Positive end expiratory pressure for preterm infants requiring conventional mechanical ventilation for respiratory distress syndrome or bronchopulmonary dysplasia
Bamat N, Millar D, Suh S, Kirpalani H
Pediatric Residency Program, Children's Hospital of Philadelphia, 34th Street and Civic Center Boulevard, Philadelphia, Pennsylvania, USA, 19104
Cochrane Database Syst Rev. 2012 Jan 18;1:CD004500


Pression expiratoire positive pour les enfants prématurés nécessitant une ventilation mécanique conventionnelle lors d’un syndrome de détresse respiratoire ou d’une dysplasie broncho-pulmonaire
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La ventilation mécanique conventionnelle (VMC) des nouveau-nés est utilisée comme traitement de de l'insuffisance respiratoire depuis plus de 30 ans.
Bien que la VMC facilite l'échange des gaz, elle peut parallèlement endommager les poumons. La pression positive résiduelle expiratoire (PEEP) a reçu moins d'attention que les autres paramètres de ventilation lors de l'étude de la balance des effets bénéfiques et nocifs possibles. Bien qu'un niveau approprié de PEEP puisse apporter des avantages substantiels dans la ventilation, des niveaux anormalement bas ou élevés peuvent conduire à des dommages. Un niveau approprié de PEEP pour les nouveau-nés peut également être mieux assuré par une approche individualisée.

OBJECTIFS
1. Comparer les effets de différents niveaux de PEEP chez des nouveau-nés prématurés nécessitant une VMC pour un syndrome de détresse respiratoire (SDR)
2. Comparer les effets de différents niveaux de PEEP chez les nourrissons prématurés nécessitant la VMC pour une dysplasie broncho-pulmonaire (DBP)
3. Comparer les effets de différentes méthodes pour la personnalisation des PEEP à un niveau optimal de nouveau-nés prématurés nécessitant la VMC pour SDR

MÉTHODES DE RECHERCHE
La recherche a été effectuée conformément à la stratégie de recherche standard pour la Cochrane Neonatal Review Group. Le Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL) (The Cochrane Library), Ovid MEDLINE, EMBASE, ainsi que des études de référence et d'experts ont été utilisés pour l'identification de l'étude.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Tous les essais randomisés et quasi-randomisés étudiant les nourrissons prématurés (moins de 37 semaines de grossesse) nécessitant une VMC avec intubation endotrachéale; la randomisation devait porter, soit sur des niveaux de pression différents (PEEP SDR ou DBP), soit sur deux ou plusieurs méthodes alternatives pour l'individualisation des niveaux de PEEP (SDR seulement ) pour que les essais soient inclus. Des essais croisés ont été inclus, mais nous avons limité les résultats à ceux de la première période de croisement.

COLLECTE DE DONNÉES ET ANALYSE
La collecte des données et leur analyse ont été effectuées en conformité avec les recommandations du Cochrane Neonatal Review Group.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Une évaluation initiale avait identifié 10 articles éligibles. En fin de compte, une seule étude a répondu à nos critères d'inclusion. L'étude examinait les effets de différents niveaux de PEEP chez des nouveau-nés prématurés nécessitant une VMC pour SDR. Les mesures physiologiques ont été rapportées seulement à court terme. Tous les résultats étaient limités à un échantillon de petite taille, sans résultats statistiquement significatifs. Aucun essai portant sur l'effet de la PEEP chez les nourrissons atteints de DBP ou des stratégies d'individualisation de la gestion de PEEP ont été identifiés.

CONCLUSIONS DES AUTEURS:
Il n'y a pas suffisamment de preuves pour guider le choix des niveaux de PEEP appropriées pour SDR ou une VMC. Il ya une nécessité de mener des essais cliniques bien conçus évaluant l'application optimale de cette intervention importante et souvent appliquée.

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Etude complète en accès libre

Frans FA, Bipat S, Reekers JA, Legemate DA, Koelemay MJW
Systematic review of exercise training or percutaneous transluminal angioplasty for intermittent claudication
The British Journal of Surgery 2012 Jan;99(1):16-28


Revue systématique d'un traitement basé sur des exercices thérapeutiques ou par angioplastie transluminale percutanée dans le cadre de la prise en charge de patients souffrant de claudication intermittente
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L'objectif de l’étude était de synthétiser les résultats de tous les essais cliniques randomisés (ECR) comparant l'angioplastie transluminale percutanée à un programme d'exercices thérapeutiques chez les patients présentant une claudication intermittente (CI) pour obtenir les meilleures preuves de leur efficacité.

MÉTHODES
Une revue systématique a été réalisée, identifiant tous les ECR pertinents des bases de données MEDLINE, Embase et bases Cochrane. Les ECR admissibles comparant l’angioplastie aux exercices incluent des patients avec une claudication intermittente causée par des affections aorto-iliaques et/ou fémoro-poplitées, et comparent leur efficacité en terme de résultats fonctionnels et / ou de qualité de vie.

RÉSULTATS
11 des 258 articles identifiés (transmission des données sur 8 essais cliniques randomisés) présentaient les critères d'inclusion. Un essai comprenait des patients présentant une obstruction aorto-iliaque isolée, 3 essais étudiaient les patients présentant des obstructions de l'artère fémoro-poplitée et 5 incluaient ceux avec des lésions combinées.
2 essais ont comparé l’angioplastie à des conseils d'exercices, 4 ont comparé l’angioplastie à des exercices supervisés, 2 comparaient l’angioplastie associée aux exercices à des exercices supervisés seuls, et 2 comparaient l’angioplastie associée à des exercices supervisés à l’angioplastie seule. Bien que les critères d’évaluation dans la plupart des essais comprennent les distances de marche et la qualité de vie, la mise en commun des données était impossible en raison de leur hétérogénéité. En règle générale, l'efficacité de l’angioplastie et des exercices supervisés étaient équivalente, bien que l’angioplastie associée aux exercices supervisés améliore la distance de marche et certains domaines de la qualité de vie par rapport à l’angioplastie ou aux exercices supervisés seuls.

CONCLUSION
Comme la claudication intermittente est un problème de santé publique, il est important de définir une stratégie de traitement optimale. L’association de l’angioplastie et des exercices supervisés semblerait être supérieure aux exercices seuls ou à l’angioplastie seule, mais cela doit être confirmé.

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Systematic review of the effectiveness of breathing retraining in asthma management
Burgess J, Ekanayake B, Lowe A, Dunt D, Thien F, Dharmage SC
Expert Rev Respir Med. 2011 Dec;5(6):789-807


Revue systématique de l'efficacité de l’entraînement de la respiration dans la gestion de l'asthme
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Dans la gestion de l'asthme, les médecines complémentaires ou alternatives connaissent une popularité croissante partout dans le monde.

