Encore à l'essai sur le site participatif du Modem, l'idée du salaire maximum à l'air populaire parmi les supporters de François Bayrou.
Le salaire maximum, au même titre que le salaire minimum. Le fait qu’un individu, par son travail, ne puisse pas gagner plus de 50 fois ce qu’en gagne un autre ne me parait pas scandaleux. Cela aura pour avantage une meilleure répartition des richesses.
Je ne pense pas à un plafond fixe mais un salaire maximum flottant par rapport au salaire minimum qui est appliqué dans l’entreprise.
http://votes.lesdemocrates.fr/points-de-vue/
Je ne pense pas à un plafond fixe mais un salaire maximum flottant par rapport au salaire minimum qui est appliqué dans l’entreprise.
http://votes.lesdemocrates.fr/points-de-vue/
Tags :
MoDem
Dans son deuxième numéro de l'année 2009, la revue française de gestion revient dans son éditorial sur la montée en puissance d'une volonté de limiter les hauts revenus patronaux.
Qu’est-ce qui fait courir les dirigeants d’entreprises ? La réponse à cette question ne devrait pas surprendre; la maximisation de leurs profits. En cela, ils seraient d’abord guidés par leurs intérêts, comme les autres acteurs du système économique actuel. Ils ne seraient pas différents des actionnaires qui cherchent à optimiser leurs investissements à court et à long terme et des salariés qui sont conscients qu’il faut se battre individuellement ou collectivement pour obtenir une amélioration de leur sort. Rien de surprenant dans une économie capitaliste du XXIe siècle, caractérisée par la globalisation et la rareté.
Cela n’effrayait réellement personne. Cela était accepté depuis au moins une vingtaine d’années. Or voilà que la crise aidant, patatras, tout est remis en cause. Les pouvoirs politiques, les médias et l’opinion publique en France, en Europe, comme aux États-Unis estiment unanimement que les revenus des dirigeants sont très souvent exorbitants. Ils doivent les limiter d’eux-mêmes ce qui est leur demander beaucoup d’abnégation, sinon, la loi, instrument de la volonté collective et de l’intérêt général, s’en chargera. Voilà un débat et une exposition qui ne sont pas faits pour leur plaire, habitués qu’ils sont à des arrangements confidentiels entre pairs pour la fixation de leurs émoluments.
À Londres comme à Wall Sreet on pousse des cris d’orfraies. Quand la Chambre des représentants décide que les primes des dirigeants d’entreprises aidées par l’administration seront taxées à 90 %, on évoque la chasse aux sorcières, le maccarthysme, voire le KGB [1]. En France, où l’on parle de taxes à 60 % on se fait plus discret. Les organisations patronales, dont le courage n’est pas une habitude, aiment avant tout le silence. Intéressées au premier chef, elles font le gros dos. Mais le gouvernement, et les partis politiques, estimant le thème populaire en cette période socialement agitée, remontent régulièrement au créneau demandant au Medef d’agir, alors que celui-ci craint discussions internes, rebellions et scissions.
On voit donc dans le patron un bouc émissaire de la crise. En fait ce qui est en cause aujourd’hui c’est sa fonction. Il y a deux rôles différents, qui ne peuvent pas être joués simultanément et qui sont tous deux recouverts par le mot de « patron »: l’entrepreneur et le gestionnaire anonyme. L’image de l’entrepreneur chère à Schumpeter et à The Economist [2] disparaît aujourd’hui derrière celle du bureaucrate qui fixe lui-même son salaire. La différence est considérable, elle concerne le risque. L’entrepreneur investit, s’endette souvent personnellement et prend un risque; le bureaucrate aidé par ses réseaux s’efforce quant à lui d’éliminer tous les risques financiers qui le concernent.
Dans un livre publié en 2004, intitulé Les mensonges de l’économie [3], J.K. Galbraith se livre à une charge contre les dirigeants et souligne que « la rémunération généreuse des directeurs existe dans tout l’univers de la société anonyme moderne. L’enrichissement légal compté en millions de dollars est maintenant un trait commun de la gestion d’entreprise. Ce n’est pas surprenant : les directeurs fixent bel et bien leur propre salaire ». Et Galbraith d’ajouter : « L’autorénumération des directeurs doit faire l’objet d’une vigilance générale. Tant dans l’intérêt du public que du monde des affaires lui-même. La liberté d’action pour réaliser des profits est normale. Elle ne doit pas servir de couverture à une appropriation indue – légale ou non – de revenus ou d’actifs ».
