapport de taux d'incidence (IRR) pour chaque étude.

RÉSULTATS
Six études impliquant un total de 6099 participants ont rempli les critères d'inclusion. Les résultats de ces études étaient contradictoires. Deux des six études (une de haute qualité et une de qualité modérée) rapportaient une réduction statistique significative concernant leur critère d'évaluation principal, à savoir les blessures en général. Quatre des six études décrivaient un effet préventif global (IRR<1), bien que l'effet d'une étude n'était pas statistiquement significatif. Les trois études qui décrivaient un effet préventif significatif étaient de haute, modérée et basse qualité.

CONCLUSIONS
Des résultats contradictoires ont été trouvés sur l'efficacité des programmes basés sur les exercices pour prévenir les blessures au football. Parmi les raisons de ces résultats contradictoires, on peut citer des échantillons d'étude différents (en termes de sexe et de type de football) dans les études incluses, les différences entre les programmes d'intervention mis en place (en terme de contenu, de fréquence d'entraînement et de durée) et la conformité avec le programme. Des études de haute qualité étudiant le meilleur type et l'intensité d'exercices dans un programme d'entraînement générique sont nécessaires pour réduire l'incidence des blessures au football de manière efficace.

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A comparative study of meniscectomy and nonoperative treatment for degenerative horizontal tears of the medial meniscus
Yim J-H, Seon J-K, Song E-K, Choi J-I, Kim M-C, Lee K-B, Seo H-Y
The American Journal Of Sports Medecine 2013 Jul; 41 (7) : 1565-1570


Étude comparative entre méniscectomie et traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 7/10.

CONTEXTE
L'intérêt du traitement chirurgical d' une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial reste une question qui fait débat.

HYPOTHÈSE
Les résultats cliniques d’une méniscectomie par arthroscopie seraient meilleurs que ceux d’un traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial.

MÉTHODES
Un total de 102 patients avec une douleur au genou et une déchirure horizontale dégénérative de la corne postérieure du ménisque médial diagnostiquée par imagerie par résonance magnétique (IRM) ont été inclus dans cette étude entre janvier 2007 et juillet 2009.
L’étude comprend 81 femmes et 21 hommes avec une moyenne d’âge de 53,8 ans (entre 43 et 62 ans).50 patients ayant subi une méniscectomie par arthroscopie (groupe opéré), et 52 patients ayant subi un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement (groupe non opéré).
Les résultats fonctionnels ont été comparés grâce à une échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur, le Lysholm knee score et le Tegner activity scale; ainsi que par une évaluation subjective de la douleur du genou du patient et de son niveau de satisfaction.
Les radios ont été interprétées grâce à la classification de Kellgren-Lawrence qui permet d’évaluer le stade de l’arthrose.

RÉSULTATS
A l’issue des résultats cliniques, la méniscectomie n’a pas montré plus d’améliorations fonctionnelles que le traitement non opératoire.
A la fin du suivi:
- les moyennes de l’EVA ont été de 1,8 (entre 1 et 5) pour le groupe opéré et 1,7 (entre 1 et 4) pour le groupe non opéré (p=0,675)
- les moyennes du Lysholm knee score après 2 ans ont été de 83,2 (entre 52 et 100) et 84,3 (entre 58 et 100) respectivement dans les groupes opéré et non opéré (p=0,237)
- par addition, les moyennes du Tegner activity scale et du score subjectif sur le ressenti n’ont pas été significativement différentes entre les 2 groupes.
Alors qu’initialement la plupart des patients présentaient d’intenses douleurs mécaniques au genou, les 2 groupes rapportent un soulagement du genou, une amélioration fonctionnelle du genou et un meilleur ressenti (P < 0.05 pour toutes les valeurs).
2 patients dans le groupe opéré et 3 dans le groupe non opéré présentant un Kellgren-Lawrence de grade 1 sont évalués à un grade 2 après 2 ans.

CONCLUSION
Il n’y a pas eu de différences significatives entre une méniscectomie sous arthroscopie et un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement en terme de soulagement du genou, d’amélioration fonctionnelle, ou d’augmentation du ressenti des patients après 2 ans.

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Treatment for insertional Achilles tendinopathy : a systematic review
Wiegerinck JI, Kerkhoffs GM, van Sterkenburg MN, Sierevelt IN, van Dijk CN
Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy 2013 Jun;21(6):1345-1355


Traitement de la tendinopathie d'insertion d’Achille : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Réaliser des recherches systématiques et analyser des résultats de traitements chirurgicaux et non chirurgicaux pour des tendinopathies d’insertion du tendon d’Achille.

MÉTHODES
Une revue systématique de la littérature structurée a été effectuée afin d'identifier les études thérapeutiques chirurgicales et non chirurgicales basées sur une population de dix adultes ou plus présentant une tendinopathie d’insertion d’Achille. MEDLINE, CINAHL, EMBASE (Classique) et la base de données d'essais contrôlés Cochrane (de 1945 à mars 2011) ont été examinés. Le score méthodologique de Coleman a été utilisé pour évaluer la qualité des articles inclus, et ceux-ci ont été analysés en insistant sur le changement du score de la douleur, la satisfaction du patient et le taux de complication.

RÉSULTATS
Des 451 résumés examinés, 14 essais répondaient à nos critères d'inclusion évaluant 452 procédures sur 433 patients. Cinq techniques chirurgicales ont été évaluées ; toutes obtenaient une bonne satisfaction des patients (moyenne 89 %). Le taux de complication différait beaucoup suivant les techniques. Deux études évaluaient les infiltrations montrant une diminution significative de la douleur sur l'échelle visuelle analogique (EVA). Les exercices excentriques ont montré une diminution significative de la douleur sur l’EVA, mais un grand groupe de patients était insatisfait. La thérapie par ondes de choc extracorporelles (TOCE) était supérieure au groupe témoin et au traitement par exercices excentriques. Une étude a évalué le laser CO2, TECAR et les cryoultrasons, tous montraient une diminution significative de la douleur à l’EVA.

