A comparative study of meniscectomy and nonoperative treatment for degenerative horizontal tears of the medial meniscus
Yim J-H, Seon J-K, Song E-K, Choi J-I, Kim M-C, Lee K-B, Seo H-Y
The American Journal Of Sports Medecine 2013 Jul; 41 (7) : 1565-1570


Étude comparative entre méniscectomie et traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 7/10.

CONTEXTE
L'intérêt du traitement chirurgical d' une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial reste une question qui fait débat.

HYPOTHÈSELes résultats cliniques d’une méniscectomie par arthroscopie seraient meilleurs que ceux d’un traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial.

MÉTHODES
Un total de 102 patients avec une douleur au genou et une déchirure horizontale dégénérative de la corne postérieure du ménisque médial diagnostiquée par imagerie par résonance magnétique (IRM) ont été inclus dans cette étude entre janvier 2007 et juillet 2009.
L’étude comprend 81 femmes et 21 hommes avec une moyenne d’âge de 53,8 ans (entre 43 et 62 ans).
50 patients ayant subi une méniscectomie par arthroscopie (groupe opéré), et 52 patients ayant subi un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement (groupe non opéré).
Les résultats fonctionnels ont été comparés grâce à une échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur, le Lysholm knee score et le Tegner activity scale; ainsi que par une évaluation subjective de la douleur du genou du patient et de son niveau de satisfaction.
Les radios ont été interprétées grâce à la classification de Kellgren-Lawrence qui permet d’évaluer le stade de l’arthrose.

RÉSULTATS
A l’issue des résultats cliniques, la méniscectomie n’a pas montré plus d’améliorations fonctionnelles que le traitement non opératoire.
A la fin du suivi:
- les moyennes de l’EVA ont été de 1,8 (entre 1 et 5) pour le groupe opéré et 1,7 (entre 1 et 4) pour le groupe non opéré (p=0,675)
- les moyennes du Lysholm knee score après 2 ans ont été de 83,2 (entre 52 et 100) et 84,3 (entre 58 et 100) respectivement dans les groupes opéré et non opéré (p=0,237)
- par addition, les moyennes du Tegner activity scale et du score subjectif sur le ressenti n’ont pas été significativement différentes entre les 2 groupes.
Alors qu’initialement la plupart des patients présentaient d’intenses douleurs mécaniques au genou, les 2 groupes rapportent un soulagement du genou, une amélioration fonctionnelle du genou et un meilleur ressenti (P < 0.05 pour toutes les valeurs).
2 patients dans le groupe opéré et 3 dans le groupe non opéré présentant un Kellgren-Lawrence de grade 1 sont évalués à un grade 2 après 2 ans.

CONCLUSION
Il n’y a pas eu de différences significatives entre une méniscectomie sous arthroscopie et un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement en terme de soulagement du genou, d’amélioration fonctionnelle, ou d’augmentation du ressenti des patients après 2 ans.

Lien vers PEDro

A comparative study of meniscectomy and nonoperative treatment for degenerative horizontal tears of the medial meniscus
Yim J-H, Seon J-K, Song E-K, Choi J-I, Kim M-C, Lee K-B, Seo H-Y
The American Journal Of Sports Medecine 2013 Jul; 41 (7) : 1565-1570


Étude comparative entre méniscectomie et traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 7/10.

CONTEXTE
L'intérêt du traitement chirurgical d' une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial reste une question qui fait débat.

HYPOTHÈSE
Les résultats cliniques d’une méniscectomie par arthroscopie seraient meilleurs que ceux d’un traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial.