Va-t-on décider pour les patrons un salaire maximum, voire un revenu maximum comme on établit un SMIC ? Les arguments ne manquent pas. Il y a l’aspect moral que nous avons exposé basé sur la solidarité face aux intérêts particuliers. Il y a l’aspect économique, l’argent non distribué aux dirigeants pouvant être éventuellement investi. Il y a enfin un aspect managérial qui a fait l’objet de travaux à l’étranger, voire de décisions. Le président Obama souhaite un plafond de 500000 dollars pour les dirigeants de banques aidées par l’État. En Allemagne, il est question d’un salaire maximum de 1 million d’euros pour toutes les entreprises. Un des principaux mérites d’une telle mesure serait de permettre des choix de carrière beaucoup plus étendus pour les futurs dirigeants. Les petites entreprises dans tel ou tel domaine pourraient bénéficier d’un encadrement de haut niveau [4].
Ainsi que dans les affaires de délits d’initiés et de parachutes dorés, il apparaît qu’« il y a quelque chose de pourri » dans les hauts revenus distribués par les entreprises : absence de risque, inexistence d’un marché réel du travail pour certaines catégories de dirigeants, clientélisme, cooptation et autorénumération, tout cela s’apparente à des pratiques monopolistiques qui tombent sous le coup de la loi et du règlement.
NOTES
[1]Financial Times, 21, mars 2009.
[2]The Economist, 13 mars 2009.
[3]Les mensonges de l’économie, J.-F. Galbraith, Grasset, 2004.
[4]« Salaire maximum », Philippe Askenazy, Le Monde Économie, 17 mars 2009.
Source : http://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2009-2.htm
Cela n’effrayait réellement personne. Cela était accepté depuis au moins une vingtaine d’années. Or voilà que la crise aidant, patatras, tout est remis en cause. Les pouvoirs politiques, les médias et l’opinion publique en France, en Europe, comme aux États-Unis estiment unanimement que les revenus des dirigeants sont très souvent exorbitants. Ils doivent les limiter d’eux-mêmes ce qui est leur demander beaucoup d’abnégation, sinon, la loi, instrument de la volonté collective et de l’intérêt général, s’en chargera. Voilà un débat et une exposition qui ne sont pas faits pour leur plaire, habitués qu’ils sont à des arrangements confidentiels entre pairs pour la fixation de leurs émoluments.
À Londres comme à Wall Sreet on pousse des cris d’orfraies. Quand la Chambre des représentants décide que les primes des dirigeants d’entreprises aidées par l’administration seront taxées à 90 %, on évoque la chasse aux sorcières, le maccarthysme, voire le KGB [1]. En France, où l’on parle de taxes à 60 % on se fait plus discret. Les organisations patronales, dont le courage n’est pas une habitude, aiment avant tout le silence. Intéressées au premier chef, elles font le gros dos. Mais le gouvernement, et les partis politiques, estimant le thème populaire en cette période socialement agitée, remontent régulièrement au créneau demandant au Medef d’agir, alors que celui-ci craint discussions internes, rebellions et scissions.
On voit donc dans le patron un bouc émissaire de la crise. En fait ce qui est en cause aujourd’hui c’est sa fonction. Il y a deux rôles différents, qui ne peuvent pas être joués simultanément et qui sont tous deux recouverts par le mot de « patron »: l’entrepreneur et le gestionnaire anonyme. L’image de l’entrepreneur chère à Schumpeter et à The Economist [2] disparaît aujourd’hui derrière celle du bureaucrate qui fixe lui-même son salaire. La différence est considérable, elle concerne le risque. L’entrepreneur investit, s’endette souvent personnellement et prend un risque; le bureaucrate aidé par ses réseaux s’efforce quant à lui d’éliminer tous les risques financiers qui le concernent.
Dans un livre publié en 2004, intitulé Les mensonges de l’économie [3], J.K. Galbraith se livre à une charge contre les dirigeants et souligne que « la rémunération généreuse des directeurs existe dans tout l’univers de la société anonyme moderne. L’enrichissement légal compté en millions de dollars est maintenant un trait commun de la gestion d’entreprise. Ce n’est pas surprenant : les directeurs fixent bel et bien leur propre salaire ». Et Galbraith d’ajouter : « L’autorénumération des directeurs doit faire l’objet d’une vigilance générale. Tant dans l’intérêt du public que du monde des affaires lui-même. La liberté d’action pour réaliser des profits est normale. Elle ne doit pas servir de couverture à une appropriation indue – légale ou non – de revenus ou d’actifs ».
Va-t-on décider pour les patrons un salaire maximum, voire un revenu maximum comme on établit un SMIC ? Les arguments ne manquent pas. Il y a l’aspect moral que nous avons exposé basé sur la solidarité face aux intérêts particuliers. Il y a l’aspect économique, l’argent non distribué aux dirigeants pouvant être éventuellement investi. Il y a enfin un aspect managérial qui a fait l’objet de travaux à l’étranger, voire de décisions. Le président Obama souhaite un plafond de 500000 dollars pour les dirigeants de banques aidées par l’État. En Allemagne, il est question d’un salaire maximum de 1 million d’euros pour toutes les entreprises. Un des principaux mérites d’une telle mesure serait de permettre des choix de carrière beaucoup plus étendus pour les futurs dirigeants. Les petites entreprises dans tel ou tel domaine pourraient bénéficier d’un encadrement de haut niveau [4].