CONCLUSIONS
En dépit des différences sur les critères d'évaluation et les taux de complication, la satisfaction des patients est élevée dans toutes les études sur les traitements chirurgicaux. Il n'est pas possible de tirer des conclusions concernant le meilleur traitement chirurgical pour la tendinopathie d’insertion du tendon d’Achille. La TOCE semble efficace pour des patients présentant une tendinopathie d’insertion d’Achille non calcifiante. Bien que les deux types d'exercices excentriques aient abouti à une diminution du score de la douleur sur l’EVA, les exercices excentriques dans toutes les amplitudes ont montré une faible satisfaction des patients comparés aux exercices au sol et d'autres modalités de traitements conservateurs.

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Comparison between extracorporeal shockwave therapy, placebo ESWT and endoscopic plantar fasciotomy for the treatment of chronic plantar heel pain in the athlete
Saxena A, Fournier M, Gerdesmeyer L, Gollwitzer H
Muscles, Ligaments and Tendons Journal 2012 Oct-Dec;2(4):312-316


Comparaison entre thérapie par ondes de choc extracorporelles (ESWT), ESWT placebo et aponévrotomie plantaire par endoscopie dans le traitement de la douleur chronique du talon chez l'athlète
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro: 6/10.

La fasciite plantaire (ou aponévrosite plantaire) peut être une maladie chronique affectant la condition physique des athlètes de tous niveaux
Le but de cette étude est de comparer les résultats de diffférents traitements de la fasciite plantaire chez les athlètes: thérapie par ondes de choc extracorporelles localisées (ESWT) et chirurgie d'aponévrotomie plantaire par endoscopie (EPF).

Un total de 37 patients éligibles ont été inscrits dans l'étude entre Mai 2006 et Décembre 2008 dans une seule institution.
Les patients ont été inscrits pour certains dans le groupe chirurgical ou pour d'autres dans le groupe ESWT qui incluait un placebo contrôlé, groupe randomisé (P-ESWT). Les évaluations échelles de douleur VAS (score visuel analogique) et scores de Roles et Maudlsey (RM) ont été enregistrés et comparés entre les trois groupes, en pré et post-intervention.
Le retour des patients à l’entrainement a été aussi renseigné.

Les résultats ont montrés une amélioration des statistiques à l’intérieur des groupes ESWT et EPF pour les scores VAS & RM, le groupe EPF ayant significativement de meilleurs résultats que les groupes ESWT et P-ESWT.
Les patients ayant suivi la thérapie par ondes de choc extracorporelles localisées (ESWT) ont été capables de continuer leur entrainement, alors que les patients ayant suivi le traitement EPF ont été capables de retourner à l’entrainement dans une moyenne de 2,8 mois.

En conclusion, EPF et ESWT sont deux formes efficaces de traitements pour les fasciites plantaires chroniques ; la chirurgie d'aponévrotomie plantaire par endoscopie (EPF) a des résultats supérieurs mais le traitement par ESWT pourrait être préférable puisque les athlètes peuvent rester actifs pendant le traitement.

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Étude complète en accès libre

Low-level laser therapy in ankle sprains: a randomized clinical trial
de Bie RA, de Vet HC, Lenssen TF, van den Wildenberg FA, Kootstra G, Knipschild PG
Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 1998 Nov;79(11):1415-1420


Thérapie par laser de faible intensité dans les entorses de cheville: un essai clinique randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique selon l’échelle de PEDro: 9/10

OBJECTIF
Pour tester l'efficacité de la thérapie par laser de faible intensité sur les entorses latérales de cheville comme complément à un traitement standardisé, un essai a été mené dans lequel ont été comparées les thérapies avec laser à forte intensité (5J/cm2), laser à faible intensité (0.5J/cm2 ), et laser placebo (0J/cm2) au niveau de la peau.

MODÈLE
Essai clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle, avec un suivi de 1 an. Les patients, les thérapeutes, les évaluateurs et analystes étaient en aveugle par rapport à l'allocation des traitements.

CONTEXTE
Un service de soins ambulatoires.

PATIENTS
Après un consentement éclairé et à la vérification des critères d'exclusion, 217 patients avec une entorse latérale de cheville aiguë ont été randomisés en trois groupes du 1er Septembre 1993 au 31 Décembre 1995.

TRAITEMENTS
Douze traitements par thérapie laser à 904 nm de 4 semaines ont été utilisés comme traitement complémentaire à un traitement standard de 4 semaines par orthèse combiné à des exercices standardisés à domicile et des conseils. Le dispositif de traitement au laser utilisé était un laser Ga-As 904 nm, avec une puissance maximale de 25 watts et 5000 ou 500 Hz de fréquence, une durée d'impulsion de 200 nsec, et une surface d'irradiation de 1 cm².

PRINCIPAUX CRITÈRES D’ÉVALUATION
La douleur et la fonction rapportées par le patient.

RÉSULTATS
Une analyse en intention de traiter des résultats à court terme n'a pas montré de différence statistiquement significative sur les principaux critères d'évaluation, douleur (p = 0,41), bien que le groupe placebo ait montré légèrement moins de douleur. La fonction était significativement meilleure dans le groupe placebo à 10 jours (p = 0,01) et 14 jours (p = 0,03) après la randomisation. Le groupe placebo était également significativement plus performant les jours de congé maladie (p = 0,02) et sur certains points d'obstacles dans les activités de la vie quotidienne et la douleur à la pression, ainsi que pour la récupération subjective (p = 0,05). L'analyse en intention de traiter a montré que le total des jours d'absentéisme au travail et au sport étaient remarquablement plus faibles dans le groupe placebo que dans les groupes laser, allant respectivement de 3,7 à 5,3 et de 6 à 8 jours. Le nombre total de rechutes à 1 an dans le groupe laser à faible intensité (n = 22) était significativement plus élevé (p = 0,04) que dans les deux autres groupes (forte intensité, n = 13; placebo, n = 13). L’analyse de sous-groupe pour corriger les facteurs de confusions possibles n'a pas modifié ces résultats.

