"Oui, Le Sarkophage est partisan d’un revenu maximum autorisé, non seulement désirable et nécessaire, mais aussi possible."


Le Sarkophage défend le revenu maximum autorisé
La prime à la casse
Editorial N° 10, 17 janvier 2009

(...) Possible financièrement comme le montre Baptiste Mylondo, mais c’est aussi ce qui rendra notre révolution désirable, car tellement plus jouissive que leur funeste société. Oui, Le Sarkophage est partisan d’un revenu maximum autorisé, non seulement désirable et nécessaire, mais aussi possible. Désirable pour préserver l’unité même du genre humain face aux risques de désespècement d’une petite minorité prête à s’adapter, y compris biologiquement, aux besoins de l’économie, nécessaire pour financer le revenu universel seul capable de rendre à chacun sa dignité, possible aussi comme le prouve l’histoire. En 1942, Le président américain déclare: « Aucun citoyen américain ne doit avoir un revenu (après impôt) supérieur à 25000 dollars par an ». Roosevelt n’a toutefois pas pris une décision du type « au-dessus de 25000 dollars, je prends tout ». Il a mis en place une fiscalité sur le revenu avec un taux d’imposition de 88 % pour la tranche la plus élevée, puis 94% en 1944-1945. De 1951 à 1964, la tranche supérieure à 400000 dollars a été imposée à 91 %, puis autour de 70-75 % jusqu’en 1981. C’est ensuite la plongée néolibérale, l’idéologie des « baisses d’impôts- pour-la-croissance-et-l’emploi-et-contre-le-trop-d’Etat », avec des taux maximaux de 50 %, puis entre 28 % et 39 % depuis 1987 (actuellement 35 %). Oui à un Revenu minimum obligatoirement couplé à un revenu maximum car décidément l'un ne peut aller sans l'autre. Soyons réalistes: demandons l’impossible!

Responsable rédaction : Paul Ariès

http://www.lesarkophage.com/index.php?editoId=1

le Dimanche 5 Juillet 2009 à 08:37 | Commentaires (0)

Revue de presse

Ils ont osé le faire : Un salaire maximum pour les patrons
Ils sont « responsables » les patrons, ils ont le souci de se soumettre à l’austérité salariale qu’ils imposent aux salariés de leurs entreprises. Le président de la société de conseil aux actionnaires Proxinvest, Pierre-Henri Leroy, démontrant la volonté patronale de souscrire à l’effort salarial en faveur de la compétitivité internationale du pays, vient de prôner un plafonnement des salaires des patrons. « Depuis trop longtemps, chez nous, les grands patrons se servent allégrement. C’est une constante du capitalisme », avoue ce père-la-rigueur. Une précision tout de même : ce salaire maximum patronal ne concernerait que les patrons non fondateurs des entreprises françaises. Ouf, les grandes familles pourront continuer à amasser sur le dos des salariés. Quant à ceux qui seront frappés par cette triste mesure, que leurs fins de mois vont être difficiles. Pierre-Henri Leroy propose en effet qu’ils ne puissent pas gagner plus de 240 fois le SMIC, soit 3,5 millions d’euros brut annuels. Pour venir en aide à ces malheureux, l’inventeur du salaire maximum patronal ne dit pas si le gouvernement doit créer une prime pour l’emploi du petit patronat.

Pierre-Henri Lab

L'Humanité, le 6 juin 2006
http://www.humanite.fr/2006-06-06_Politique_Un-salaire-maximum-pour-les-patrons

Tags : proxinvest
le Dimanche 5 Juillet 2009 à 08:20 | Commentaires (0)

Revue de presse

PROXINVEST, société indépendante d’analyse et de conseil en politique de vote pour les investisseurs institutionnels, recommandait déjà début 2006 de fixer une rémunération maximale pour les chefs d'entreprises.


Proxinvest pour un salaire maximum
Extrait de son rapport :
"La question de la rémunération du principal dirigeant devenant, suite à la loi Clément-Breton de juillet 2005, matière à résolution d’assemblée générale PROXINVEST considère sur cette question qu’un maximum de 120 fois le SMIC horaire corrigé des impôts devrait constituer le maximum socialement tolérable de la rémunération globale annuelle d’entrepreneurs non fondateurs."