MÉTHODE
Cette revue systématique synthétise à partir de la littérature les techniques de médecine alternative qui utilisent la rééducation respiratoire en tant qu’outil principal et compare les résultats des essais contrôlés. Les bases de données Medline, PubMed, CINAHL et Cochrane ont été consultées. Les listes de référence de toutes les publications ont été vérifiées manuellement pour identifier les études ne se trouvant pas dans cette recherche électronique. Les critères de sélection ont permis de recueillir 41 articles.

RÉSULTATS
La plupart des essais contrôlés randomisés (ECR) concernant la technique Buteyko a démontré une diminution significative de l’utilisation des β-2-mimétiques ainsi que plusieurs améliorations concernant la qualité de vie ou la diminution de l'utilisation de corticoïdes inhalés. Bien que peu nombreux, les ECR concernant l’entraînement des muscles respiratoires ont montré une réduction significative de l'utilisation des bronchodilatateurs.

CONCLUSION
Les méta analyses réalisées ont prouvé l’efficacité du yoga, de la technique Buteyko et de la rééducation respiratoire dans l'amélioration de la qualité de vie du patient asthmatique. Toutefois, les ECR concernant le yoga étaient très hétérogènes. Les cliniciens doivent fournir un conseil qualifié aux patients asthmatiques qui entreprennent ces techniques respiratoires.

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Chest physiotherapy for acute bronchiolitis in paediatric patients between 0 and 24 months old (Cochrane review)
Roque i Figuls M, Gine-Garriga M, Granados Rugeles C, Perrotta C
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 2


Kinésithérapie respiratoire dans la bronchiolite aiguë chez des patients en pédiatrie âgés de 0 à 24 mois (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Ceci est une mise à jour de la revue Cochrane originale publiée en 2005 et mise à jour en 2007. La bronchiolite aiguë est la cause principale d’urgences médicales pendant l’hiver chez les enfants de moins de 2 ans. La kinésithérapie respiratoire est sensée aider les enfants à décoller les sécrétions et diminuer les efforts ventilatoires.

OBJECTIFS
Le principal objectif était de déterminer l’efficacité de la kinésithérapie respiratoire chez les enfants de moins de 24 mois avec une bronchiolite aiguë. Le deuxième objectif était de déterminer l’efficacité de différentes techniques de kinésithérapie respiratoire (par exemple, vibrations et percussions et expiration forcée passive).

METHODE DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library 2011, Issue 4) qui contient le Registre Spécialisé du Groupe Cochrane sur les Infections Respiratoires Aigues, MEDLINE (1966 à la 3ème semaine de novembre 2011), citations de MEDLINE en cours ou non-indexés (8 décembre 2011), EMBASE.com (1990 à décembre 2011), CINAHL (1982 à décembre 2011), LILACS (1985 à décembre 2011) et Web of Science (1985 à décembre 2011).

CRITERES DE SELECTION
Etudes Contrôlées Randomisées (ECR) pour lesquelles la kinésithérapie respiratoire était comparée à l’absence de traitement ou à un autre type de kinésithérapie chez des patients de moins de 24 mois avec une bronchiolite.

COLLECTE DES DONNEES ET ANALYSE
Deux auteurs de revue ont indépendamment extrait les données. Les principaux résultats concernaient les paramètres respiratoires et l’amélioration de la gravité de la pathologie. Les résultats secondaires étaient la durée de l’hospitalisation, la durée de la supplémentation en oxygène et l’utilisation de bronchodilatateurs et de stéroïdes. Aucune mise en commun des données n’a été possible.

RESULTATS PRINCIPAUX
Neuf essais cliniques incluant 891 participants ont été inclus comparant la kinésithérapie à l’absence de traitement. Cinq études (246 participants) évaluaient les techniques de vibrations et percussions et quatre études (645 participants) évaluaient les techniques d’expiration passive. Nous n’avons observé aucune différence significative sur la gravité de la pathologie (8 essais, 867 participants). Les résultats étaient négatifs pour les deux types de kinésithérapie. Nous n’avons observé aucune différence entre les groupes sur les paramètres respiratoires (2 essais, 118 participants), la nécessité en oxygène (1 essai, 50 participants), la durée de séjour (5 essais, 222 participants) ou les effets secondaires sévères (2 essais, 595 participants). Des différences concernant les effets secondaires légers transitoires (vomissements et instabilité respiratoire) ont été observées (1 essai, 496 participants).

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Depuis la dernière publication de la revue, de nouvelles preuves de bonnes qualités sont apparues, renforçant les conclusions de la revue. La kinésithérapie respiratoire n’améliore pas la sévérité de la pathologie, les paramètres respiratoires ou la réduction du temps d’hospitalisation ou les besoins en oxygène des patients hospitalisés avec une bronchiolite aiguë et sans assistance ventilatoire. Les modalités de la kinésithérapie respiratoire (vibration et percussion ou techniques d’expiration forcée) ont montré de façon équivalente des résultats négatifs.

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Impact of inspiratory muscle training in patients with COPD: what is the evidence?
Gosselink R, De Vos J, van den Heuvel SP, Segers J, Decramer M, Kwakkel G
Eur Respir J. 2011 Feb;37(2):416-25


Impact de l’entraînement des muscles inspiratoires chez les patients atteints de BPCO : quelles sont les preuves ?
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIFS
Une méta-analyse incluant 32 études randomisées et contrôlées sur les effets de l’entraînement des muscles inspiratoires (EMI) en chez les patients atteints de Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) a été réalisée.

MÉTHODES
Des analyses globales et des sous groupes ont été réalisés, en respectant les modalités de l’entraînement (entraînement en endurance ou renforcement, associé à un entraînement standard général) et les caractéristiques physiologiques des patients.

RÉSULTATS
Des améliorations significatives ont été retrouvées pour la pression inspiratoire maximale (Pimax : 13 cm H₂O), le temps d'endurance (+261 s), pour le test de marche de 6mn et 12 mn(+32 et +85 m, respectivement) et pour les scores de qualité de la vie (+3,8 unités). La dyspnée a été significativement réduite (score de Borg -0,9 point; Indice de dyspnée +2,8 unités). La capacité d'endurance tend à s'améliorer, mais aucun effet sur la capacité d'effort maximal n’a été retrouvé. L’entraînement en endurance n’a révélé aucun effet significatif sur la Pimax, la capacité fonctionnelle ou la dyspnée. L’EMI associé à un programme d'exercice améliore la Pimax de façon significative, tandis que la capacité fonctionnelle a tendance à augmenter chez les patients présentant une faiblesse musculaire inspiratoire (Pimax <60 cm H₂O).