MÉTHODES
Un total de 102 patients avec une douleur au genou et une déchirure horizontale dégénérative de la corne postérieure du ménisque médial diagnostiquée par imagerie par résonance magnétique (IRM) ont été inclus dans cette étude entre janvier 2007 et juillet 2009.
L’étude comprend 81 femmes et 21 hommes avec une moyenne d’âge de 53,8 ans (entre 43 et 62 ans).50 patients ayant subi une méniscectomie par arthroscopie (groupe opéré), et 52 patients ayant subi un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement (groupe non opéré).
Les résultats fonctionnels ont été comparés grâce à une échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur, le Lysholm knee score et le Tegner activity scale; ainsi que par une évaluation subjective de la douleur du genou du patient et de son niveau de satisfaction.
Les radios ont été interprétées grâce à la classification de Kellgren-Lawrence qui permet d’évaluer le stade de l’arthrose.

RÉSULTATS
A l’issue des résultats cliniques, la méniscectomie n’a pas montré plus d’améliorations fonctionnelles que le traitement non opératoire.
A la fin du suivi:
- les moyennes de l’EVA ont été de 1,8 (entre 1 et 5) pour le groupe opéré et 1,7 (entre 1 et 4) pour le groupe non opéré (p=0,675)
- les moyennes du Lysholm knee score après 2 ans ont été de 83,2 (entre 52 et 100) et 84,3 (entre 58 et 100) respectivement dans les groupes opéré et non opéré (p=0,237)
- par addition, les moyennes du Tegner activity scale et du score subjectif sur le ressenti n’ont pas été significativement différentes entre les 2 groupes.
Alors qu’initialement la plupart des patients présentaient d’intenses douleurs mécaniques au genou, les 2 groupes rapportent un soulagement du genou, une amélioration fonctionnelle du genou et un meilleur ressenti (P < 0.05 pour toutes les valeurs).
2 patients dans le groupe opéré et 3 dans le groupe non opéré présentant un Kellgren-Lawrence de grade 1 sont évalués à un grade 2 après 2 ans.

CONCLUSION
Il n’y a pas eu de différences significatives entre une méniscectomie sous arthroscopie et un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement en terme de soulagement du genou, d’amélioration fonctionnelle, ou d’augmentation du ressenti des patients après 2 ans.

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A comparative study of meniscectomy and nonoperative treatment for degenerative horizontal tears of the medial meniscus
Yim J-H, Seon J-K, Song E-K, Choi J-I, Kim M-C, Lee K-B, Seo H-Y
The American Journal Of Sports Medecine 2013 Jul; 41 (7) : 1565-1570


Étude comparative entre méniscectomie et traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 7/10.

CONTEXTE
L'intérêt du traitement chirurgical d' une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial reste une question qui fait débat.

HYPOTHÈSE
Les résultats cliniques d’une méniscectomie par arthroscopie seraient meilleurs que ceux d’un traitement conservateur d’une déchirure horizontale dégénérative du ménisque médial.

MÉTHODES
Un total de 102 patients avec une douleur au genou et une déchirure horizontale dégénérative de la corne postérieure du ménisque médial diagnostiquée par imagerie par résonance magnétique (IRM) ont été inclus dans cette étude entre janvier 2007 et juillet 2009.
L’étude comprend 81 femmes et 21 hommes avec une moyenne d’âge de 53,8 ans (entre 43 et 62 ans).
50 patients ayant subi une méniscectomie par arthroscopie (groupe opéré), et 52 patients ayant subi un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement (groupe non opéré).
Les résultats fonctionnels ont été comparés grâce à une échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur, le Lysholm knee score et le Tegner activity scale; ainsi que par une évaluation subjective de la douleur du genou du patient et de son niveau de satisfaction.
Les radios ont été interprétées grâce à la classification de Kellgren-Lawrence qui permet d’évaluer le stade de l’arthrose.