CONCLUSIONS
Ni la thérapie au laser de forte intensité ni celle de faible intensité est efficace dans le traitement des entorses latérales de cheville.

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Effective orthotic therapy for the painful cavus foot: a randomized controlled trial
Burns J, Crosbie J, Ouvrier R, Hunt A
Journal of the American Podiatric Medical Association 2006 May-Jun;96(3):205-211


Thérapie efficace par orthèse pour le pied creux douloureux: un essai contrôlé randomisé
Essai contrôle randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro 9/10.

CONTEXTE
Les patients ayant un pied creux ou très arqué ont fréquemment des douleurs au pied, ce qui peut conduire à une limitation significative de la fonction. Les orthèses plantaires sur mesure sont largement prescrites pour traiter la douleur du pied creux. Cependant, il n’existe aucune recommandation claire pour leur construction, et il y a peu de preuves de leur efficacité.

OBJECTIF
Dans une étude randomisée, en simple aveugle, et contrôlée par placebo, l'effet des orthèses plantaires sur mesure sur la douleur au pied, la fonction, la qualité de vie, et la pression plantaire en charge chez les personnes avec un type de pied creux a été étudiée.

METHODE
Cent cinquante-quatre participants souffrant de douleurs chroniques musculo-squelettiques aux pieds et avec des pieds creux de manière bilatérale ont été assignés au hasard soit au groupe recevant un traitement avec orthèses plantaires sur mesure (n = 75) soit au groupe témoin recevant de simples semelles intérieures placebo (n = 79).

RESULTATS
A 3 mois, 99% des participants ont fourni les données de suivi à l'aide du questionnaire d'état de santé du pied (Foot Health Status Questionnaire). Les scores de douleur aux pieds ont été plus améliorés avec les orthèses plantaires sur mesure qu'avec les contrôles (différence de 8,3 points, intervalle de confiance à 95% [IC] de 1,2 à 15,3 points, p = 0,022). Les scores de fonction ont également été plus améliorés avec les orthèses plantaires sur mesure que les contrôles (différence de 9,5 points, 95% IC de 2,9 à 16,1 points, p = 0,005). Les données sur la qualité de vie sont en faveur des orthèses plantaires sur mesure, bien que les différences n’étaient statistiquement significatives que pour le fonctionnement physique (différence de 7,0 points, 95% IC 1.9 à 12.1 points, p = 0,008). La pression plantaire a été considérablement plus améliorée avec les orthèses plantaires sur mesure qu'avec les contrôles pour toutes les régions du pied (différence -3.0 Ns/cm2; 95% IC -3,7 à -2,4 Ns/cm2, p <0,001).

CONCLUSION
En conclusion, les orthèses plantaires sur mesure sont plus efficaces que les contrôles dans le traitement de la douleur du pied creux et des limitations de fonction associées.

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Etude complète en accès libre

Iliotibial band syndrome in runners: a systematic review
van der Worp MP, van der Horst N, de Wijer A, Backx FJG, Nijhuis-van der Sanden MWG
Sports Medicine 2012 Nov;42(11):969-992


Syndrome de la bandelette ilio-tibiale ​chez les coureurs : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La popularité de la course à pied se développe de plus en plus​ et, à mesure que la participation augmente, l'incidence des pathologies liées à la course à pied va également progresser. Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale (SBIT) est la pathologie la plus commun​e​ de la face latérale du genou chez les coureurs, avec une incidence ​estimée entre 5% et 14%. Afin de faciliter la prise en charge fondée sur les preuves d​u SBIT chez les coureurs, il est nécessaire d'avoir plus de connaissances sur l'étiologie, le diagnostic et le traitement de cette pathologie.

OBJECTIF
Cet article fournit un​e revue systématique de la littérature sur l'étiologie, le diagnostic et le traitement du SBIT chez les coureurs.

STRATÉGIE DE RECHERCHE
Les recherches ont été effectuées sur la Cochrane Library​, MEDLINE, EMBASE, CINAHL, Web ​of Science, et les​ listes de références pour obtenir les articles pertinents.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les revues systématiques, les essais cliniques ou les études observationnelles impliquant d​es coureurs adultes (​âge​>18ans)​se concentrant​ sur l'étiologie, le diagnostic et/ou le traitement d​u SBIT ont été inclus, tandis que les articles non rédigés en anglais, français, ​allemand ou​ néerlandais ont été exclus.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux ​relecteurs ont indépendamment examiné les résultats de ​la recherche, ​évalué la qualité méthodologique et extrait​ les données. La somme de toutes les évaluations positives divisée par le score maximum ​donnait le score ​de qualité en pourcentage (​QS). Seules les études ​avec un QS supérieur à 60% ont été inclus dans l'analyse. Les données suivantes ont été extraites : modèle de l'étude; nombre et caractéristiques des participants; critères diagnostiques pour ​le SBIT; caractéristiques d'exposition/traitement; variables d'analyse/mesure de l'étude; et cadre et perspective théorique sur​ le SBIT.