CONCLUSION
L’EMI améliore la force musculaire et l'endurance, la capacité fonctionnelle, la dyspnée et la qualité de la vie. L’entraînement des muscles inspirateurs en endurance parait être moins efficace que le renforcement des muscles respiratoires. Chez les patients qui souffrent de faiblesse musculaire inspiratoire, l'ajout de l'EMI à un programme standard d’entraînement améliore la Pimax et tend à améliorer les performances.

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Interval training for patients with coronary artery disease: a systematic review
Cornish AK, Broadbent S, Cheema BS
Eur J Appl Physiol. 2011 Apr;111(4):579-89. Epub 2010 Oct 23


L’entraînement en fractionné chez les patients atteints de maladie coronarienne : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIFS
Les entraînements en fractionné (EF) peuvent induire des améliorations physiologiques supérieures à celles obtenues avec l’entraînement continu standard d'intensité modérée chez les patients atteints de maladie coronarienne (CAD). Nos objectifs étaient (1) de rechercher les études où l’entraînement en fractionné est prescrit pour les patients atteints de maladie coronarienne, (2) de résumer les résultats de ces études (précautions d’utilisation et avantages physiologiques de l’EF), et (3) d'identifier les champs utilisés pour d’éventuelles études ultérieures.

MÉTHODE
Une revue systématique de la littérature utilisant des bases de données informatisées a été réalisée. Cette recherche a permis de retrouver deux essais contrôlés et cinq essais contrôlés randomisés (ECR), ces cinq essais incluant 213 participants.

RÉSULTATS
L’EF est prescrit de façon isolée ou en association avec un entraînement en résistance, induisant des adaptations physiologiques significatives chez les patients cardiaques. L’EF améliore plus la condition cardio-respiratoire (VO2max, seuil ventilatoire anaérobie), la fonction endothéliale, la morphologie et la fonction du ventricule gauche (fraction d'éjection) que l’entraînement continu standard. Aucun événement cardiaque indésirable secondaire n’est apparu lors de ces études. Toutefois, ces résultats doivent être interprétés avec prudence, car des limites méthodologiques étaient présentes dans tous les essais.

CONCLUSION
En conclusion, des ECR de méthodologie plus rigoureuse sont nécessaires pour déterminer le risque et les avantages de l’entraînement en fractionné dans une population de patients cardiaques plus étendue. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour déterminer le protocole optimal d’entraînement en fractionné pour l'intégrer dans des programmes de réadaptation cardiaque, et permettre éventuellement à la rédaction de recommandations dans la prise en charge de cette population.

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The acute respiratory management of cervical spinal cord injury in the first 6 weeks after injury: a systematic review
Berney S, Bragge P, Granger C, Opdam H, Denehy L
Spinal Cord. 2011 Jan;49(1):17-29. Epub 2010 Apr 20


La gestion ventilatoire en aiguë pendant les 6 premières semaines après une lésion de la moelle épinière cervicale : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIFS
Identifier, évaluer et synthétiser les données concernant l'efficacité des différentes stratégies de traitement pour la gestion ventilatoire dans la tétraplégie aiguë.

MÉTHODES
Une recherche dans plusieurs bases de données électroniques (Medline, CINAHL, EMBASE, Cochrane Library, Web of Science, http://www.guideline.gov et http://www.icord.org/scire) a été réalisée pour identifier les articles pertinents. La qualité méthodologique a été évaluée selon l'échelle Newcastle-Ottawa et l'échelle PEDro. L'analyse descriptive a été réalisée.

RÉSULTATS
Vingt et une études, comprenant 1263 patients, ont été identifiées.
La majorité des études étaient des séries de cas (n = 13). Certaines études ont été utilisées pour la gestion des complications respiratoires. La mortalité (RRA = 0,4, intervalle de confiance à 95% (IC) 0,18, 0,61), l'incidence des complications respiratoires (RRA = 0,36, IC à 95% (0,08, 0,58)), et la nécessité d'une trachéotomie (RRA = 0,18, 95% CI (-0,05, 0,4)) ont été significativement réduites en utilisant un protocole respiratoire. Ce protocole permet de réduire la durée de la ventilation mécanique de 6 jours 95% CI (-0,56, 12,56), la durée de séjour en unité de soins intensifs de 6,8 jours par 95% CI (0,17 à 13,77) et les coûts.
L'intubation, la ventilation mécanique, et la trachéotomie sont indispensables pour la gestion ventilatoire dans les lésions complètes au-dessus de C5.

CONCLUSION
Cette revue montre qu’ un protocole structuré en ventilation comprenant une association de différentes techniques de traitement régulièrement est efficace dans la réduction des complications respiratoires et des coûts. La qualité globale des études est modérée et d'autres études plus rigoureuses sont nécessaires.

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What evidence is there that a physiotherapy service in the emergency department improves health outcomes? A systematic review
Kilner E
J Health Serv Res Policy. 2011 Jan;16(1):51-8


Un service de physiothérapie dans le service d'urgence améliore t-il la santé ? Une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
La nature des soins dispensés dans les services d'urgence a changé en raison d'une demande accrue. Un changement est alors apparu sous la forme de l'introduction d'un service de physiothérapie. Selon certains rapports, ce changement peut réduire les temps d'attente des patients et améliore l’utilisation des compétences des autres personnels de santé, mais il est difficile de savoir comment un tel service influe sur les scores en santé. L'objectif est d'identifier l'effet d'un service de physiothérapie au sein des services d'urgence sur les résultats en santé.

MÉTHODE
Des recherches systématiques ont été effectuées dans les bases de données suivantes : CINAHL, Medline, Web of Knowledge, Scopus, PEDro, PubMed, Cochrane et Academic Search Premier. Les critères de sélection étaient que les études soient publiées dans des revues évaluées par des pairs ou des enquêtes directement dans les services des urgences où étaient intégrés ces services de physiothérapie. Ces études ont fait l’objet d’un évaluation.

RÉSULTATSb
Onze études ont été identifiées comme admissibles. Pour la plupart, la présence de biais méthodologique était élevée ou inconnue en raison de l’absence de renseignements fournis. Trois études ont été jugées comme ayant peu de biais. Au niveau du service hospitalier, il n'y a pas de preuves suffisantes concernant les avantages d'un service de physiothérapie des services d'urgence. Au niveau du patient, une amélioration en terme de contrôle de la douleur et du handicap à court terme est prouvée.

b[CONCLUSIONS

Cette recherche n’apporte pas de preuves quant à l'utilisation des physiothérapeutes dans les départements d'urgence.