Ainsi que dans les affaires de délits d’initiés et de parachutes dorés, il apparaît qu’« il y a quelque chose de pourri » dans les hauts revenus distribués par les entreprises : absence de risque, inexistence d’un marché réel du travail pour certaines catégories de dirigeants, clientélisme, cooptation et autorénumération, tout cela s’apparente à des pratiques monopolistiques qui tombent sous le coup de la loi et du règlement.
NOTES
[1]Financial Times, 21, mars 2009.
[2]The Economist, 13 mars 2009.
[3]Les mensonges de l’économie, J.-F. Galbraith, Grasset, 2004.
[4]« Salaire maximum », Philippe Askenazy, Le Monde Économie, 17 mars 2009.
Source : http://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2009-2.htm
Une Internaute surnommée "DorisAnonyme" envoie ce billet dont le titre est à retenir...
Le gouvernement français devrait prochainement établir un dispositif visant à limiter les parachutes dorés. Cela se matérialiserait sous forme d'une interdiction des bonus et stock-options dans les établissements aidés par l'Etat. Cet interdit se ferait préférentiellement par voie de décret.
Le Premier ministre a précisé que des instructions "extrêmement précises" seraient données aux représentants de l'Etat dans les conseils d'administration.
Cette résolution, certes positive, me paraît évoluer dans un bon sens, même si elle n'est qu'une réponse de façade à l'indignation du public face aux parachutes dorés financés notamment par les aides de l'Etat dans un contexte de crise économique.
J'estime que cette sorte de dispositif devrait aller plus loin et limiter à des proportions réalistes les revenus des grands patrons. Rien ne justifie les sommes démentielles qu'ils empochent, qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec leur travail effectif, ni leurs compétences, ni leur contribution réelle au sein de l'entreprise.
A fortiori que concentrer de telles sommes sur quelques têtes nuit à la relance de la consommation, car jamais ces personnes n'utiliseront des sommes pareilles dans leurs dépenses quotidiennes de base (et encore heureux, car ils scandaliseraient l'opinion par l'étalage d'un luxe démentiel). Ces sommes seraient plus utiles réparties de façon à augmenter les dépenses quotidiennes de base du simple citoyen.
Bref, on devrait arriver à l'instauration d'un SMAC (ou plutôt d'un plafond pour l'ensemble des revenus, ceux-ci n'étant pas forcément des salaires). Laurence Parisot est contre le principe de limitation des salaires des dirigeants. Espérons que la pression de l'opinion publique fera changer d'avis les membres du gouvernement.
(Source : Reuters)
http://www.lepost.fr/article/2009/03/28/1474229_vers-l-instauration-du-smac-salaire-maximum-de-croissance.html
Le Premier ministre a précisé que des instructions "extrêmement précises" seraient données aux représentants de l'Etat dans les conseils d'administration.
Cette résolution, certes positive, me paraît évoluer dans un bon sens, même si elle n'est qu'une réponse de façade à l'indignation du public face aux parachutes dorés financés notamment par les aides de l'Etat dans un contexte de crise économique.
J'estime que cette sorte de dispositif devrait aller plus loin et limiter à des proportions réalistes les revenus des grands patrons. Rien ne justifie les sommes démentielles qu'ils empochent, qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec leur travail effectif, ni leurs compétences, ni leur contribution réelle au sein de l'entreprise.
A fortiori que concentrer de telles sommes sur quelques têtes nuit à la relance de la consommation, car jamais ces personnes n'utiliseront des sommes pareilles dans leurs dépenses quotidiennes de base (et encore heureux, car ils scandaliseraient l'opinion par l'étalage d'un luxe démentiel). Ces sommes seraient plus utiles réparties de façon à augmenter les dépenses quotidiennes de base du simple citoyen.
Bref, on devrait arriver à l'instauration d'un SMAC (ou plutôt d'un plafond pour l'ensemble des revenus, ceux-ci n'étant pas forcément des salaires). Laurence Parisot est contre le principe de limitation des salaires des dirigeants. Espérons que la pression de l'opinion publique fera changer d'avis les membres du gouvernement.
(Source : Reuters)
http://www.lepost.fr/article/2009/03/28/1474229_vers-l-instauration-du-smac-salaire-maximum-de-croissance.html
Pour Edwy Plenel, il faut appliquer un salaire maximum avec une échelle de salaire qui, au sein de l’entreprise doit aller de 1 à 5.