RÉSULTATS PRINCIPAUX
Les études sur l'étiologie du SBIT chez les coureurs fournissent des preuves limitées ou contradictoires, et il n'est pas clair​qu'une faiblesse des abduct​eurs ​de hanche ait un rôle important dans​ le SBIT. La cinétique et la cinématique de la hanche, du genou et/ou de la cheville/du pied semblent être considérablement différentes chez les coureurs avec un SBIT ​comparativement à ceux ​sans. Les études biomécaniques impliquent de petits échantillons, et ​les données semblent avoir été influencées par le sexe, la taille et le poids de​s participants. Bien que la plupart des études aient surveillé la prise en charge du SBIT​ en utilisant des tests cliniques, ces derniers n'ont pas été validés pour ce groupe de patients. Bien que les articles ​soient contradictoires concernant le traitement d​u SBIT, la coordination hanche/genou et l​a façon de courir semblent être des facteurs clé dans le traitement d​u SBIT. Les coureurs pourraient également tirer ​des ​bénéfices de mobilisations, d​'exercices pour renforcer la hanche, et de conseils concernant le type de chaussures de course et de revêtement.

CONCLUSION
La qualité méthodologique de la recherche sur la prise en charge du SBIT chez les coureurs est pauvre et les résultats sont fortement contradictoires. Par conséquent, les modèles d​'étude devraient être améliorés pour éviter des biais de sélection et augmenter la généralisation des résultats.

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Radial extracorporeal shockwave treatment compared with supervised exercises in patients with subacromial pain syndrome: single blind randomised study [with consumer summary]
Engebretsen K, Grotle M, Bautz-Holter E, Sandvik L, Juel NG, Ekeberg OM, Brox JI
BMJ 2009 Sep 15;339:b3360


Traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles comparé à des exercices supervisés chez des patients présentant un conflit sous-acromial: étude randomisée en simple aveugle
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10.

OBJECTIF
Comparer l'efficacité du traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles à celui d' exercices supervisés chez des patients présentant des douleurs d'épaule.

CONCEPTION
Etude randomisée en simple aveugle.

CADRE
Patients en consultation externe à la clinique de médecine physique et de réadaptation au département d'Oslo, en Norvège.

PARTICIPANTS
104 patients avec des douleurs d'épaule sous-acromial durant au moins trois mois.

INTERVENTIONS
Traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles: une séance par semaine pendant 4 à 6 semaines. Exercices supervisés : 2 séances de 45 minutes hebdomadaire pendant 12 semaines. Critère de jugement principal : douleur d'épaule et indice d'incapacité.

RÉSULTATS
Un effet de traitement en faveur des exercices supervisés à 6,12, et 18 semaines a été trouvé. L'effet du traitement ajusté était de -8,4 points (intervalle de confiance à 95% : -16,5 à 0,6). Une proportion significativement plus importante de patients du groupe traités avec les exercices supervisés a montré une amélioration (rapport des cotes (odds ratio) de 3.2 (1.3 à 7.8)). Plus de patients du groupe traité par onde de choc ont bénéficié d' un traitement supplémentaire entre la douzième et la dix-huitième semaine (rapports des cotes (odds ratio) de 5.5 (1.3 à 26.4)).

CONCLUSION
Les exercices supervisés ont été plus efficaces que le traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles pour une amélioration à court terme chez des patients présentant un conflit sous-acromial d'épaule.

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Repetitive low-energy shock wave treatment for chronic lateral epicondylitis in tennis players
Rompe JD, Decking J, Schoellner C, Theis C
The American Journal of Sports Medicine 2004 Apr-May;32(3):734-743


Traitement répété par onde de choc à basse énergie pour épicondylite latérale chronique chez les joueurs de tennis
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
Il existe des preuves contradictoires concernant le traitement par ondes de choc extracorporelles pour le tennis elbow chronique.

HYPOTHESE
Le traitement répété par ondes de choc extracorporelles à basse énergie est supérieur à un traitement répété par ondes de choc extracorporelles placebo.

METHODE
Soixante-dix-huit patients inclus dans un essai contrôlé contre placebo. Tous les patients étaient des joueurs de tennis avec un tennis elbow chronique confirmé par IRM d'une durée d'au moins 12 mois. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit un traitement actif par ondes de choc à basse énergie extracorporelles chaque semaine pendant 3 semaines (groupe traitement 1) ou un traitement placebo par ondes de choc extracorporelles identique (groupe placebo 2). Les principaux critères de jugement était la douleur lors de l'extension du poignet contre résistance à 3 mois; les mesures secondaires étaient la réduction supérieure à 50 % de la douleur et l'échelle de la fonction des membres supérieurs (Upper Extremity Function Scale).

RESULTATS
À 3 mois, il y a eu une amélioration significativement plus élevée de la douleur lors de l'extension du poignet contre résistance dans le groupe 1 que dans le groupe 2 (moyenne [écart-type] de l'amélioration de 3,5 [2,0] et 2,0 [1,9], p = 0,001 pour la différence d'amélioration entre les groupes) et de l'échelle de la fonction des membres supérieurs (moyenne [écart-type] de l'amélioration de 23,4 [14,8] et 10,9 [14,9], p <0,001 pour la différence d'amélioration entre les groupes). Dans le groupe traitement 1, 65 % des patients ont eu au moins une réduction de 50 % de la douleur, comparativement à 28 % des patients dans le groupe placebo (p = 0,001 pour la différence entre les groupes).

CONCLUSION
Le traitement par ondes de choc extracorporelles à basse énergie telle qu'elle est appliquée est supérieur au traitement placebo pour le tennis elbow.

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Low-intensity pulsed ultrasound for chronic patellar tendinopathy: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial
Warden SJ, Metcalf BR, Kiss ZS, Cook JL, Purdam CR, Bennell KL, Crossley KM
Rheumatology 2008 Apr;47(4):467-471


Ultrasons pulsés de faible intensité pour tendinopathie patellaire chronique: une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro = 9/10

OBJECTIF
La tendinopathie patellaire (TP) est une affection clinique fréquente et importante pour laquelle il y a peu de traitements validés. Une technique actuellement utilisée en clinique pour traiter les symptômes de la TP est l'introduction d'ultrasons pulsés de faible intensité (UPFI). Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité clinique des UFIP dans la traitement des symptômes de la TP.