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Effects of the dietary approaches to stop hypertension diet alone and in combination with exercise and caloric restriction on insulin sensitivity and lipids
Blumenthal JA, Babyak MA, Sherwood A, Craighead L, Lin PH, Johnson J, Watkins LL, Wang JT, Kuhn C, Feinglos M, Hinderliter A
Hypertension. 2010 May;55(5):1199-205. Epub 2010 Mar 8


Effets du régime DASH seul ou associé à l'exercice physique et une restriction calorique sur les taux d’insuline et de lipides
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10.

OBJECTIF
Cette étude a examiné les effets du régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension pour Approches diététiques pour stopper l’hypertension) sur les taux d’insuline et de lipides.

MÉTHODE
Dans un essai contrôlé randomisé, 144 hommes (n = 47) et femmes (n = 97) en surpoids (indice de masse corporelle : 25 à 40) avec une pression artérielle élevée (130 à 159/85-99 mm Hg) ont été assignés au hasard à l'un des groupes suivants : (1) le régime DASH seul, le régime DASH (2) avec un exercice physique et une restriction calorique associés, ou (3) les contrôles alimentaires habituels. Les taux de lipides et d’insuline et l’activité corporelle ont été mesurés avant et après 4 mois de traitement. Les taux d’insuline ont été évalués sur la base des niveaux de glucose et d'insuline à jeun et après une prise orale de glucose.

RÉSULTATS
Les participants au régime DASH associé à l'exercice physique et à la restriction calorique ont perdu du poids (-8,7 kg [95% IC : -2,0 à -9,7 kg)] et ont augmenté significativement leur capacité aérobie, alors que les participants au régime DASH seul et ceux du groupe des contrôles alimentaires ont maintenu leur poids (-0,3 kg [95% IC : -1,2 à 0,5 kg] et +0,9 kg [IC 95% : 0,0 à 1,7 kg], respectivement) et n’ont pas amélioré leur capacité à l’exercice.

CONCLUSION
Le régime DASH associé à l'exercice physique et à la restriction calorique ont entraîné des niveaux de glucose bas après une prise orale en glucose, des taux d’insuline améliorés, et une baisse du cholestérol et des triglycérides par rapport à la fois au régime DASH seul et aux contrôles alimentaires, ainsi qu’une glycémie à jeun inférieure et une baisse des LDL par rapport aux contrôles. Les résultats des participants au régime DASH seul ne diffèrent généralement pas de ceux des contrôles. L’association du régime DASH avec l'exercice et la perte de poids a entraîné des améliorations significatives des taux d’insuline et de lipides. Malgré des réductions cliniquement significatives de la pression artérielle, le régime DASH seul, sans la restriction calorique ou l'exercice, n’aboutit qu’à des améliorations minimes des taux d’insuline et de lipides.

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Cardiovascular and metabolic effects of CPAP in obese males with OSA
Coughlin SR, Mawdsley L, Mugarza JA, Wilding JP, Calverley PM
The European Respiratory Journal 2007 Apr;29(4):720-727


Effets cardiovasculaires et métaboliques de la PPC (ou CPAP) chez les hommes obèses souffrant de SAOS
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 9/10.

Le syndrome d'apnée obstructive du sommeil (SAOS) est associé à une pression artérielle élevée ainsi qu’à d’autres caractéristiques du syndrome métabolique. Le but de la présente étude était de déterminer l'efficacité relative de la pression positive continue (PPC) dans la modification de ces résultats.

Une étude randomisée croisée en aveugle contrôlée par placebo comparant les résultats cardiovasculaires et métaboliques après 6 semaines de thérapeutique et une PPC fictive a été réalisée chez 34 patients, sans connaissance technique particulière, utilisant une PPC (moyenne de masse corporelle avec des indices de perturbations respiratoires de 36,1 + / -7,6 et 39,7 + / -13,8, respectivement).

La moyenne de la pression artérielle systolique et diastolique de veille a diminué de 6,7 et 4,9 mmHg respectivement, en comparaison avec la PPC fictive. Aucun changement n'a été observé dans le glucose, les lipides, l'insulinorésistance ou la proportion de patients présentant un syndrome métabolique. Les patients avec la PPC conforme présentaient une baisse de la pression artérielle plus importante et une sensibilité des barorécepteurs améliorée de façon significative, mais aucune variable métabolique modifiée.

Dans la population obèse occidentale avec apnée obstructive du sommeil non traitée, la pression positive continue des voies respiratoires peut améliorer la réactivité des barorécepteurs et réduire la pression artérielle de veille en 6 semaines, mais cette période de traitement était insuffisante pour modifier l'insulinorésistance ou modifier le profil métabolique. Les mécanismes sous-jacents de cette différence dans l'évolution temporelle de la pression artérielle et la réponse métabolique à la pression positive continue chez les apnées obstructives du sommeil nécessitent une exploration plus poussée.

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Inspiratory muscle training increases inspiratory muscle strength in patients weaning from mechanical ventilation: a systematic review
Moodie L, reeve J, Elkins M
Journal of Physiotherapy 2011;57(4):213-221


L’entraînement des muscles inspirateurs augmente la force musculaire chez les patients sevrés de la ventilation mécanique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

QUESTION
L’entraînement des muscles inspirateurs a t-il un effet sur l’amélioration de la force des muscles inspirateurs ainsi que l’endurance, sur la facilitation du sevrage, sur l’amélioration de la survie et sur la réduction du taux de réintubation et de trachéotomie chez les adultes recevant une ventilation mécanique ?

MÉTHODE
Revue systématique d’essais contrôlés randomisés ou semi-randomisés.

PARTICIPANTS
Adultes de plus de 16 ans recevant une ventilation mécanique.

INTERVENTION
Entraînement des muscles inspirateurs par rapport à la stimulation ou aucun entraînement des muscles inspirateurs.

MESURE DES RÉSULTATS
Les données extraites concernaient la force des muscles inspirateurs et l’endurance, la durée des périodes de respiration sans assistance, le succès du sevrage et sa durée, la réintubation et la trachéotomie, la survie, ainsi que les effets indésirables et la durée de séjour.

RÉSULTATS
Trois études portant sur 150 participants ont été incluses dans la revue. Ces études ont varié dans le temps au début de l’entrainement, avec le dispositif employé, le protocole d’entraînement et les résultats relevés. L’entrainement des muscles inspirateurs a augmenté de façon significative la force musculaire inspiratoire par rapport à la simulation ou pas d’entraînement (différence moyenne pondérée de 8 cm H2O, 95% CI 6 à 9). Il n’y a pas de différence statistique significative entre les groupes ayant réussi leur sevrage ou la durée de sevrage, de survie, réintubation ou trachéotomie.