France Info 28 mars 2009
http://www.france-info.com/spip.php?article271305&theme=81&sous_theme=258
France Info 28 mars 2009
http://www.france-info.com/spip.php?article271305&theme=81&sous_theme=258
Le débat existe aussi outre-Atlantique. Après la pétition initiée par Yves Michaud, la sénatrice libérale Céline Hervieux-Payette "veut légiférer pour limiter à moins d'un million de dollars le salaire annuel des PDG et membres des conseils d'administration de sociétés ayant reçu une aide de l'État."
La sénatrice libérale Céline Hervieux-Payette veut mettre un terme aux imposantes rémunérations versées à certains gestionnaires canadiens.
Prenant exemple entre autres sur le président américain Barack Obama qui a agi en ce sens, Mme Hervieux-Payette veut légiférer pour limiter à moins d'un million de dollars le salaire annuel des PDG et membres des conseils d'administration de sociétés ayant reçu une aide de l'État. Elle a déposé mardi son projet à la Chambre haute du Parlement canadien.
Les gestionnaires de toutes entreprises inscrites en Bourse seraient aussi soumis à la règle. « Les dirigeants sont les fiduciaires de l'argent des actionnaires. Ce n'est pas leur argent. Ils n'ont pas à se servir dans la caisse », a soutenu Mme Hervieux-Payette, en entrevue à La Presse canadienne.
Selon le projet de la sénatrice, la rémunération maximale permise tiendrait compte, en plus du salaire proprement dit, des bonis, options d'achat d'actions, des titres négociables et des avantages comme l'utilisation d'un véhicule ou d'une résidence.
Mme Hervieux-Payette croit qu'une politique de rémunération bien pensée et raisonnable encouragerait les dirigeants à mieux servir les intérêts à long terme des sociétés dont ils sont responsables. Elle ajoute ne pas craindre que la législation décourage certains candidats hautement qualifiés pour les postes.
Ignatieff a des doutes
Le projet de la sénatrice a été bien accueilli par les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton. « C'est choquant de voir le président d'AbitibiBowater s'en aller avec des millions pendant qu'on coupe dans les pensions. C'est immoral, c'est se moquer des gens. Et quand on perd confiance dans le système économique et que le politique n'intervient pas, c'est dangereux pour un sain climat dans la société », a affirmé Gilles Duceppe.
Le chef du Parti libéral du Canada, pourtant le parti de Mme Hervieux-Payette, a cependant émis un autre son de cloche. Michael Ignatieff estime que ce n'est pas au gouvernement de se mêler des affaires des entreprises.
« Je n'ai pas de position là-dessus, mais mes réflexes politiques me disent non, avec respect. C'est une idée, mais je crois que le gouvernement du Canada n'a pas de rôle valable en légiférant dans ce domaine-là », a-t-il indiqué.
Le document pourrait être adopté au Sénat, où les libéraux sont encore majoritaires, avant d'être renvoyé à la Chambre des communes.
Actuellement, un PDG gagne environ 218 fois le salaire industriel moyen de 40 000 $.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/05/12/005-Salaire-PDG-Payette.shtml?ref=rss
Prenant exemple entre autres sur le président américain Barack Obama qui a agi en ce sens, Mme Hervieux-Payette veut légiférer pour limiter à moins d'un million de dollars le salaire annuel des PDG et membres des conseils d'administration de sociétés ayant reçu une aide de l'État. Elle a déposé mardi son projet à la Chambre haute du Parlement canadien.
Les gestionnaires de toutes entreprises inscrites en Bourse seraient aussi soumis à la règle. « Les dirigeants sont les fiduciaires de l'argent des actionnaires. Ce n'est pas leur argent. Ils n'ont pas à se servir dans la caisse », a soutenu Mme Hervieux-Payette, en entrevue à La Presse canadienne.
Selon le projet de la sénatrice, la rémunération maximale permise tiendrait compte, en plus du salaire proprement dit, des bonis, options d'achat d'actions, des titres négociables et des avantages comme l'utilisation d'un véhicule ou d'une résidence.
Mme Hervieux-Payette croit qu'une politique de rémunération bien pensée et raisonnable encouragerait les dirigeants à mieux servir les intérêts à long terme des sociétés dont ils sont responsables. Elle ajoute ne pas craindre que la législation décourage certains candidats hautement qualifiés pour les postes.
Ignatieff a des doutes
Le projet de la sénatrice a été bien accueilli par les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton. « C'est choquant de voir le président d'AbitibiBowater s'en aller avec des millions pendant qu'on coupe dans les pensions. C'est immoral, c'est se moquer des gens. Et quand on perd confiance dans le système économique et que le politique n'intervient pas, c'est dangereux pour un sain climat dans la société », a affirmé Gilles Duceppe.