MÉTHODES
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo a été menée. Des volontaires ayant une TP confirmée cliniquement et radiologiquement ont été répartis au hasard dans le groupe avec traitement actif par UPFI ou dans le groupe avec traitement inactif par UPFI (placebo). Les UPFI étaient auto-administrés par les participants pendant 20 min par jour, 7 jours par semaine, pendant 12 semaines. Tous les participants ont également effectué quotidiennement, un programme standardisé d’exercices excentriques basé sur les bonnes pratiques. Les critères d'évaluation principaux étaient les modifications de la douleur pendant l'activité la plus aggravante du participant la semaine précédente, mesurée sur des échelles visuelles analogiques à la fois pour la douleur habituelle (EVA-U, usual) et la douleur la plus intense (EVA-W, worst) du tendon.

RÉSULTATS
Parmi les 156 personnes qui se sont portées volontaires, 37 répondaient aux critères d'éligibilité et ont été randomisées pour recevoir soit le traitement actif par UPFI (n = 17) soit le traitement inactif par UPFI (n = 20). En utilisant une analyse de l'intention de traiter, l'EVA-U et l'EVA-W pour l'ensemble de la cohorte ont diminué respectivement de 1,6 +/- 1,9 cm (P <0,01) et de 2,5 +/- 2,4 cm (P <0,01). Il n'y a pas de différence entre les groupes actifs et inactifs d'UPFI en ce qui concerne les modifications de l’ EVA-U (-0,2 cm; IC à 95%, -1,5, 1,1 cm) (P= 0,74) ou EVA-W (-0,5 cm; IC à 95%, -2,1, 1,1 cm) (P= 0,57). Une analyse per protocole a donné des résultats similaires.

CONCLUSIONS
Ces résultats suggèrent que les UPFI ne donnent aucun bénéfice supplémentaire par rapport au groupe placebo dans le traitement des symptômes associés à la TP.

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Etude complète en accès libre

Foot orthoses and physiotherapy in the treatment of patellofemoral pain syndrome: randomised clinical trial [with consumer summary]
Collins N, Crossley K, Beller E, Darnell R, McPoil T, Vicenzino B
British Journal of Sports Medicine 2009 Mar;43(3):169-176


Orthèses et physiothérapie du pied dans le traitement du syndrome douloureux fémoro-patellaire: essai clinique randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10.

OBJECTIF
Comparer l'efficacité clinique des orthèses de pied dans la gestion douloureuse du syndrome fémoro-patellaire avec des semelles plates ou de la physiothérapie, et étudier l'efficacité des orthèses du pied associées à de la physiothérapie.

CONCEPTION
Essai clinique randomisé, prospectif, en simple aveugle.

CONFIGURATION
Étude monocentrique dans un centre de la communauté à Brisbane, Australie.

PARTICIPANTS
179 participants (100 femmes) âgés de18 à 40 ans , présentant un diagnostic clinique de syndrome fémoro-patellaire douloureux d'une durée supérieure à six semaines, n'ayant eu aucun traitement précédent à l'aide d'orthèses de pied ou de physiothérapie dans les 12 mois précédents.

INTERVENTIONS
Six semaines d'intervention de physiothérapie avec des orthèses de pied "prêt à porter", des semelles plates, de la physiothérapie multimodale (mobilisation articulation fémoro-patellaire, taping patellaire, renforcement des muscles quadriceps, et éducation thérapeutique), ou des orthèses de pied associées à de la physiothérapie.

MESURES DES RÉSULTATS PRINCIPAUX
Amélioration globale, sévérité de la douleur habituelle et pire douleur au cours de la semaine précédente, échelle de douleur antérieure de genou, et questionnaire d'index fonctionnel mesurés à 6, 12, et 52 semaines.

RÉSULTATS
Les orthèses de pied ont produit une amélioration supérieure aux semelles plates à court terme, notamment à six semaines (réduction relative du risque 0.66, IC 99% entre 0.05 et 1.17; NNT (Number Needed to Treat) 4, IC 99% entre 2 et 51).
Aucune différence significative n'a été retrouvée entre les orthèses de pied et la physiothérapie, ou entre la physiothérapie et la physiothérapie plus des orthèses.
Tous les groupes ont montré médicalement des améliorations significatives dans les résultats principaux à plus de 52 semaines.

CONCLUSION
Alors que les orthéses de pied sont supérieures aux semelles plates selon la perception globale des participants, elles montrent une efficacité similaire à la physiothérapie et n'améliorent pas les résultats lorsqu'ils sont ajoutés à de la physiothérapie dans le traitement à court terme de la douleur fémoro-patellaire. Étant donné l'amélioration à long terme observée dans tous les groupes de traitement, les médecins généralistes peuvent chercher à accélérer la guérison en prescrivant des orthèses préfabriqués.

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Effect of acute static stretch on maximal muscle performance: a systematic review
Kay AD, Blazevich AJ
Medicine and Science in Sports and Exercise 2012 Jan;44(1):154-164.


Effets de l’étirement statique sur la performance musculaire maximale : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

INTRODUCTION
Les bénéfices des étirements musculaires avant effort ont été récemment remis en cause suite à des données indiquant une diminution significative de la force et de la puissance musculaire post-étirement. Toutefois, des faiblesses méthodologiques et des résultats équivoques ont empêché un consensus clair sur la question. Comme aucune revue systématique précise n’existe à ce sujet, l’ensemble de la littérature décrivant les effets de l’étirement musculaire statique a été analysé.

METHODE
MEDLINE, ScienceDirect, SPORTDiscus et Zetoc ont été utilisés avec vérification des références. Critères d’inclusion : essais contrôlés randomisés ou quasi-randomisés publiés dans des revues scientifiques portant sur l’effet de l’étirement statique sur la performance musculaire maximale.