CONCLUSION
Il a été trouvé que l’entraînement des muscles inspirateurs augmente de façon significative la force des muscles inspirateurs chez les adultes sous ventilation mécanique. En dépit de données provenant d’une cohorte substantielle regroupées, il n’a pas pu être établi de façon certaine que l’augmentation de la force des muscles inspirateurs mène à un usage de plus courte durée de la ventilation mécanique, à une amélioration de la réussite du sevrage ou une augmentation de la survie.
D’autres grandes études randomisées sont nécessaires pour clarifier l’impact de l’entrainement des muscles inspirateurs sur les patients recevant une ventilation mécanique.

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Timing of dornase alpha inhalation does not affect the efficacy of an airway clearance regimen in adults with cystic fibrosis: a randomised crossover trial
Bishop JR, Erskine OJ, Middleton PG
Journal of Physiotherapy 2011;57(4):223-229


Le moment d’inhalation de la dornase alpha n’améliore pas l'efficacité de la kinésithérapie respiratoire chez les adultes atteints de mucoviscidose : un essai croisé randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 10/10.

QUESTION
Est-ce que le moment de l'inhalation de dornase alpha (désoxyribonucléase) associée à de la kinésithérapie respiratoire influence le désencombrement des voies aériennes respiratoires ?

MÉTHODE
Il s’agit d’un essai croisé randomisé en intention de traiter et en double aveugle.
20 adultes atteints de mucoviscidose qui ne prenaient pas dornase alpha ont été recrutés : 17 ont été randomisés et ont terminé l'essai.
Les participants ont effectué une séance de kinésithérapie respiratoire de désencombrement pendant au moins 15 minutes par jour pendant 28 jours. Pendant 14 jours, la dornase alpha a été inhalée avant chaque séance et un placebo a été inhalé après.
Pour les 14 autres jours suivants, le placebo a été inhalé avant et la dornase alpha après les séances de kinésithérapie respiratoire. L'ordre des deux périodes de 14 jours a été randomisé.
Le critère principal était le volume expiratoire maximum par seconde (VEMS). Les résultats secondaires ont été la capacité vitale forcée, la production d'expectoration en 24 heures, la production d'expectoration pendant la kinésithérapie respiratoire, la saturation en oxygène, la consommation maximale d'oxygène lors d’un exercice, la désaturation en oxygène pendant l’exercice et la qualité de la vie.

RÉSULTATS
L'inhalation de dornase alpha après la kinésithérapie respiratoire n’améliore pas l'évolution de la VEMS par rapport à une inhalation avant la séance (différence moyenne 0,04 L, IC 95% -0,14 à 0,23). Aucun des critères d'évaluation secondaires n’était significativement différent dans les deux bras de l'étude. Il y avait une bonne corrélation entre la variation du VEMS et l’amélioration des scores de qualité de vie.

CONCLUSION
Le moment de l’inhalation de la dornase alpha peut être sélectionné en fonction de la commodité pour le patient, de sa préférence ou pour s’adapter au calendrier de prise des médicaments.

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Educational interventions for patients with heart failure: a systematic review of randomized controlled trials [with consumer summary]
Boyde M, Turner C, Thompson DR, Stewart S
J Cardiovasc Nurs. 2011 Jul-Aug;26(4):E27-35


L’éducation thérapeutique pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque : une revue systématique des essais contrôlés randomisés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
L'éducation du patient est une intervention importante dans la gestion de l'insuffisance cardiaque. Toutefois, l'éducation des patients varie considérablement dans la pratique.

OBJECTIF
Evaluer l’efficacité des interventions en éducation du patient qui ont été mises en œuvre dans les insuffisances cardiaques.

MÉTHODES
Des essais contrôlés randomisés de 1998 à 2008 dans les bases de données CINAHL, MEDLINE, PsychInfo, EMBASE, et Cochrane ont été examinés en recherchant les termes suivants : éducation des patients, éducation, intervention éducative, soins auto-administrés associés à une insuffisance cardiaque.
Il y avait 1515 résumés étudiés indépendamment par 2 examinateurs.

RÉSULTATS
Un total de 2686 patients ont été inclus dans les 19 études qui répondaient aux critères d'inclusion. Généralement, l'intervention initiale était un enseignement magistral en tête-à-une réalisé par des infirmières, complété par des documents écrits et multimédias.
7 études font référence à un modèle théorique en tant que cadre de l’éducation thérapeutique.
Des études ont utilisé différentes mesures afin d'évaluer leur efficacité. Parmi les études examinées, 15 ont démontré un effet significatif de leur intervention pour au moins un de leurs résultats.

CONCLUSION
Malgré l'amélioration des connaissances, nous avons des résultats variables, ce qui est très probablement lié à l'hétérogénéité des études incluses dans cette revue. Il était difficile d'établir la stratégie d’éducation la plus efficace car elles varient considérablement dans les méthodes et la durée ainsi que dans les mesures de résultats qui ont été utilisés pour l'évaluation. Une approche éducative centrée sur le patient basée sur les théories pédagogiques et évaluée de manière appropriée peut aider à développer une base factuelle pour l'éducation du patient.

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Continuous positive airway pressure versus noninvasive pressure support ventilation to treat atelectasis after cardiac surgery
Pasquina P, Merlani P, Granier JM, Ricou B
Anesth Analg. 2004 Oct;99(4):1001-8, table of contents


Comparaison entre la pression positive continue et la ventilation à pression non invasive dans le traitement de l’atélectasie après chirurgie cardiaque
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
L’atélectasie est fréquente après une chirurgie cardiaque et peut entraîner des perturbations des échanges gazeux. La pression positive continue (CPAP) est souvent utilisée pour prévenir ou traiter l'atélectasie postopératoire.

MÉTHODE
Nous avons supposé que l’augmentation du volume courant grâce à une aide inspiratoire non invasive (NIPSV) pourrait améliorer l'atélectasie plus que la CPAP. 150 patients admis dans une unité de soins intensifs chirurgicaux (SICU) présentant un score radiologique d’atélectasie supérieur ou égal à 2 après une chirurgie cardiaque ont été randomisés pour recevoir soit la CPAP, soit la NIPSV quatre fois par jour pendant 30 min. La pression positive expiratoire (PEEP) a été fixée à 5 cm H (2) O dans les deux groupes. Dans le groupe NIPSV, le volume fourni est de 8-10 ml / kg.

RÉSULTATS
A la sortie du SICU, nous avons observé une amélioration du score radiologique de l’atélectasie chez 60% des patients avec la NIPSV contre 40% chez ceux recevant la CPAP (P = 0,02). Il n'y avait pas de différence dans l'oxygénation (Pao (2) / fraction d'oxygène inspiré à SICU décharge: 280 + / - 38 dans le groupe CPAP contre 301 + / - 40 dans le groupe NIPSV), la fonction pulmonaire, ou la durée du séjour. Les complications mineures, telles que des distensions gastriques, étaient similaires dans les deux groupes.