Le chef du Parti libéral du Canada, pourtant le parti de Mme Hervieux-Payette, a cependant émis un autre son de cloche. Michael Ignatieff estime que ce n'est pas au gouvernement de se mêler des affaires des entreprises.
« Je n'ai pas de position là-dessus, mais mes réflexes politiques me disent non, avec respect. C'est une idée, mais je crois que le gouvernement du Canada n'a pas de rôle valable en légiférant dans ce domaine-là », a-t-il indiqué.
Le document pourrait être adopté au Sénat, où les libéraux sont encore majoritaires, avant d'être renvoyé à la Chambre des communes.
Actuellement, un PDG gagne environ 218 fois le salaire industriel moyen de 40 000 $.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/05/12/005-Salaire-PDG-Payette.shtml?ref=rss
Tags :
Canada
Un dossier utile et complet sur L'Express.fr
Voici le lien pour aller vers ce dossier : http://www.lexpress.fr/actualite/economie/faut-il-imposer-un-salaire-maximum-aux-patrons_739174.html
Voici le résumé d'un article paru dans la Revue économique de mai 2009. Son auteur est Fabienne Llense, doctorante en sciences économiques à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et dont le sujet de thèse est : “Contributions à l’analyse des rémunérations des PDG en France”.
En France, au milieu des années 1990, la mondialisation croissante et la dernière vague de privatisations ont favorisé la formation d’un marché du travail spécifique, celui des dirigeants de grandes entreprises. Les caractéristiques de ce marché sont estimées pour la France (2003-2005) dans le cadre d’un modèle concurrentiel. Ces estimations permettent de mener un exercice de simulation afin de comparer les prédictions du modèle théorique avec les niveaux des salaires des p-dg observés. L’élasticité de la rémunération des p-dg à la taille de leur entreprise est égale à 0,5 et justifie des écarts considérables de rémunération. Pour modérer ces compensations, un plafonnement des salaires est souvent réclamé en Europe, par l’opinion et les partis de gauche mais également par des représentants d’actionnaires. Le coût de cette politique est évalué dans ce modèle concurrentiel, et le lobbying des actionnaires, en particulier des petites entreprises, est expliqué.
Vous pouvez acquérir la totalité de l'article sur le lien suivant : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RECO_603_0759#
Vous pouvez acquérir la totalité de l'article sur le lien suivant : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RECO_603_0759#
Le gouvernement américain renonce à limiter les salaires des patrons dont la société est aidée par l'Etat. Un superviseur sera chargé de surveiller les excès.
Les positions tranchées de l'administration Obama contre les bonus de Wall Street auront fait long feu. A peine arrivés à la Maison Blanche, le Président américain et le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, très critiques contre Wall Street, avaient annoncé que les rémunérations des patrons des entreprises qui bénéficient des subsides publics seraient limités à 500.000 dollars annuels. Mais, mercredi 10 juin, le même secrétaire au Trésor a renoncé à brider par la loi le secteur financier, comme il en avait initialement le projet. Il s'est contenté d'énoncer quelques "grands principes" devant régir à l'avenir la politique de rémunération des banques par une politique plus "transparente et responsable". Un superviseur (Kenneth Feinberg, l'avocat des victimes du 11 septembre) sera également chargé de surveiller les excès.
"Nous ne limitons pas les salaires"
"Nous n'allons pas dicter des règles" contraignantes pour l'industrie financière, car cela serait "inefficace", s'est justifié Timothy Geithner lors d'une conférence de presse à Washington, en compagnie de la présidente du régulateur boursier SEC, Mary Schapiro, et du gouverneur de la banque centrale Daniel Tarullo. "Je veux être clair sur ce que nous ne faisons pas", a indiqué M. Geithner dans un communiqué publié en marge de cette rencontre: "nous ne limitons pas les salaires" et "nous ne présentons pas de formule précise sur la manière dont les sociétés devraient établir leur politique de rémunération".
Depuis son arrivée à la tête du Trésor fin janvier, Tim Geithner a répété que la pratique de rémunération des banques, notamment le versement de primes de fin d'année mirobolantes, était l'une des causes de la crise, car elle avait fait prendre des risques insensés aux établissements de Wall Street. Encore en mai, il déclarait que le gouvernement américain voulait modifier en profondeur la politique de rémunération dans les banques, annonçant des "changements très, très importants" à venir, et sa volonté de "mettre en place des normes plus fortes pour les régulateurs afin de faire en sorte que le système [des primes et bonus] n'anéantisse pas une nouvelle fois l'action des régulateurs".