RÉSULTATS
A l’issue des résultats cliniques, la méniscectomie n’a pas montré plus d’améliorations fonctionnelles que le traitement non opératoire.
A la fin du suivi:
- les moyennes de l’EVA ont été de 1,8 (entre 1 et 5) pour le groupe opéré et 1,7 (entre 1 et 4) pour le groupe non opéré (p=0,675)
- les moyennes du Lysholm knee score après 2 ans ont été de 83,2 (entre 52 et 100) et 84,3 (entre 58 et 100) respectivement dans les groupes opéré et non opéré (p=0,237)
- par addition, les moyennes du Tegner activity scale et du score subjectif sur le ressenti n’ont pas été significativement différentes entre les 2 groupes.
Alors qu’initialement la plupart des patients présentaient d’intenses douleurs mécaniques au genou, les 2 groupes rapportent un soulagement du genou, une amélioration fonctionnelle du genou et un meilleur ressenti (P < 0.05 pour toutes les valeurs).
2 patients dans le groupe opéré et 3 dans le groupe non opéré présentant un Kellgren-Lawrence de grade 1 sont évalués à un grade 2 après 2 ans.

CONCLUSION
Il n’y a pas eu de différences significatives entre une méniscectomie sous arthroscopie et un traitement non opératoire avec des exercices de renforcement en terme de soulagement du genou, d’amélioration fonctionnelle, ou d’augmentation du ressenti des patients après 2 ans.

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A cluster randomized controlled trial of an incentive-based outdoor physical activity program
Finkelstein EA, Tan Y-T, Malhotra R, Lee C-F, Goh S-S, Saw S-M
The Journal of Pediatrics 2013 Jul;163(1):167-172


Un essai clinique randomisé contrôlé par grappes d’un programme incitatif d’activités physiques extérieures
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro: 8/10.

OBJECTIF
Évaluer les effets d’une intervention incitant l'activité physique pour augmenter le niveau d'activité physique et le niveau d'entrainement chez des enfants au cours d'un essai clinique randomisé par groupes sur 9 mois.

CONCEPTION DE L’ÉTUDE
Des enfants âgés de 6 à 12 ans ont été répartis de façon randomisée dans 2 groupes: groupe contrôle (n=138 issus de 106 familles) ou intervention (n=147 issus de 106 familles).
L’intervention comprenait une incitation à atteindre des objectifs de distance de marche mesurés par podomètre et définissait un programme d'activités extérieures pour le week end.
Les résultats comprenaient les mesures du niveau d'activité pour le groupe intervention et les différences inter-groupes pour la distance de marche mesurée au podomètre, le test de 6 minutes de marche, l’indice de masse corporelle, et le Pediatric Quality of Life Inventory rapporté par les parents.

RÉSULTATS
Lors du suivi, les enfants du groupe intervention ont enregistré significativement plus de pas au podomètre que ceux du groupe contrôle au cours de toute la semaine (8779 contre 7684, p=0.018), sur les jours ouvrables (8646 contre 7826, p=0.041), et sur les week-end (8779 contre 7684, p= 0.018).
Trois types de profils ont été identifiés. Le premier groupe a augmenté son activité mais ne l’a pas poursuivi, le second groupe a atteint les objectifs de marche, et le troisième groupe a dépassé les objectifs de marche proposés.
Le groupe intervention a montré une tendance à l'allongement du test de 6 minutes de marche et des scores plus élevés sur le Pediatric Quality of Life Inventory, mais les différences n'étaient pas statistiquement significatives.

CONCLUSION
L'incitation à augmenter l’activité a été effective dans l'augmentation de la quantité de marche et a montré une tendance (non significative) dans l’amélioration d’autres résultats liés à la santé.
Ainsi, les futurs essais cliniques incitatifs pourraient proposer des objectifs d'augmentation de marche et des périodes de suivi plus longues pour montrer les effets à long terme de cette incitation à l'activité sur la santé des enfants.

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Effect of therapeutic exercise on pain and disability in the management of chronic nonspecific neck pain: systematic review and meta-analysis of randomized trials
Bertozzi L, Gardenghi I, Turoni F, Villafane JH, Capra F, Guccioni AA, Pillastrini P
Physical Therapy 2013 Aug;93(8):1026-1036


Effet de l'exercice thérapeutique sur la douleur et l’incapacité dans la prise en charge de la cervicalgie chronique non spécifique : revue systématique et méta-analyse d'essais randomisés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Compte tenu de la prévalence à l'international de la cervicalgie chronique non spécifique (CCNS), une attention en hausse ces dernières années a été portée à l'évaluation de l’efficacité de l'exercice thérapeutique (ET) dans ces conditions.