CONCLUSION
La NIPSV est supérieure à la CPAP en ce qui concerne l'amélioration de l'atélectasie basée sur le score radiologique, mais ne confère aucun avantage clinique supplémentaire, ce qui soulève la question de son utilité pour modifier les résultats.

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High-dose albuterol by metered-dose inhaler plus a spacer device versus nebulization in preschool children with recurrent wheezing: A double-blind, randomized equivalence trial
Ploin D, Chapuis FR, Stamm D, Robert J, David L, Chatelain PG, Dutau G, Floret D
Pediatrics 2000 Oct;106(4):623


Comparaison entre l'administration d’Albutérol à haute dose en associant un aérosol-doseur et chambre d’inhalation ou par nébulisation chez les enfants en bas âge présentant régulièrement des sibilances : un essai randomisé en double aveugle
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
L’Albutérol (ou Salbutamol) inhalé est le bronchodilatateur le plus fréquemment utilisé dans les cas de sibilances, et la nébulisation est le mode d’administration habituel en milieu hospitalier. Toutefois, les récentes études considèrent la chambre d’inhalation comme un dispositif plus facile à utiliser pour l’administration de bronchodilatateur à haute dose, et de moindre coût.

OBJECTIF
Démontrer l’équivalence clinique entre la chambre d’inhalation et la nébulisation pour l'administration d’albutérol.

MÉTHODE
L’essai est randomisé, en double insu, et réalisé avec plusieurs groupes équivalents au sein des services d’urgences pédiatriques.
64 enfants de 12 à 60 mois atteints de wheezing ont été inclus en deux groupes.
L’Albuterol a été administré par la chambre d’inhalation (50 microg / kg) ou par nébulisation (150 microg / kg) et répétée 3 fois à 20 minutes d’intervalle. Les parents ont rempli un questionnaire.
Les critères retenus étaient l’évaluation clinique pulmonaire, les cas d’hospitalisation, la facilité d'utilisation, l'acceptabilité par les patients et la saturation en oxygène.

RÉSULTATS
L'intervalle de confiance des différences de l’évaluation clinique pulmonaire entre les groupes entre T0 et T60 était [-1, +1] et a été inclu dans l'intervalle d'équivalence [-1,5; 1,5]. L'amélioration clinique a augmenté avec le temps. Moins de 10% des enfants (3 dans chaque groupe) ont dû être hospitalisés (2 dans chaque groupe imputable à l'échec du traitement).
Les parents considèrent l'administration de salbutamol par chambre d’inhalation plus facile (94%) et mieux accepté par leurs enfants (62%).

CONCLUSIONS
L'efficacité de l'albutérol administré par la chambre d’inhalation est équivalente à celle de la nébulisation. Compte tenu de sa haute tolérance, l’administration répétée de doses de salbutamol (50-microg/kg) par chambre d’inhalation doit être considérée dans les services d'urgence des hôpitaux comme traitement de première intention en cas de sibilances.

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Acupuncture for dyspnea in advanced cancer: a randomized, placebo-controlled pilot trial
Vickers AJ, Feinstein MB, Deng GE, Cassileth BR
BMC Palliat Care. 2005 Aug 18;4:5


L'acupuncture pour la dyspnée dans les situations de cancer à un stade avancé : une étude pilote randomisée et contrôlée contre placebo
Essai clinique. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
La dyspnée, ou essoufflement, est un symptôme fréquent chez les patients atteints de cancer à un stade avancé. Le traitement médicamenteux démontre des avantages, mais ne fonctionne pas chez tous les patients. Des données préliminaires suggèrent que l'acupuncture peut soulager la dyspnée dans une certaine population, y compris chez les patients atteints de cancer. Nous avons mené une étude pilote (ISRCTN89462491) préparatoire à un essai randomisé, contrôlé contre placebo afin de déterminer si l'acupuncture réduit la dyspnée chez les patients atteints de cancer du poumon ou du sein.

MÉTHODES
L'échantillon de l'étude était composé de 47 patients atteints de cancer du poumon ou du sein présentant une dyspnée. Les patients recevant des traitements symptomatiques n'ont pas été exclus tant qu’aucun changement dans le traitement n’a été prévu. Les patients ont été randomisés pour recevoir une seule séance d'acupuncture ou un placebo en plus de leurs traitements existants pour la dyspnée. Des « agrafes d’acupuncture » ont ensuite été insérées. Les patients ont appliqué une pression deux fois par jour sur ces agrafes pour fournir une stimulation continuelle de ces points d'acupuncture. La sensation subjective de la dyspnée a été évaluée avec une échelle numérique cotée de 0-10 immédiatement avant et après traitement par acupuncture et par jour pendant une semaine par la suite.

RÉSULTATS
Tous les patients randomisés sauf deux ont permis le suivi des données.
Les scores de dyspnée étaient légèrement plus élevés pour les patients recevant l'acupuncture par rapport à ceux recevant le placebo, à la fois pour la période qui suit immédiatement un traitement d'acupuncture et de façon quotidienne de la semaine de suivi (différences entre les moyennes de 0,34, IC 95% -0,33, 1,02 et 0,56, IC 95% -0,39, 1,51).

CONCLUSION
La technique d'acupuncture utilisée dans cet essai a probablement peu d’effet sur la dyspnée pour les patients atteints de cancer à un stade avancé.

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Psychoeducational rehabilitation for health behavior change in coronary artery disease: a systematic review of controlled trials
Aldcroft SA, Taylor NF, Blackstock FC, O'Halloran PD
Journal of Cardiopulmonary Rehabilitation and Prevention 2011 Sep-Oct;31(5):273-281


L'éducation thérapeutique change les comportements en santé dans les maladies coronariennes : une revue systématique des essais contrôlés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
La réhabilitation psycho-éducative est une composante essentielle de la réadaptation cardiaque, mais à ce jour, les preuves issues d'essais de haute qualité examinant les changements de comportement n'ont pas été synthétisées.
L'objectif principal de cette revue systématique est d'examiner l'efficacité de cette réhabilitation sur le changement de comportement chez les adultes atteints de maladie coronarienne et participant à une réadaptation cardiaque, et de vérifier si ces changements de comportement vis-à-vis de leur santé ont eu un effet sur leurs facteurs physiologiques.

MÉTHODE
Une recherche dans les bases de données a été réalisée pour identifier les essais contrôlés randomisés impliquant des adultes avec un diagnostic d’infarctus du myocarde, de pontage aortique d'intervention coronarienne, d’angine de poitrine stable, ou d’une maladie coronarienne définie par angiographie.
Les essais comparant les programmes de psychopédagogie à l'exercice, à la réhabilitation cardiaque ou à des soins médicaux courants ont été inclus.
Les objectifs principaux étaient le tabagisme, l’activité physique, les habitudes alimentaires, l'oxygénothérapie, ou l'utilisation des médicaments. Les essais inclus ont été évalués par l'échelle PEDro, et les données synthétisées de façon descriptive ou avec une méta-analyse.