RESULTATS
La recherche propose 4559 articles potentiels. 106 répondent aux critères d’inclusion. La réalisation des études est souvent assez médiocre car 30% de celles-ci ne fournissent pas de statistique de fiabilité appropriée. Il existe des preuves claires indiquant qu’une durée d’étirement statique courte (<30s) n’a pas d’effet néfaste (estimation globale= -1.1%), et des preuves évidentes que les étirements statiques d’une durée comprise entre 30 et 45s n’ont pas non plus d’effet significatif (estimation globale=-1.9%). Un effet « dose-réponse » est évident entre la durée de l’étirement statique d’une part et la probabilité et l’importance d’une diminution significative de la performance musculaire d’autre part, avec une réduction significative susceptible de se produire pour un étirement >60s. Cette preuve solide de l’effet « dose-réponse » est indépendant de la performance, du mode de contraction, ou du groupe musculaire. Certaines études ont uniquement évalué la modification de la force excentrique lorsque les étirements étaient >60s, avec des preuves limitées d’un effet sur la force excentrique.

CONCLUSIONS
L’effet délétère de l’étirement statique se limite principalement à des durées longues (>60s), qui ne sont généralement pas utilisées lors de la préparation avant effort des sportifs occasionnels ou des athlètes. Des étirements de courte durée (<60s) peuvent être réalisés lors de la préparation avant effort sans compromettre la performance musculaire maximale.

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Estiramientos del tendon de Aquiles para la fascitis plantar. Son efectivos? (Achilles tendon stretching for plantar fasciitis. Is it effective?)
Garcia-Campos J, Pascual-Gutierrez R, Ortega-Diaz E, Martos-Medina D, Martinez-Merino F, Hernandez-Sanchez S
Rehabilitacion [Rehabilitation] 2011 Jan-Mar;45(1):57-60


Etirements du tendon d’Achille dans la fasciite plantaire : est-ce efficace ?
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La fasciite plantaire est la cause la plus commune de douleurs au talon. Il y a une association entre l’augmentation des douleurs plantaires au talon et la diminution de la dorsiflexion de cheville.

OBJECTIF
Déterminer si l’étirement du tendon d’Achille pour le traitement de la fasciite plantaire est efficace.

STRATEGIES DE RECHERCHE
Nous avons mené les recherches dans les bases de données PubMed et EMBASE en utilisant les termes suivants comme mots clés : « fasciite plantaire », « douleur au talon », « dorsiflexion de cheville » et « tendon d’Achille », « étirements ».

SELECTION DES ETUDES
20 documents ont été extraits, 16 ont été exclus par leur titre, et 5 ont été sélectionnés.

RESUME DES RESULTATS
Les exercices d’étirements du tendon d’Achille ont produit une petite mais statistiquement significative augmentation de dorsiflexion de cheville. Cependant, il n’y a pas de fortes preuves démontrées sur le bénéfice des exercices d’étirements du tendon d’Achille sur la fasciite plantaire.

CONCLUSIONS
Les preuves disponibles sont insuffisantes pour recommander ce type d’intervention.

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Kinesio taping in treatment and prevention of sports injuries: a meta-analysis of the evidence for its effectiveness
Williams S, Whatman C, Hume PA, Sheerin K
Sports Medicine 2012 Feb;42(2):153-164


 Le Kinésio taping dans le traitement et la prévention des blessures sportives: une méta-analyse des preuves de son efficacité
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Le Kinésiotape (KT) est une bande thérapeutique élastique utilisée pour le traitement des blessures sportives et une variété d’autres troubles. Le chiropracticien, Dr Kenso Kase, développa les techniques de KT taping dans les années 70. Il est prétendu que le KT soutient les muscles et articulations lésés et participe à diminuer la douleur en étirant la peau et en permettant une amélioration de la circulation sanguine et lymphatique. La popularité du KT a grandi après qu’il en ait été donné à 58 pays pour l’utiliser lors des Jeux Olympiques de 2008, et qu’il ait été vu sur des athlètes de haut niveau. Les praticiens se demandaient s’ils devaient utiliser le KT à la place des autres bandes élastiques adhésives.

OBJECTIF
Le but de cette revue était d’évaluer, à l'aide d'une méta analyse, l’efficacité du KT dans le traitement et la prévention des blessures sportives.

MÉTHODE
Des recherches ont été faites dans des bases de données électroniques comprenant SPORTDiscus, Scopus, MEDLINE, ScienceDirect et des sites web de médecine du sport, en utilisant les mots-clés « kinésio taping/tape ». Des 97 articles trouvés, dix remplissaient les critères d’inclusion (articles rapportant les effets du KT sur le musculosquelettique et avec un groupe contrôle) et furent retenus pour la méta analyse. La déduction par magnitude a été utilisée pour évaluer la valeur clinique des résultats positifs rapportés dans les études.

RÉSULTATS
Seuls deux articles étudiaient des blessures liées au sport (syndrome de conflit de l’épaule), et seule une de celles-ci s’intéressait à des athlètes blessés. Les études se rapportant à des mesures musculo-squelettiques sur des sujets sains furent incluses sur la base que ces résultats pourraient avoir des implications quant à la prévention des blessures sportives. L’efficacité du KT sur le soulagement de la douleur était insignifiante étant donné qu’il n’y avait pas de résultats cliniquement importants. Il y avait des résultats contradictoires sur les mesures d’amplitudes articulaires, avec au moins un petit bénéfice vu dans deux études, mais des résultats insignifiants dans deux autres études sur plusieurs mesures conjointes. Il y avait un probable effet bénéfique sur la proprioception quant à l'erreur sur la sensation de la force de préhension, mais pas de résultat positif pour la proprioception de cheville. Sept résultats s’intéressant à la force étaient bons, bien qu’il y ait de nombreux résultats insignifiants pour le couple de force du quadriceps et des ischio-jambiers, et pour les mesures de force de serrage. Le KT a quelques effets notables sur l’activité musculaire, mais ce n’était pas clair si ces changements étaient bénéfiques ou préjudiciables.