De grands principes et un superflic
Susceptibles "d'évoluer avec le temps", les "grands principes" énoncés par le Trésor plaident pour que la politique de rémunération dans l'industrie financière mesure et "récompense la performance de manière adéquate", soit "structurée pour prendre en compte" le risque à long terme, ou encore qu'elle soit conforme à une "gestion du risque saine". Le gouvernement a annoncé par ailleurs la création d'un poste de "superviseur spécial" qui pourra faire abandonner des plans de rémunérations qu'il jugerait "excessif ou inappropriés" au sein des entreprises ayant reçu une "assistance exceptionnelle" de l'Etat dans le cadre du plan de stabilisation du système financier voté à l'automne.
La tâche a été confiée à Kenneth Feinberg, avocat qui fut notamment chargé de piloter l'idemnisation des victimes des attentats du 11 Septembre. Il devra veiller désormais sur les fiches de paye des constructeurs automobiles Chrysler et General Motors, des société de services financiers GMAC et Chrysler Financial, des banques Citigroup et Bank of America, et de l'assureur AIG, "tant que ces sociétés auront une obligation vis-à-vis de l'Etat", a indiqué le Trésor.
T.V avec agences
jeudi 11 juin 2009
http://www.e24.fr/finance/article98983.ece/Obama-bat-en-retraite-sur-les-salaires-des-patrons.html
"Nous ne limitons pas les salaires"
"Nous n'allons pas dicter des règles" contraignantes pour l'industrie financière, car cela serait "inefficace", s'est justifié Timothy Geithner lors d'une conférence de presse à Washington, en compagnie de la présidente du régulateur boursier SEC, Mary Schapiro, et du gouverneur de la banque centrale Daniel Tarullo. "Je veux être clair sur ce que nous ne faisons pas", a indiqué M. Geithner dans un communiqué publié en marge de cette rencontre: "nous ne limitons pas les salaires" et "nous ne présentons pas de formule précise sur la manière dont les sociétés devraient établir leur politique de rémunération".
Depuis son arrivée à la tête du Trésor fin janvier, Tim Geithner a répété que la pratique de rémunération des banques, notamment le versement de primes de fin d'année mirobolantes, était l'une des causes de la crise, car elle avait fait prendre des risques insensés aux établissements de Wall Street. Encore en mai, il déclarait que le gouvernement américain voulait modifier en profondeur la politique de rémunération dans les banques, annonçant des "changements très, très importants" à venir, et sa volonté de "mettre en place des normes plus fortes pour les régulateurs afin de faire en sorte que le système [des primes et bonus] n'anéantisse pas une nouvelle fois l'action des régulateurs".
De grands principes et un superflic
Susceptibles "d'évoluer avec le temps", les "grands principes" énoncés par le Trésor plaident pour que la politique de rémunération dans l'industrie financière mesure et "récompense la performance de manière adéquate", soit "structurée pour prendre en compte" le risque à long terme, ou encore qu'elle soit conforme à une "gestion du risque saine". Le gouvernement a annoncé par ailleurs la création d'un poste de "superviseur spécial" qui pourra faire abandonner des plans de rémunérations qu'il jugerait "excessif ou inappropriés" au sein des entreprises ayant reçu une "assistance exceptionnelle" de l'Etat dans le cadre du plan de stabilisation du système financier voté à l'automne.
La tâche a été confiée à Kenneth Feinberg, avocat qui fut notamment chargé de piloter l'idemnisation des victimes des attentats du 11 Septembre. Il devra veiller désormais sur les fiches de paye des constructeurs automobiles Chrysler et General Motors, des société de services financiers GMAC et Chrysler Financial, des banques Citigroup et Bank of America, et de l'assureur AIG, "tant que ces sociétés auront une obligation vis-à-vis de l'Etat", a indiqué le Trésor.
T.V avec agences
jeudi 11 juin 2009
http://www.e24.fr/finance/article98983.ece/Obama-bat-en-retraite-sur-les-salaires-des-patrons.html
Les listes qui portaient dans leur programme l'établissement d'un salaire maximum font des scores méritoires. La présence de ces militants au Parlement européen peut-il faire avancer notre idée ? Bien sûr nous l'espérons mais nous savons bien qu'il reste à convaincre en France de larges pans de la gauche. Le combat continue...
Jean-Philippe Huelin
Avec plus de 16% et 14 élus au Parlement européen, les listes Europe écologie réalisent un score inespéré il y a quelques semaines. Elles ne se sont pas enfermées dans un programme uniquement écologique ; elles ont su mettre en avant des propositions sociales tel le "bouclier social européen" à l'intérieur duquel le salaire maximum a toute sa place. Saluons les membres de ces listes qui ont toujours défendu, avec nos amis du collectif "Sauvons les riches", dans leurs interventions publiques, l'idée d'un salaire maximum !