8 février 2006
http://www.proxinvest.fr/actualites/Communiqu%C3%A9%20de%20presse.htm

Suite de la note de Pïerre Bilger "Exubérance irrationnelle?" et à travers un commentaire sur AgoraVox, Pierre-Henri-Leroy, Président de Proxinvest a apporté plusieurs éclaircissements utiles pour comprendre sa proposition :
"Comme vous l'avez bien lu, nous retenons très subjectivement le montant de 120 fois le SMIC après impôt soit avant impôt 240 SMICS sur l'hypothèse aussi tolérante que simple d'une imposition à 50% ... ceci incluant les avantages en nature, dotation de retraite sur-complémentaire et la valorisation de la dotation moyenne de stock-options des trois dernières années. Au total, vous avez bien calculé 3,5 millions € en brut « payé » par la société hors autres cotisations. Vous avez justement mesuré que ceci situait une trentaine de dirigeants du CAC40 hors de l'épure, ce qui n'est pas, vous vous en doutez, un pur hasard ... Nous avons reçu des messages de sympathie de journalistes et d'investisseurs sur cette position devenue indispensable, et aussi d'un patron (un à ce jour) et vous seriez le second et le plus autorisé."

http://www.blogbilger.com/blogbilger/2006/02/eclaircissement.html

le Dimanche 5 Juillet 2009 à 08:01 | Commentaires (0)

Proposition

Axel de Tarlé parle du SMAX dans sa chronique du 3 avril dernier


SMAX - Salaire MAXimum
C'est tombé sur Franck Riboud, visiblement surpris d'apprendre qu'il était le patron le mieux payé du pays, avec un salaire de 4 millions 300 mille euros en 2008, selon le classement du magazine Challenge. L'intéressé explique que Danone a atteint ses objectifs, et donc logiquement, les bonus suivent. Mais, Franck Riboud précise : "Moi, je ne demande jamais rien". Une chance, en tous les cas, que ce ne soit pas un banquier. Car, on sait que le sujet est ultra-sensible en ce moment. Au point effectivement, qu'hier, le G20 a appelé à des règles plus strictes concernant la rémunération des cadres dirigeants.

Et, c'est ainsi que commence à apparaître l'idée d'un SMAX, un "salaire maximum". De même qu'il a y a un smic, le salaire minimum, certains demandent la création d'un smax. Un salaire maximum. C'est le cas notamment de Proxinvest, une société qui défend les intérêts des actionnaires. Et qui explique que, puisque les conseils d'administration n'arrivent pas à limiter cette inflation délirante des hauts salaires, il faut créer une limite. Car sinon, les populations rejetteront le système, et les patrons seront lynchés. D'ailleurs, ça commence un peu. Proxinvest se montre assez coulant puisqu'il envisage la création d'un SMAX, un revenu maximum, autour des 4 millions d'euros par an, soit une rémunération maximum d'environ 300.000 euros par mois. Donc, c'est une barrière assez large.

Mais, enfin, il faut savoir qu'avant la crise, beaucoup de patrons dépassaient les dix millions de revenus annuels. Et puis, surtout, ce smax concernerait également des footballeurs, les vedettes du show biz. Dany Boon, par exemple, avec son film, a explosé le Smax l'an dernier. Bref, pas simple. On se demande si finalement, le meilleur des gardes fous, ce n'est pas la pression de l'opinion publique. Cette idée toute bête que l'exemple doit venir d'en haut. Si mes salariés se serrent la ceinture, je dois en faire autant. De fait, c'est rassurant : la plupart des patrons du CAC 40 ont réduit leur salaire l'an dernier.

http://www.europe1.fr/Radio/chroniques/chroniques-de-l-info/Le-journal-de-l-economie-d-Axel-de-Tarle122

Tags : SMAX
le Samedi 4 Juillet 2009 à 21:55 | Commentaires (0)

Revue de presse

Ce n'est franchement pas l'enthousiasme pour Matthieu Pigasse, est-ce parce qu'il est associé-gérant de Lazard Frères ou membre du Parti Socialiste (oui, on peut maintenant être les deux à la fois...)