CONCLUSION
En conclusion, il y a des preuves de faible qualité en faveur de l’utilisation du KT par rapport à d’autres types de bandes élastiques dans la prise en charge et la prévention de blessures liées au sport. Le KT pourrait avoir un petit rôle bénéfique dans l’amélioration de la force, l’amplitude de mouvement dans certaines cohortes de blessés et dans l'erreur de la sensation de force en comparaison d’autres bandes, mais plus d’études sont nécessaires pour confirmer ces résultats. La quantité d'études et le contenu anecdotique sur le KT ne s'appuient pas sur des recherches expérimentales suffisamment bien mises en œuvre, surtout pour les blessures dûes au sport, pour que les praticiens puissent être sûrs que le KT est bénéfique pour leurs athlètes.


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Notez

Treatment of plantar fasciitis in recreational athletes: two different therapeutic protocols
Karagounis P, Tsironi M, Prionas G, Tsiganos G, Baltopoulos P
Foot & Ankle Specialist 2011 Aug;4(4):226-234


Traitement de la fasciite plantaire chez des athlètes amateurs: 2 protocoles thérapeutiques différents
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 8/10.

CONTEXTE
Communément, la fasciite plantaire (FP) entraîne une douleur au talon et concerne jusqu'à 10% de la population des Etats-Unis. Dans la plupart des études, les protocoles de traitement incluent l'utilisation de cryothérapie, d'anti-inflammatoires non stéro ïdiens (AINS), d'étirements et de renforcement.

OBJECTIF
Le but de cette étude était d'étudier l'efficacité de 2 approches thérapeutiques différentes pour le traitement de la FP chez des athlètes amateurs en utilisant la "Pain and Disability Scale " pour l'évaluation.

METHODE
Un total de 38 participants avec FP a été réparti au hasard en 2 groupes différents avec 19 hommes dans chaque groupe.
Le groupe 1 a été traité avec de la glace, des AINS, et un programme d'étirements et de renforcement.
Le groupe 2 a reçu le même traitement que le groupe 1, renforcé par un traitement d'acupuncture.
Les mesures de suivi principales, exposées à priori, étaient la description de la douleur et la mobilité fonctionnelle à 1 et 2 mois. Les résultats ont été mesurés avec l'échelle de douleur pour la FP.

RESULTATS ET CONCLUSION
Le score total moyen du groupe acupuncture à la troisième mesure était statistiquement plus faible comparé au score total moyen du premier groupe. L'acupuncture devrait être considérée comme un instrument thérapeutique majeur pour la diminution de la talalgie, combinée avec les approches médicales traditionnelles.

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Weekly exercise does not improve fatigue levels in Parkinson's disease
Winward C, Sackley C, Meek C, Izadi H, Barker K, Wade D, Dawes H
Movement Disorders 2012 Jan;27(1):143-146


L’exercice hebdomadaire n’améliore pas le niveau de fatigue dans la maladie de Parkinson.
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 8/10.

CONTEXTE
La fatigue est l’un des plus handicapants symptômes non-moteurs pour les personnes atteintes de maladie de Parkinson. L’exercice pourrait modifier la fatigue. Cette étude examine les effets d’exercices prescrits sur le niveau d’activité physique, le bien-être et la fatigue dans la maladie de Parkinson.

MÉTHODES
Dans cet essai en simple aveugle, les participants étaient répartis au hasard entre un programme d’exercices de 12 semaines et un groupe contrôle. Les principaux résultats mesurés étaient la fatigue (Fatigue Severity Scale) et l’activité physique.

RÉSULTATS
39 personnes avec la maladie de Parkinson ont été incluses : 20 dans le groupe d’exercices et 19 dans le groupe contrôle. 65% du groupe d’étude étaient fatigués (n=24, moyenne 4.02, SD 1.48). Une augmentation de fatigue était associée à une plus faible mobilité et activité (P< .05). Les individus ont participé à une moyenne de 15 (SD 10) sessions d’exercices avec aucun changement significatif dans la fatigue, la mobilité, le bien-être, ou l’activité physique après l’exercice (P ≥ .05).

CONCLUSION
La participation à des exercices hebdomadaires n’améliore pas la fatigue chez des personnes atteintes de maladie de Parkinson.

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Cold-water immersion (cryotherapy) for preventing and treating muscle scoreness after exercise (Cochrane review)
Bleakley C, McDonough S, Gardner E, Baxter GD, Hopkins JT, Davison GW
Cochrane Database of Systematic Reviews. 2012 ; Issue 2


L’immersion en eau froide (cryothérapie) pour la prévention et le traitement des douleurs musculaires après l’exercice
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
De nombreuses stratégies sont en cours d’utilisation avec l’intention de prévenir ou de minimiser l’apparition retardée des douleurs musculaires et la fatigue après l’exercice. L’immersion en eau froide, dans une eau à moins de 15°C, est souvent l’une des stratégies thérapeutiques utilisées les plus populaires après l’exercice.

OBJECTIF
Déterminer les effets de l’immersion dans l’eau froide dans la prise en charge des douleurs musculaires après l’exercice.