Le Front de gauche obtient un résultat attendu, à 6% des voix, qui lui permet d’envoyer à Strasbourg 5 élus. Ce sont les troupes du Parti de Gauche qui ont le plus développé la thématique du salaire maximum certainement sous l’impulsion de l‘économiste, proche de Jean-Luc Mélenchon, Jacques Généreux.
N’oublions pas de distinguer les listes Europe Décroissance qui dans un anonymat regrettable, et un score à la mesure de cet anonymat (décroissance ou pas, l’argent reste le nerf de la guerre politique !), ont porté elle-aussi cette idée.
Notre site est bien entendu ouvert à ses nouveaux élus pour nous tenir au courant et nous informer de leurs démarches pour faire avancer le salaire maximum. Bon courage !
Jean-Philippe Huelin
Le Front de gauche obtient un résultat attendu, à 6% des voix, qui lui permet d’envoyer à Strasbourg 5 élus. Ce sont les troupes du Parti de Gauche qui ont le plus développé la thématique du salaire maximum certainement sous l’impulsion de l‘économiste, proche de Jean-Luc Mélenchon, Jacques Généreux.
N’oublions pas de distinguer les listes Europe Décroissance qui dans un anonymat regrettable, et un score à la mesure de cet anonymat (décroissance ou pas, l’argent reste le nerf de la guerre politique !), ont porté elle-aussi cette idée.
Notre site est bien entendu ouvert à ses nouveaux élus pour nous tenir au courant et nous informer de leurs démarches pour faire avancer le salaire maximum. Bon courage !
Jean-Philippe Huelin
"Karima Delli, la plus jeune élue (28 ans), et par ailleurs membre du collectif Sauvons les riches, a précisé que "le revenu maximal admissible est une des mesures phares d'Europe Ecologie. On va s'y investir à 100 %"."
Les députés d'Europe Ecologie entendent peser au Parlement en impliquant les citoyens dans les choix européens. En conférence de presse, présentant les nouveaux élus, lundi 8 juin, José Bové a annoncé que les écologistes entendaient préparer une "grande ronde" à Copenhague, en décembre, lors du sommet sur le climat.
"On va inviter les Françaises et les Français, et tous les Européens, à venir à Copenhague. Il faut que les citoyens se réapproprient le débat sur le climat, affirme le nouvel élu. Ce sera encore plus important que Seattle en 1999 (lors des manifestations contre l'Organisation mondiale du commerce), parce que l'avenir de la planète se joue sur le climat. Nous ferons une grande ronde autour du lieu des négociations, pour dire : "Ne sortez pas de là avant qu'une décision favorable à la planète soit prise"."
Après le climat, le "bouclier social européen" sera la deuxième priorité, a dit Daniel Cohn-Bendit : "Nous allons proposer une législation sur le salaire maximum et le salaire minimum." Karima Delli, la plus jeune élue (28 ans), et par ailleurs membre du collectif Sauvons les riches, a précisé que "le revenu maximal admissible est une des mesures phares d'Europe Ecologie. On va s'y investir à 100 %".
Les écologistes pousseront aussi à l'instauration d'un "revenu de transformation" destiné aux salariés des industries en transition telles que l'automobile. Une commission d'enquête sur les paradis fiscaux est un autre objectif. Elle serait confiée à Eva Joly, pour qui, "sur cette question, le G 20 a été très insuffisant, notamment en ce qui concerne les pays en développement".
M. Cohn-Bendit et M. Bové ont indiqué comment ils entendaient concrétiser leur idée d'une nouvelle Constitution européenne exprimée dans un article du Monde du 29 mai. "Nous allons lancer une initiative citoyenne, une possibilité ouverte par le traité de Lisbonne, dit M. Cohn-Bendit : une pétition d'un million de signatures qui demandera au Parlement et à la Commission d'envisager la Constitution." Europe Ecologie entend aussi obtenir qu'aux prochaines élections européennes, les députés puissent être élus sur des listes transnationales, dont les têtes auraient vocation à postuler comme président de la Commission. "Il y a neuf ans, il n'a manqué que trois voix pour obtenir la majorité sur cette idée, dit M. Cohn-Bendit. Cette fois, on aurait la majorité."
Autre projet : mettre en route une directive qui permettrait aux Etats de construire des réacteurs nucléaires que s'ils peuvent prouver qu'ils ont une solution pour les déchets radioactifs. "Pour aller vers une sortie du nucléaire, a complété Jean-Paul Besset, tête de liste dans la région Massif central-Centre, il faut organiser une majorité d'idées sur une diminution de la consommation d'énergie drastique, de moitié."
Réaliste, M. Cohn-Bendit a souligné que, pour atteindre les buts que se fixe Europe Ecologie, il faudrait passer des compromis avec les autres forces politiques du nouveau Parlement. Si les écologistes comptent s'investir dans les commissions Environnement, Energie et Agriculture - pour pousser à une réforme de la politique agricole commune -, le leader d'Europe Ecologie se verrait bien présider la commission culture.