Salaire maximum, un jour, peut-être...
Question : Comme il existe un salaire minimum pour quoi ne pas instaurer un salaire maximum ?

Réponse : C'est peut-être une réflexion qui naitra de la crise actuelle et du besoin impératif d'une plus grande moralisation. La difficulté sera de fixer la limite d'un tel salaire maximum (celle du salaire minimum est fixée en fonction du minimum niveau de vie indispensable). En tout état de cause, il est légitime de plafonner aujourd'hui les rémunérations dans les entreprises aidées par les Etats.

http://www.challenges.fr/forums/argent/comment_sauver_le_capitalisme,20090318171805069.html

Tags : pigasse PS
le Samedi 4 Juillet 2009 à 21:34 | Commentaires (0)

Citation

Dans sa synthèse des points de vue publiés sur son site internet, le parti de François Bayrou reprend l'idée du salaire maximum


Le MoDem enfonce le clou
Viennent ensuite des propositions économiques caractéristiques du désir de justice qui vous anime en cette période de crise. L’idée d’instaurer un salaire maximum, au même titre que le salaire minimum, arrive en effet en deuxième position “Le fait qu’un individu, par son travail, ne puisse pas gagner plus de 50 fois ce qu’en gagne un autre ne me paraît pas scandaleux. Cela aura pour avantage une meilleure répartition des richesses. Je ne pense pas à un plafond fixe mais un salaire maximum flottant par rapport au salaire minimum qui est appliqué dans l’entreprise.” (note : 48).

http://pointsdevue.lesdemocrates.fr/

le Samedi 4 Juillet 2009 à 12:20 | Commentaires (0)

Proposition

Un bloggeur optimiste (blog.msieurx.fr) est allé voir si le PS s'intéressait au revenu maximum, voilà la réponse (notez que c'est la même pour "salaire maximum"...)



Tags : PS
le Mercredi 24 Juin 2009 à 14:56 | Commentaires (0)

Eux aussi sont pour

Le NPA d'Olivier Besançenot soutient lui aussi l'idée d'un revenu maximum.


Pour la création d’un RMI (Revenu Maximum d’Insertion)
Nous connaissons tous le R.M.I. (Revenu Minimum d'Insertion). Nous proposons de créer dans notre programme d'urgence sociale le r.m.i. : Revenu Maximum d'Insertion.

Les plus pauvres et les plus riches ont un point commun : le repli sur soi subit par les uns et voulu par les autres. Tout comme les personnes précaires qui sont exclues et qu'il faudrait réinsérer, nous croyons qu'il est temps de réinsérer les gens ayant un ou des revenus trop importants pour que ces derniers s'intègrent réellement et soient en phase avec la société que nous voulons. Ainsi ils ne seront pas déconnectés de la vie quotidienne de la majorité de la population.

Le système capitaliste produit la discrimination et l'exclusion. Parce qu'il y a autant d'inadaptation sociale dans ces situations extrêmes imposées par ce système, parce que les détenteurs de ces plus hauts revenus défendent les intérêts du capitalisme et le constituent, comme nous exigeons “ 300 euros net pour tous “ et “ pas de salaires inférieurs à 1500 euros “, réclamons le plafonnement des hauts revenus et une échelle des revenus encadrée fixée sur l'indice des prix.

Cette mesure d'urgence sociale permettrait la réduction des écarts de revenus et rééquilibrerait l'échelle des valeurs issue du produit du travail. Elle mènerait, à plus ou moins long terme, à la relance du marché de l’emploi et à l’abolition du R.M.I..

Cette proposition nous démarquerait nettement des autres partis “ dits de gauche “. Enfin, la création d'une échelle de valeurs dans les revenus du travail, du capital, de la spéculation constituerait une transition du système libéral capitaliste vers la société basée sur les valeurs que nous défendons et le partage des richesses.