RÉSULTATS
Six essais contrôlés randomisés et un essai quasi-expérimental ont été inclus, soit un total de 536 patients. Une méta-analyse de 213 patients a montré que les interventions psycho-éducatives produisent un effet positif significatif sur les niveaux d'activité physique à moyen terme (6 à 12 mois) par rapport à des exercices et à l'éducation des facteurs de risque (delta 0,62, IC 95%: 0,3 à 0,94). Cependant, il y avait peu de preuves concernant un changement dans le tabagisme et les comportements alimentaires. Aucun effet n'a été trouvé sur les facteurs de risque physiologiques.

CONCLUSIONS
Les interventions psycho éducatives produisent un effet positif significatif sur les niveaux d'activité physique et potentiellement sur les habitudes alimentaires et tabagiques. Des stratégies telles que l'établissement de buts, la résolution de problèmes, l'auto-surveillance et la modélisation semblent avoir un rôle influent dans ce changement.

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Is preoperative physiotherapy/pulmonary rehabilitation beneficial in lung resection patients?
Nagarajan K, Bennett A, Agostini P, Naidu B
Interact Cardiovasc Thorac Surg. 2011 Sep;13(3):300-2. Epub 2011 May 17


La kinésithérapie respiratoire / réadaptation pulmonaire préopératoire est-elle bénéfique chez les patients après résection pulmonaire?
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE ET OBJECTIF
Un protocole de recherche des meilleures preuves disponibles a été effectué en chirurgie thoracique pour savoir si la physiothérapie / réadaptation pulmonaire préopératoire est bénéfique chez les patients subissant une résection pulmonaire.

MÉTHODE DE RECHERCHE ET RÉSULTATS
Dix communications ont été identifiées en utilisant cette méthode de recherche, dont cinq répondaient à cette question clinique.
En 2007, un rapport a montré que 13 sujets recevant un programme de réadaptation préopératoire (PRP) obtenaient une amélioration de la consommation d'oxygène maximale (VO2 max) d’environ 2,4 ml / kg / min (IC à 95% de 1 à 3,8, p = 0,002).
Un rapport en 2008 a montré chez 12 patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) avec une VO2 max <15 ml / kg / min une amélioration moyenne de VO2 max de 2,8 ml / kg / min (P <0,001) après un PRP.
Un précédent rapport en 2005 a montré une diminution de l’hospitalisation (21 ± 7 jours vs 29 ± 9 jours, p = 0,0003) chez les 22 sujets atteints de BPCO ayant suivi un PRP pendant deux semaines par rapport à un groupe témoin historique de 60 patients.
Il a été montré en 2006 que la kinésithérapie respiratoire associée à un entraînement des muscles inspiratoires et périphériques par rapport aux soins infirmiers de routine a entraîné un taux inférieur d’atélectasie (2% vs 7,7%) et une durée moyenne d’hospitalisation diminuée (5,73 jours vs 8,33 jours (P <0,0001)).
Une étude prospective randomisée contrôlée, en 1997, a montré que deux semaines de PRP suivies de deux mois de rééducation postopératoire provoque une augmentation du Volume Expiratoire Maximum par Seconde (VEMS) dans le groupe expérimental par rapport au groupe contrôle après trois mois (lobectomie + 570 ml vs . -70 ml; pneumonectomie + 680 ml vs -110 ml).

CONCLUSION
Nous concluons que la kinésithérapie préopératoire améliore la capacité d'exercice et préserve la fonction pulmonaire après chirurgie thoracique. La réduction des complications pulmonaires postopératoires par la kinésithérapie préopératoire est cependant incertaine.

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Tracheal suctioning without disconnection in intubated ventilated neonates (Cochrane review) [with consumer summary]
Taylor JE, Hawley G, Flenady V, Woodgate PG
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 12


Aspiration trachéale sans déconnexion du respirateur chez les nouveaux-nés intubés et ventilés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La ventilation mécanique assistée est une nécessité dans la population néonatale pour diverses affections respiratoires ou chirurgicales Cependant, il y a un certain nombre de dangers potentiels associés à cette intervention destinée à sauver des vies. De nouvelles techniques d'aspiration ont été introduites dans la pratique clinique visant à prévenir ou réduire ces effets indésirables.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de l'aspiration endotrachéale sans déconnexion chez les nouveaux-nés intubés ventilés.

MÉTHODES DE RECHERCHE
L'étude a élaboré une stratégie de recherche pour le Cochrane Neonatal Review Group. Une recherche exhaustive des bases de données Cochrane, MEDLINE et CINAHL, et des résumés de la Society for Pediatric Research a été entrepris par les auteurs de l'étude (Juillet 2011).

CRITÈRES DE SÉLECTION
Tous les essais qui utilisaient une répartition randomisée ou quasi-aléatoire des patients et dans lesquels l'aspiration, avec ou sans déconnexion du respirateur ont été comparés.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Les méthodes standard du Cochrane Neonatal Group ont été utilisées. Chaque auteur a examiné les essais afin d'évaluer leur éligibilité, leur qualité, et d'en extraire les données; ils ont ensuite comparé les différences. L'analyse a été réalisée à l'aide d'un modèle à effets fixes et les résultats ont été rapportés en utilisant le risque relatif (RR) pour les données catégorielles et la différence moyenne (DM) pour les résultats mesurés sur une échelle continue.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Quatre essais (252 enfants) ont été inclus dans cette revue. Les essais ont employé une méthode de cross-over dans laquelle a été comparée l'aspiration avec ou sans déconnexion.
Les aspirations sans déconnexion ont entraîné une réduction des épisodes d'hypoxie (RR typique 0.48, IC 95% 0,31 à 0,74; 3 études; 241 participants). Il y avait également moins d'enfants ayant subi des épisodes où la pression partielle d'oxygène transcutanée (TCPO2) a diminué de >10% (RR typique 0.39, IC 95% 0,19 à 0,82; 1 étude, 11 participants).
Les aspirations sans déconnexion ont entraîné une modification dans un moindre pourcentage de la fréquence cardiaque (différence moyenne pondérée (DMP) 6,77, IC 95% 4,01 à 9,52; 4 études, 239 participants) et une réduction du nombre de nourrissons connaissant une diminution de la fréquence cardiaque de > 10% (RR typique 0.61, IC 0,40 à 0,93; 3 études; 52 participants)
Le nombre de nourrissons présentant des épisodes bradycardisant a également été réduit pendant l'aspiration fermée (RR typique 0.38, IC 95% 0,15 à 0,92; 3 études; 241 participants) .