OBJECTIF
Le but de cette étude était de procéder à une revue actuelle d’Essais Contrôlés Randomisés concernant l'effet de l'ET sur la douleur et sur l’incapacité chez les personnes atteintes de CCNS, d’effectuer une méta-analyse et de résumer les connaissances actuelles.

SOURCES DES DONNÉES
Les données ont été obtenues à partir des bases de données MEDLINE, CINAHL, EMBASE, PEDro et CENTRAL depuis leur création jusqu’en août 2012. Les listes de références des revues de littérature pertinentes ont également été explorées.

SÉLECTION DES ÉTUDES
Tous les essais randomisés publiés sans aucune restriction quant à la date ou la langue de publication ont été inclus. Les sujets des études devaient être des adultes symptomatiques présentant seulement une CCNS.

EXTRACTION DES DONNÉES
Deux relecteurs ont indépendamment sélectionné les études, procédé à l'évaluation de la qualité, et extrait les résultats. Les données ont été regroupées dans une méta-analyse en utilisant un modèle à effets aléatoires.

SYNTHÈSE DES DONNÉES
Sept études répondaient aux critères d'inclusion. L'ET s'est avéré avoir des effets moyens significatifs à court et moyen terme sur la douleur (g = -0.53, IC à 95% de -0,86 à -0,20, et g = -0.45, IC à 95% -0,82 à -0,07 respectivement) et des effets moyens mais non significatifs à court et moyen terme sur l’incapacité (g = -0.39, IC à 95% -0,86 à 0,07, et g = -0.46, IC à 95% -1,00 à -0,08).

LIMITES
Seule une étude a examiné l’effet de l'ET sur la douleur et l’incapacité par un suivi de plus de 6 mois après l'intervention.

CONCLUSIONS
En accord avec les autres revues, les résultats soutiennent l'utilisation de l'ET dans la prise en charge des CCNS. En particulier, une taille de l'effet globale significative a été trouvée soutenant l'ET pour son effet sur la douleur à la fois à court et à moyen terme.

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The effectiveness of physiotherapy in patients with asthma: a systematic review of the literature
Bruurs ML, van der Giessen LJ, Moed H
Respiratory Medicine 2013 Apr;107(4):483-494


L’efficacité de la kinésithérapie chez les patients asthmatiques : une revue systématique de la littérature
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

Depuis l’introduction de la thérapie médicale pour l’asthme, l’intérêt pour les traitements non médicamenteux a régressé. La kinésithérapie pourrait avoir des effets bénéfiques chez les patients asthmatiques. Cet article examine l’efficacité de la kinésithérapie dans le traitement des patients asthmatiques.

Une analyse a été effectuée en termes d’exercices respiratoires (ER), d’entraînement des muscles inspiratoires (EMI), d’entraînement physique (EP) et de désencombrement des voies respiratoires (DVR) chez des patients asthmatiques.

Cette recherche a trouvé 237 articles potentiellement pertinents, après exclusion de 23 articles ont été retenus . Les exercices respiratoires ER (n=9) pourraient améliorer la qualité de vie spécifique à cette maladie (QoL) , réduire les symptômes, l’hyperventilation, l’anxiété et la dépression, faire baisser la fréquence respiratoire et l’utilisation des médicaments.
EMI (n=3) peut améliorer la pression inspiratoire et pourrait réduire l’utilisation des médicaments et les symptômes.
EP (n=12) peut réduire les symptômes, améliorer la QoL et améliorer l’endurance cardio-respiratoire et la forme physique.

En conclusion, la kinésithérapie pourrait améliorer la QoL, la forme physique cardio-respiratoire et la pression inspiratoire. Elle pourrait réduire les symptômes et l’utilisation des médicaments. D'autres études, portant sur des combinaisons de techniques, sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

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Treatment for insertional Achilles tendinopathy : a systematic review
Wiegerinck JI, Kerkhoffs GM, van Sterkenburg MN, Sierevelt IN, van Dijk CN
Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy 2013 Jun;21(6):1345-1355


Traitement de la tendinopathie d'insertion d’Achille : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Réaliser des recherches systématiques et analyser des résultats de traitements chirurgicaux et non chirurgicaux pour des tendinopathies d’insertion du tendon d’Achille.