Source : http://www.npa2009.org/node/2314

Tags : NPA
le Mercredi 24 Juin 2009 à 14:45 | Commentaires (0)

Proposition

Une proposition originale paru sur le site InfosLibres.


EMR – Écart Maximum de Revenus
La grande préoccupation des français est leur pouvoir d’achat. La solution proposée est l’EMR : un nouveau système de répartition des revenus (distribution des bénéfices d’une entreprise).
Le but de cette solution est de résoudre de nombreux problèmes en France : le pouvoir d’achat et tout ce qui en découle (le train de vie des français en général), la motivation et l’efficacité des salariés dans leur travail…

EMR, que signifie donc ces 3 lettres ?

Écart Maximum de Revenus : dans chaque entreprise française (efficacité accrue si l’EMR est appliqué au niveau européen), il s’agit de mettre en place un écart maximum entre le revenus le plus haut et celui le plus bas dans une entreprise.

Détails de l’EMR

Il y a quelques années, la France a créé le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) afin que les personnes qui travaille, puissent subvenir à leurs besoins vitaux (logement, nourriture, déplacements, loisirs). Aujourd’hui, il est constaté que la grande majorité des salariés (ouvriers, techniciens, cadres, ingénieurs…) d’une entreprise qui fait des bénéfices importants sont payés le SMIC ou à peine plus (calculs effectués à partir du taux horaire).

Le taux horaire est un calcul qui tient compte du salaire mensuel par rapport au nombre d’heures travaillées. Exemple le taux horaire pour un salaire mensuel net de 2500€ en effectuant 45h par semaine est de 13,88€ de l’heure. Le taux horaire pour un salaire mensuel net de 1500€ en effectuant 35h par semaine est de 10,71€ de l’heure. Et vous, quel est votre taux horaire?

Pendant ce temps, les dirigeants des grandes entreprises du CAC40 gagnent des salaires sur-dimensionnés (voir l’article sur l’évolution du pouvoir d’achat).

L’EMR (Écart Maximum de Revenus) permet à chaque entrepreneur de bien gagner sa vie, en créant une entreprise rentable, tout en faisant en sorte qu’une partie des bénéfices soient redistribués aux salariés.

Concrètement, il faut admettre un écart maximum entre le revenus le plus bas et celui le plus haut dans une entreprise quelconque. Admettons un écart de 30 000€, ce qui signifie que dans une entreprise, le salaire maximum du dirigeant serait de 30 000€ mensuel net si le salaire le plus bas de l’entreprise est le SMIC.

Un salaire mensuel net de 30 000€ permet de vivre très confortablement, pour un entrepreneur ayant du talent, de l’intelligence, des idées novatrices…

L’entreprise effectue des bénéfices records (un des produits a un succès inattendu), le dirigeant souhaite augmenter son salaire au dessus de 30 000 € mensuel. Il lui suffit simplement d’augmenter le salaire le plus bas de ces salariés. Afin que l’écart entre le salaire le plus faible de l’entreprise et le salaire le plus haut soit toujours identique, c’est à dire 30 000€.

Par exemple, l’employeur souhaite augmenter son salaire mensuel à 32 000€ (les bénéfices de son entreprise le lui permettent), il devra faire en sorte que ses employés en profite (ils participent également à la rentabilité de l’entreprise par leur travail). C’est à dire que le salaire mensuel le plus faible devra être égale 32 000€ moins l’EMR (30 000€) soit 2 000 € net mensuel.

Puis l’entreprise a une passe difficile, les bénéfices diminuent. Donc l’employeur doit diminuer son salaire. Il aura également la possibilité de diminuer le revenus de ces employés en fonction de son salaire, pour toujours respecter l’EMR de 30 000€ entre le salaire le plus haut et le plus bas.

Conclusion

Cette solution permet aux entrepreneurs d’être motivés car ils ont la possibilité d’augmenter leur salaire mensuel. Elle est aussi flexible concernant le salaire des employés, car celui ci est désormais intimement lié aux bénéfices de l’entreprise.