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Il y a plusieurs preuves pour suggérer qu'une aspiration sans déconnexion du respirateur améliorerait les résultats à court terme, mais les preuves ne sont pas suffisamment fortes pour recommander cette pratique comme la seule méthode d'aspiration endotrachéale.
Les futures recherches qui réaliseront des essais de grande ampleur devront examiner les conséquences des différentes techniques sur les pneumonies associées à la ventilation, la morbidité pulmonaire et sur le développement neurologique.
Les nourrissons de moins de 28 semaines devraient aussi être inclus dans les études.

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Traduction en français dans la banque de santé génésique de l'OMS

Physical training for McArdle disease (Cochrane review) [with consumer summary]
Quinlivan R, Vissing J, Hilton-Jones D, Buckley J
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 12


L'entraînement physique dans la maladie de Mc Ardle (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La maladie de Mc Ardle est une myopathie métabolique rare causée par une anomalie de fonctionnement de la phosphorylase musculaire, responsable d’un trouble de la glycogénolyse musculaire. Les personnes atteintes souffrent de fatigue et de crampes dès les premières minutes de l'exercice et risquent des blessures musculaires de type rhabdomyolyse et d’insuffisance rénale aiguë. Après ces premières minutes d’exercice, un second souffle aura lieu permettant de continuer l’exercice. Cela est dû à la mobilisation et l'utilisation de substrats alternatifs (glycogénolyse hépatique). L'entraînement en aérobie semble améliorer la capacité de travail en améliorant les aptitudes cardiovasculaires.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de l'entraînement en aérobie chez les personnes souffrant de la maladie de Mc Ardle.

MÉTHODES DE RECHERCHE
Nous avons cherché dans le Groupe Cochrane des maladies neuromusculaires (11 Janvier 2011),et les bases de données CENTRAL (2010, numéro 4), MEDLINE (Janvier 1966 à Janvier 2011) et EMBASE (Janvier 1980 à Janvier 2011).

CRITÈRES DE SÉLECTION
Toutes les études randomisées et quasi-randomisés contrôlés concernant l'entraînement physique en aérobie chez des personnes de tous âges souffrant de la maladie de Mc Ardle sont sélectionnées.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Deux auteurs ont identifié des études potentiellement incluables et ont évalué leur qualité méthodologique. Nous avons entrepris une méta analyse, après avoir identifié ces études à la qualité méthodologique suffisante.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Il n'y a pas eu d'essais randomisés ou quasi-randomisés sur l'entraînement en aérobie chez les personnes souffrant de la maladie de Mc Ardle. Cependant, trois études avec de petits nombres de participants ont prouvé que l'entraînement en aérobie améliore la condition physique, sans effets indésirables chez les personnes souffrant de la maladie de Mc Ardle.

CONCLUSION
Ces études non randomisées utilisant de petits nombres de patients suggèrent qu’il serait intéressant d’entreprendre de grands essais randomisés contrôlés sur l'entraînement en aérobie chez les patients atteints de la maladie de Mc Ardle.

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Pulmonary rehabilitation following exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease (Cochrane review) [with consumer summary]
Puhan MA, Gimeno-Santos E, Scharplatz M, Troosters T, Walters EH, Steurer J
Cochrane Database of Systematic Reviews 2011;Issue 10


La réadaptation respiratoire après exacerbations de BPCO (Revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La réadaptation pulmonaire est devenue indispensable dans les soins des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) stables. Des examens systématiques ont montré d’importants effets cliniques de la réadaptation pulmonaire chez ces patients. Toutefois, chez des patients atteints de BPCO instable et qui ont récemment subi une exacerbation, les effets de la réadaptation pulmonaire sont moins bien établis.

OBJECTIFS
Evaluer les effets de la réadaptation pulmonaire après exacerbation de la BPCO sur les admissions hospitalières futures (critère primaire) et selon des critères importants (mortalité, liés à la santé et la qualité de vie de la capacité d'exercice).

STRATÉGIE DE RECHERCHE
Les essais ont été identifiés à partir de recherches ayant débuté en mars 2010 sur les bases de données CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, PEDro et COCHRANE.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les essais sélectionnés étaient des essais contrôlés randomisés comparant la réadaptation pulmonaire de durée variable après une exacerbation de la BPCO par rapport aux soins conventionnels. Les programmes de réadaptation pulmonaire nécessitaient l’inclusion d’au moins un exercice physique. Les groupes témoins ont reçu des soins conventionnels sans réadaptation.

COLLECTE ET ANALYSE DE DONNÉES
Nous avons calculé les différents risques relatifs et les moyennes pondérées (MP) en utilisant des modèles à effets aléatoires. Nous avons demandé aux auteurs des études sélectionnées les données manquantes à cette revue systématique.

RÉSULTATS
Nous avons identifié neuf essais impliquant 432 patients.
La réadaptation pulmonaire a significativement réduit les admissions à l'hôpital (RR : 0,22 [95% CI 0,08 à 0,58], le nombre nécessaire à traiter (NNT) 4 [95% IC 3 à 8], plus de 25 semaines) et la mortalité (RR 0,28, IC 95% 0,10 à 0,84), le NNT 6 [IC 95%: 5-30] plus de 107 semaines).
Les effets de la réadaptation pulmonaire sur les critères liés à la qualité de vie étaient bien au-dessus de la différence clinique minimale mesurée par le Chronic Respiratory Questionnaire (MP pour la dyspnée, la fatigue: 0,81 (fatigue, 95% CI 0,16 à 1,45) et 0.97 (dyspnée, 95% CI 0,35 à 1,58)) et par le score du questionnaire respiratoire St. Georges (MP -9,88, IC 95% de -14,40 à -5,37); domaine des possibilités (MP -13,94; IC 95%: -20,37 à - 7,51) et pour le domaine de la limitation des activités (MP-9,94, IC 95% de -15,98 à -3,89)).
La catégorie des symptômes du Questionnaire Respiratoire St Georges n'a montré aucune amélioration significative.
La réadaptation pulmonaire a significativement amélioré la capacité d'exercice et cette amélioration était supérieure à la différence clinique minimale (test de marche de six minutes (MD 77,70 mètres; IC 95%: 12,21 à 143,20) et test de marche navette (MD 64,35, IC 95% de 41,28 à 87,43)).
Aucun événement indésirable n'a été rapporté dans trois de ces études.

CONCLUSIONS
Neuf petites études de qualité méthodologique moyenne prouvent que la réadaptation pulmonaire est une intervention très efficace et sûre pour réduire les hospitalisations et la mortalité et pour améliorer la santé ainsi que les critères liés à la qualité de vie des patients atteints de BPCO qui ont récemment subi une exacerbation de leur maladie.

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