MÉTHODES
Une revue systématique de la littérature structurée a été effectuée afin d'identifier les études thérapeutiques chirurgicales et non chirurgicales basées sur une population de dix adultes ou plus présentant une tendinopathie d’insertion d’Achille. MEDLINE, CINAHL, EMBASE (Classique) et la base de données d'essais contrôlés Cochrane (de 1945 à mars 2011) ont été examinés. Le score méthodologique de Coleman a été utilisé pour évaluer la qualité des articles inclus, et ceux-ci ont été analysés en insistant sur le changement du score de la douleur, la satisfaction du patient et le taux de complication.

RÉSULTATS
Des 451 résumés examinés, 14 essais répondaient à nos critères d'inclusion évaluant 452 procédures sur 433 patients. Cinq techniques chirurgicales ont été évaluées ; toutes obtenaient une bonne satisfaction des patients (moyenne 89 %). Le taux de complication différait beaucoup suivant les techniques. Deux études évaluaient les infiltrations montrant une diminution significative de la douleur sur l'échelle visuelle analogique (EVA). Les exercices excentriques ont montré une diminution significative de la douleur sur l’EVA, mais un grand groupe de patients était insatisfait. La thérapie par ondes de choc extracorporelles (TOCE) était supérieure au groupe témoin et au traitement par exercices excentriques. Une étude a évalué le laser CO2, TECAR et les cryoultrasons, tous montraient une diminution significative de la douleur à l’EVA.

CONCLUSIONS
En dépit des différences sur les critères d'évaluation et les taux de complication, la satisfaction des patients est élevée dans toutes les études sur les traitements chirurgicaux. Il n'est pas possible de tirer des conclusions concernant le meilleur traitement chirurgical pour la tendinopathie d’insertion du tendon d’Achille. La TOCE semble efficace pour des patients présentant une tendinopathie d’insertion d’Achille non calcifiante. Bien que les deux types d'exercices excentriques aient abouti à une diminution du score de la douleur sur l’EVA, les exercices excentriques dans toutes les amplitudes ont montré une faible satisfaction des patients comparés aux exercices au sol et d'autres modalités de traitements conservateurs.

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Treatment for insertional Achilles tendinopathy : a systematic review
Wiegerinck JI, Kerkhoffs GM, van Sterkenburg MN, Sierevelt IN, van Dijk CN
Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy 2013 Jun;21(6):1345-1355


Traitement de la tendinopathie d'insertion d’Achille : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Réaliser des recherches systématiques et analyser des résultats de traitements chirurgicaux et non chirurgicaux pour des tendinopathies d’insertion du tendon d’Achille.

MÉTHODES
Une revue systématique de la littérature structurée a été effectuée afin d'identifier les études thérapeutiques chirurgicales et non chirurgicales basées sur une population de dix adultes ou plus présentant une tendinopathie d’insertion d’Achille. MEDLINE, CINAHL, EMBASE (Classique) et la base de données d'essais contrôlés Cochrane (de 1945 à mars 2011) ont été examinés. Le score méthodologique de Coleman a été utilisé pour évaluer la qualité des articles inclus, et ceux-ci ont été analysés en insistant sur le changement du score de la douleur, la satisfaction du patient et le taux de complication.

RÉSULTATS
Des 451 résumés examinés, 14 essais répondaient à nos critères d'inclusion évaluant 452 procédures sur 433 patients. Cinq techniques chirurgicales ont été évaluées ; toutes obtenaient une bonne satisfaction des patients (moyenne 89 %). Le taux de complication différait beaucoup suivant les techniques. Deux études évaluaient les infiltrations montrant une diminution significative de la douleur sur l'échelle visuelle analogique (EVA). Les exercices excentriques ont montré une diminution significative de la douleur sur l’EVA, mais un grand groupe de patients était insatisfait. La thérapie par ondes de choc extracorporelles (TOCE) était supérieure au groupe témoin et au traitement par exercices excentriques. Une étude a évalué le laser CO2, TECAR et les cryoultrasons, tous montraient une diminution significative de la douleur à l’EVA.