Et par la même occasion d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens français. En effet, l’économie française va plutôt bien pour une minorité (voir l’article sur l’évolution du pouvoir d’achat), c’est juste un problème de répartition des gains. Le tout, sans modifier la durée hebdomadaire légale de travail (35 heures).

D’un autre côté, les salariés de l’entreprise sont motivés dans leur travail, car ils ont la certitude qu’ils profiteront d’une partie des bénéfices effectuées par l’entreprise grâce à l’EMR.

Votre contribution

Et vous qu’en pensez vous ?

L’EMR proposé est-il trop élevé, trop faible ou correct ? Apporterez vous des évolutions ?

Ou carrément une autre solution « intelligente et réfléchie » pouvant réellement résoudre une partie des problèmes actuels ?

Source : http://www.infoslibres.fr/2008_03_26/emr-ecart-maximum-de-revenus/article12283.html

Actualisation : http://www.infoslibres.fr/2009_01_27/synthese-ecart-maximum-revenus/article124883.html

Tags : EMR
le Mercredi 24 Juin 2009 à 14:26 | Commentaires (0)

Proposition

Le président national du CJD, le Centre des Jeunes Dirigeants d'entreprises, faisait dès 2007 une proposition sur le salaire maximum qui a le mérite d'être courageuse dans un milieu qui l'esquive généralement.


Les jeunes dirigeants plus responsables que leurs ainés ?
Un salaire maximum ?

Peut-on se poser la question d'un salaire maximum, comme il existe un salaire minimum ? Si ce dernier est une manière de reconnaître qu'il est indécent de payer une personne au-dessous d'une certaine somme, l'instauration du premier indiquerait qu'il est tout aussi indécent qu'une personne, quelle que soit son importance dans l'entreprise, puisse "valoir" cent fois une autre et même au-delà. Au CJD, nous n'avons pas attendu les récentes affaires de primes de départ excessives, voire abusives, pour avoir ce débat. Nous l'avons notamment ouvert dans les mêmes termes et de manière très claire dans notre livre, l'Entreprise au XXIème siècle (1), publié il y a plus de dix ans.
En réalité, définir un salaire maximum ne serait sans doute pas très efficace, en tout cas pas suffisant pour éviter les dérives. Pas plus que la suppression par décret des stocks options ou des différents bonus en or massif. Car on peut faire confiance aux conseils d'administration pour imaginer de nouvelles voies, non couvertes par la loi, leur permettant quand même d'augmenter ceux qu'ils veulent attirer o garder. A notre sens, il faut raisonner différemment, en distinguant nettement le salaire des revenus globaux. Comme celle de tout salarié, la rémunération directe du dirigeant doit correspondre à son travail, à ses responsabilités et à ses résultats et, de ce fait, rester proportionnelle à son mérite et au salaire des autres collaborateurs. Par contre, rien n'empêche un conseil d'administration de vouloir séduire telle ou telle personnalité, qu'elle veut mettre à la tête de l'entreprise, par l'octroi d'avantages divers. Mais alors, il n'y a aucune raison pour que ce soit l'entreprise, en tant que communauté de travail et de projets, qui en subisse les conséquences. Cela pourrait même s'apparenter, sous un certain angle, à de l'abus de biens sociaux. Si les propriétaires, par la voix de leurs représentants, souhaitent s'attacher un dirigeant en lui attribuant un revenu complémentaire très élevé, c'est à eux d'en payer le prix, sur leur propre rémunération, c'est-à-dire sur leurs dividendes. Personne n'aurait eu à critiquer les indemnités de Noël Forgeard si elles avaient été prises en charge par les actionnaires d'Eads. Être capable de répondre, y compris sur son propre argent, des décisions que l'on prend, c'est notre conception d'un libéralisme réellement responsable.

Thomas Chaudron
Président national

(1) L'Entreprise au XXIème siécle, Flammarion 1996. Voir notamment l'encadré "La notion de salaire maximum", page 81.

Revue Dirigeant n°74, juillet 2007, page 5
http://www.cjd.net/Default.aspx?tabid=942

le Mercredi 24 Juin 2009 à 14:06 | Commentaires (0)

Proposition

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