MÉTHODES
En Février 2010, nous avons cherché dans le Registre spécialisé de la Cochrane sur les traumatismes osseux, articulaires et musculaires,dans le Registre central des essais contrôlés (la librairie cochrane (2010, numéro 1), Medline, Embase, l’index cumulatif pour les soins infirmiers et paramédicaux (CINAHL), la base britannique des soins infirmiers et ses archives (BNI), et la base de donnée des preuves en physiothérapie (PEDro).
Nous avons aussi cherché les listes de référence d’articles, une recherche manuelle des revues et actes de congrès et contactés des experts. En Novembre 2011, nous avons actualisé les recherches de Central (2011, numéro 4), de Medline (jusqu’à la 3ème semaine de Novembre 2011), d’EMBASE (de la semaine 46 de 2011) et de CINAHL (au 28 Novembre 2011) pour vérifier les publications les plus récentes.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les essais randomisés et quasi-randomisés comparant l’effet de l’utilisation de l’immersion en eau froide après un exercice avec un traitement passif (repos, absence d’intervention), une immersion de contraste, une immersion en eau chaude, une récupération active, une compression ou une durée/dose différente d’eau froide. Les objectifs principaux étaient la douleur (musculaire) ou la souplesse (douleur à la palpation) et la récupération subjective (retour aux activités antérieures sans signes ou symptômes).
Trois auteurs ont indépendamment évalué la qualité des études et extrait les données. Certaines des données ont été obtenues par des correspondances avec les auteurs ou extraites de graphiques dans les rapports des essais. Lorsque cela était possible, les données ont été rassemblées en utilisant le modèle à effet fixe.

RÉSULTATS
17 études à faible population ont été incluses, impliquant un total de 366 participants. La qualité des études était faible.
La température, la durée et la fréquence d’immersion en eau froide variaient entre les différentes études comme les exercices et les paramètres. La majorité des études ont omis de déclarer la surveillance active des événements indésirables prédéfinis.
14 études ont comparé l’immersion en eau froide avec un traitement passif.
Les résultats regroupés pour les douleurs musculaires ont montré des effets statistiquement significatifs en faveur de l’immersion en eau froide 24 heures après un exercice suivi (différences de moyennes standardisées (DMS), -0,55, 95% IC -0,84 à -0,27 ; 10 études), 48 heures après (DMS -0,66, 95% IC -0.97 à -0,35 ; 8 études), 72 heures après (DMS -0,93 ; 95% IC -1,36 à -0,51 ; 4 études) et 96 heures après (DMS -0,58 ; 95% IC -1,00 à -0,16 ; 5 études). Ces résultats ont été hétérogènes.
Les analyses exploratoires des sous-groupes ont montré que les études utilisant des traitements ou des exercices de course avaient de plus grands effets significatifs en faveur de l’immersion en eau froide. Les résultats regroupés de deux études ont trouvé que les groupes d’immersion en eau froide avaient des taux significativement plus faibles de fatigue (MD -1,70 ; 95% IC-2,49 à -0,90 ; 10 unités d’échelle, du meilleur au pire), et des taux potentiellement perfectibles de réadaptation physique (MD 0,97 ; 95% IC -0,10 à 2,05 ; 10 unités d’échelle, du pire au meilleur) immédiatement après la fin de l’immersion en eau froide.
5 études ont comparé l’eau froide avec l’immersion de contraste. Le regroupement des données sur la douleur ont montré l’absence de preuve sur les différences entre les 2 groupes à 4 périodes de suivi (immédiatement, 24, 48, 72 heures après traitement). Des résultats similaires pour des analyses groupées à 24, 48 et 72 heures de suivi ont été appliquées à 4 études comparants l’immersion en eau froide avec celle en eau chaude. Des essais simples seulement ont comparé l’immersion en eau froide avec respectivement la réadaptation physique, la compression et une seconde dose d’immersion en eau froide à 24 heures.

CONCLUSIONS
Il y avait des preuves que l’immersion en eau froide réduit l’apparition retardée des douleurs musculaires après exercice par rapport à des traitements passifs impliquant le repos ou l’absence de traitement. Il y avait insuffisamment de preuves pour conclure sur les autres résultats ou pour d’autres comparaisons. La majorité des essais n’ont pas procédé à une surveillance active des événements indésirables prédéfinis. Une recherche de haute qualité dans ce domaine est nécessaire.

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A meta-analysis of the effect of neuromuscular training on the prevention of the anterior cruciate ligament injury in female athletes
Yoo JH, Lim BO, Ha M, Lee SW, Oh SJ, Lee YS, Kim JG
Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy 2010 Jun;18(6):824-830


Méta-analyse des effets de l’entraînement neuromusculaire sur la prévention des lésions du ligament croisé antérieur chez les athlètes femmes
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Les athlètes femmes sont plus sujettes aux lésions du ligament croisé antérieur (LCA) que leurs homologues masculins, sans doute à cause de différences anatomiques, hormonales et neuromusculaires. Sur ces trois points, seule la composante neuromusculaire peut être modifiée par des exercices préventifs.

OBJECTIF
Nous avons pour but d’évaluer l’effet d’un protocole neuromusculaire sur la prévention des lésions du LCA en effectuant une méta-analyse, et d’identifier les facteurs essentiels par une analyse de sous-groupe.

MÉTHODE
Une vaste revue de littérature a été menée pour identifier les études pertinentes, et finalement, seulement sept études contrôlées randomisées ou études prospectives de cohorte ont été incluses dans l’analyse. L’odd ratio (OR) et l’intervalle de confiance (IC) pour les effets généraux de l’entraînement et les facteurs contributifs potentiels ont été estimés. L’OR et l’IC à 95% pour les effets généraux sur l’entraînement préventif étaient respectivement de 0,40 et [0.27, 0.60]. L’analyse de sous-groupe révéla qu’un âge inférieur à 18 ans, au football plus qu’au handball, avant et pendant la saison d’entraînement plutôt que soit avant soit pendant la saison d’entraînement, et les composants pliométriques et de renforcement plutôt que d’équilibre étaient significatifs.

CONCLUSION
La méta-analyse a montré que les entraînements neuromusculaires avant et pendant la saison en insistant sur les exercices pliométriques et de renforcement étaient efficaces pour prévenir les lésions du LCA chez les athlètes femmes, spécifiquement chez celles âgées de moins de 18 ans. D’autres études sont nécessaires pour développer un protocole de programme d’entraînement pertinent d’intensité appropriée.

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