CONCLUSIONS
En dépit des différences sur les critères d'évaluation et les taux de complication, la satisfaction des patients est élevée dans toutes les études sur les traitements chirurgicaux. Il n'est pas possible de tirer des conclusions concernant le meilleur traitement chirurgical pour la tendinopathie d’insertion du tendon d’Achille. La TOCE semble efficace pour des patients présentant une tendinopathie d’insertion d’Achille non calcifiante. Bien que les deux types d'exercices excentriques aient abouti à une diminution du score de la douleur sur l’EVA, les exercices excentriques dans toutes les amplitudes ont montré une faible satisfaction des patients comparés aux exercices au sol et d'autres modalités de traitements conservateurs.

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Is it safe and efficacious for women with lymphedema secondary to breast cancer to lift heavy weights during exercise: a randomised controlled trial
Cormie P, Pumpa K, Galvao DA, Turner E, Spry N, Saunders C, Zissiadis Y, Newton RU
Journal of Cancer Survivorship 2013 Sep;7(3):413-424


Est-il sûr et efficace pour les femmes atteintes de lymphœdème secondaire lié au cancer du sein de soulever des charges lourdes au cours d’un exercice : un essai contrôlé randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 7/10.

OBJECTIF
Les exercices en résistance ont un grand potentiel pour aider dans la prise en charge du lymphœdème lié au cancer du sein (LLCS) ; cependant, on en connaît peu concernant la prescription optimale d'exercice. La vision répandue est que l'exercice en résistance avec de lourdes charges peut être contre-indiqué, sans tenir compte de l’effet dose - réponse qui existe entre la charge utilisée dans l'exercice en résistance et l’ampleur des améliorations structurelles et fonctionnelles. Aucune recherche précédente n’a examiné les prescriptions d'exercices avec résistance variée pour la prise en charge du LLCS. Cette étude a comparé les effets d’exercices en résistance avec charge élevée et avec charge faible sur l'ampleur du gonflement, la gravité des symptômes, la fonction physique et la qualité de vie chez les femmes ayant un LLCS.

MÉTHODES
Soixante-deux femmes avec un diagnostic clinique de LLCS (> 5% écart inter- membre) ont été assignées aléatoirement à un groupe d’exercice en résistance à charge élevée (n = 22), à un groupe d'exercice en résistance à faible charge (n = 21) ou à un groupe avec soins usuels (n = 19). Les participants aux groupes expérimentaux ont suivi un programme de 3 mois d’exercice d’intensité modérée à forte dans lequel la charge de ces exercices a été manipulée à partir de 6-10 répétitions maximales (75-85 % d'une répétition maximale [1 RM]) pour le groupe à charge élevée ou 15-20 répétitions maximales (55-65% 1RM) pour le groupe à faible charge. Les mesures comprenaient l'ampleur du gonflement du bras touché, la gravité des symptômes, la fonction physique et la qualité de vie.

RÉSULTATS
Il n'y avait pas de différences entre les groupes pour l'ampleur du gonflement du bras affecté ou de la sévérité des symptômes. Le changement de la force musculaire, de l'endurance musculaire et de la qualité de vie - fonction physique était significativement plus élevé dans les deux groupes à charge élevée et à faible charge par rapport au groupe contrôle (p < 0,040). Le changement de la qualité de vie - fonction physique était significativement associé à la variation de la gravité des symptômes et de la force musculaire. Aucune exacerbation du lymphœdème ni d'autres événements indésirables ne sont survenus au cours de cet essai.

CONCLUSION
Les femmes ayant un LLCS peuvent sans risque soulever des charges lourdes au cours d’exercice de musculation du haut du corps sans craindre d’exacerbation du lymphœdème ou d’augmentation de la sévérité des symptômes.