Hervé Kempf
Le Monde, 9 juin 2009
http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/06/09/europe-ecologie-souhaite-mobiliser-les-citoyens-sur-le-climat-a-copenhague_1204664_1168667.html
"On va inviter les Françaises et les Français, et tous les Européens, à venir à Copenhague. Il faut que les citoyens se réapproprient le débat sur le climat, affirme le nouvel élu. Ce sera encore plus important que Seattle en 1999 (lors des manifestations contre l'Organisation mondiale du commerce), parce que l'avenir de la planète se joue sur le climat. Nous ferons une grande ronde autour du lieu des négociations, pour dire : "Ne sortez pas de là avant qu'une décision favorable à la planète soit prise"."
Après le climat, le "bouclier social européen" sera la deuxième priorité, a dit Daniel Cohn-Bendit : "Nous allons proposer une législation sur le salaire maximum et le salaire minimum." Karima Delli, la plus jeune élue (28 ans), et par ailleurs membre du collectif Sauvons les riches, a précisé que "le revenu maximal admissible est une des mesures phares d'Europe Ecologie. On va s'y investir à 100 %".
Les écologistes pousseront aussi à l'instauration d'un "revenu de transformation" destiné aux salariés des industries en transition telles que l'automobile. Une commission d'enquête sur les paradis fiscaux est un autre objectif. Elle serait confiée à Eva Joly, pour qui, "sur cette question, le G 20 a été très insuffisant, notamment en ce qui concerne les pays en développement".
M. Cohn-Bendit et M. Bové ont indiqué comment ils entendaient concrétiser leur idée d'une nouvelle Constitution européenne exprimée dans un article du Monde du 29 mai. "Nous allons lancer une initiative citoyenne, une possibilité ouverte par le traité de Lisbonne, dit M. Cohn-Bendit : une pétition d'un million de signatures qui demandera au Parlement et à la Commission d'envisager la Constitution." Europe Ecologie entend aussi obtenir qu'aux prochaines élections européennes, les députés puissent être élus sur des listes transnationales, dont les têtes auraient vocation à postuler comme président de la Commission. "Il y a neuf ans, il n'a manqué que trois voix pour obtenir la majorité sur cette idée, dit M. Cohn-Bendit. Cette fois, on aurait la majorité."
Autre projet : mettre en route une directive qui permettrait aux Etats de construire des réacteurs nucléaires que s'ils peuvent prouver qu'ils ont une solution pour les déchets radioactifs. "Pour aller vers une sortie du nucléaire, a complété Jean-Paul Besset, tête de liste dans la région Massif central-Centre, il faut organiser une majorité d'idées sur une diminution de la consommation d'énergie drastique, de moitié."
Réaliste, M. Cohn-Bendit a souligné que, pour atteindre les buts que se fixe Europe Ecologie, il faudrait passer des compromis avec les autres forces politiques du nouveau Parlement. Si les écologistes comptent s'investir dans les commissions Environnement, Energie et Agriculture - pour pousser à une réforme de la politique agricole commune -, le leader d'Europe Ecologie se verrait bien présider la commission culture.
Hervé Kempf
Le Monde, 9 juin 2009
http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/06/09/europe-ecologie-souhaite-mobiliser-les-citoyens-sur-le-climat-a-copenhague_1204664_1168667.html
Rubriques
allemagne
altermondialisme
Andrew Simms
ariès
attac
Aubry
Ayrault
Belgique
besancenot
bonus
bronnec
caillé
Canada
chine
cinéma
CJD
classe de loisir
clerc
Commune
Coutrot
Daniel Cohen
décence
décroissance
dépenses somptuaires
députés
Duflot
écart
écologie
EELV
EMR
entreprises publiques
Etat
etats-unis
europe
Félix Adler
Fillon
fourchette
france
Front de gauche
gadrey
grands patrons
Harribey
hauts salaires
histoire
Hollande
houillon
Hue
huelin
Huey Long
Hulot
impôt confiscatoire
impôt progressif sur la conso
impôt sur le revenu
inégalités
INSEE
IR
IS
Joly
Kahn
Karima Delli
kempf
Lamberts
Landais
llense
marchais
maris
medef
Mélenchon
MoDem
Montebourg
morale
Morel Darleux
Moscovici
NPA
obama
Parlement européen
parti de gauche
Pater
pays-bas
pc
piketty
Pizzigati
Poulin-Litvak
propositions
proxinvest
PS
revenu universel
revue
riches
rma
Robert Franck
roosevelt
Royaume-Uni
Sarkozy
sondage
sport
star-system
suisse
ump
viveret
Liste de liens
Dernières notes
Archives




Eux aussi sont pour