IMPLICATIONS APRÈS CANCER DU SEIN
Les femmes atteintes du LLCS peuvent être informées du fait que l'exercice de musculation du haut du corps correctement prescrit et dirigé est sûr et peut aider dans la prise en charge du lymphœdème grâce à l'amélioration de la fonction physique et de la qualité de vie.

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Is it safe and efficacious for women with lymphedema secondary to breast cancer to lift heavy weights during exercise: a randomised controlled trial
Cormie P, Pumpa K, Galvao DA, Turner E, Spry N, Saunders C, Zissiadis Y, Newton RU
Journal of Cancer Survivorship 2013 Sep;7(3):413-424


Est-il sûr et efficace pour les femmes atteintes de lymphœdème secondaire lié au cancer du sein de soulever des charges lourdes au cours d’un exercice : un essai contrôlé randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 7/10.

OBJECTIF
Les exercices en résistance ont un grand potentiel pour aider dans la prise en charge du lymphœdème lié au cancer du sein (LLCS) ; cependant, on en connaît peu concernant la prescription optimale d'exercice. La vision répandue est que l'exercice en résistance avec de lourdes charges peut être contre-indiqué, sans tenir compte de l’effet dose - réponse qui existe entre la charge utilisée dans l'exercice en résistance et l’ampleur des améliorations structurelles et fonctionnelles. Aucune recherche précédente n’a examiné les prescriptions d'exercices avec résistance variée pour la prise en charge du LLCS. Cette étude a comparé les effets d’exercices en résistance avec charge élevée et avec charge faible sur l'ampleur du gonflement, la gravité des symptômes, la fonction physique et la qualité de vie chez les femmes ayant un LLCS.

MÉTHODES
Soixante-deux femmes avec un diagnostic clinique de LLCS (> 5% écart inter- membre) ont été assignées aléatoirement à un groupe d’exercice en résistance à charge élevée (n = 22), à un groupe d'exercice en résistance à faible charge (n = 21) ou à un groupe avec soins usuels (n = 19). Les participants aux groupes expérimentaux ont suivi un programme de 3 mois d’exercice d’intensité modérée à forte dans lequel la charge de ces exercices a été manipulée à partir de 6-10 répétitions maximales (75-85 % d'une répétition maximale [1 RM]) pour le groupe à charge élevée ou 15-20 répétitions maximales (55-65% 1RM) pour le groupe à faible charge. Les mesures comprenaient l'ampleur du gonflement du bras touché, la gravité des symptômes, la fonction physique et la qualité de vie.

RÉSULTATS
Il n'y avait pas de différences entre les groupes pour l'ampleur du gonflement du bras affecté ou de la sévérité des symptômes. Le changement de la force musculaire, de l'endurance musculaire et de la qualité de vie - fonction physique était significativement plus élevé dans les deux groupes à charge élevée et à faible charge par rapport au groupe contrôle (p < 0,040). Le changement de la qualité de vie - fonction physique était significativement associé à la variation de la gravité des symptômes et de la force musculaire. Aucune exacerbation du lymphœdème ni d'autres événements indésirables ne sont survenus au cours de cet essai.

CONCLUSION
Les femmes ayant un LLCS peuvent sans risque soulever des charges lourdes au cours d’exercice de musculation du haut du corps sans craindre d’exacerbation du lymphœdème ou d’augmentation de la sévérité des symptômes.

IMPLICATIONS APRÈS CANCER DU SEIN
Les femmes atteintes du LLCS peuvent être informées du fait que l'exercice de musculation du haut du corps correctement prescrit et dirigé est sûr et peut aider dans la prise en charge du lymphœdème grâce à l'amélioration de la fonction physique et de la qualité de vie.

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Effects of exercise in patients treated with stem cell transplantation for a hematologic malignancy: a systematic review and meta-analysis
Persoon S, Kersten MJ, van der Weiden K, Buffart LM, Nollet F, Brug J, Chinapaw MJM
Cancer Treatment Reviews 2013 Oct;39(6):682-690


Effets de l’exercice chez des patients traités par greffe de cellules souches d’une hémopathie maligne : une revue systématique et méta-analyse
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

Nous avons réalisé une revue systématique et une méta-analyse évaluant l’efficacité de séances d'exercices par rapport aux soins usuels sur la condition physique, la fatigue et la qualité de vie liée à la santé chez les patients atteints d’hémopathie maligne traités par greffe de cellules souches.

Les recherches ont été effectuées dans les bases de données électroniques jusqu’à juin 2012. Nous avons inclus les essais contrôlés randomisés comparant l’exercice avec des soins usuels, dans lesquels au moins 75% des patients avaient une hémopathie maligne. Les différences moyennes standardisées ont été calculées et regroupées pour générer un résumé des tailles de l’effet (ES) et des intervalles de confiance à 95% (IC). L’outil « Risk of Bias » développé par La Cochrane Collaboration a été utilisé pour évaluer la qualité méthodologique des études.

Huit études répondaient à nos critères d’inclusions. L’exercice a eu un effet statistiquement significatif modérément favorable sur la condition cardiorespiratoire (ES = 0.53, IC 95% = 0.13–0.94), la force musculaire des membres inférieurs (ES = 0.56, IC 95% = 0.18–0.94), et la fatigue (ES = 0.53, IC 95% = 0.27–0.79). De faibles effets positifs significatifs ont été trouvés pour la force musculaire des membres supérieurs, la qualité de vie globale, et les fonctions physiques, émotionnelles et cognitives.

En conclusion, les exercices semblent avoir des effets bénéfiques sur les patients traités avec des greffes de cellules souches. Cependant, toutes les études ont eu au moins quelques risques de biais et une forte hétérogénéité des tailles de l'effet a été observée pour la condition cardiorespiratoire et la force musculaire des membres inférieurs.
De nouvelles recherches de haute qualité sont nécessaires pour déterminer l'intervention d’exercice optimale et les implications cliniques.

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Virtual walking training program using a real-world video recording for patients with chronic stroke: a pilot study
Cho KH, Lee WH
American Journal of Physical Medicine & Rehabilitation 2013 May;92(5):371-384


Programme d’entraînement virtuel de marche utilisant un enregistrement vidéo de l’environnement réel pour des patients en phase chronique post AVC : une étude pilote
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro: 7/10.

OBJECTIF
L’objectif de cette étude est d’étudier l’efficacité d’un programme d’entraînement virtuel de marche, utilisant un enregistrement vidéo de l’environnement réel, sur l’équilibre lors de la marche et les paramètres spatio-temporels de la marche chez les patients en phase chronique post AVC.

MÉTHODE
14 patients en phase chronique post AVC ont été assignés aléatoirement soit dans le groupe expérimental (n = 7) soit dans le groupe contrôle (n = 7).
Les sujets de chaque groupe ont suivi un programme de rééducation standard ; en outre, le groupe expérimental a participé au programme d’entraînement virtuel de marche utilisant un enregistrement vidéo de l’environnement réel pendant 30 min par jour, 3 fois par semaine, pendant 6 semaines, et le groupe contrôle a participé à un entraînement à la marche sur tapis roulant pendant 30 min par jour, 3 fois par semaine, pendant 6 semaines.
L’équilibre lors de la marche a été mesuré avec l’échelle d'équilibre de Berg (Berg Balance Scale (BBS)) and le Timed Up and Go test. La performance lors de la marche a été mesurée à l'aide d'une piste de marche électronique.

RÉSULTATS
En ce qui concerne l’équilibre lors de la marche, une amélioration plus importante de la BBS (groupe expérimental 4.14 contre 1.85 pour le groupe contrôle) et du Timed Up and Go test (-2.25 contre -0.94) a été observée pour le groupe expérimental par rapport au groupe contrôle (p < 0.05).
Pour les paramètres spatio-temporels de la marche, une amélioration plus importante de la vitesse (25.40 contre 9.74) et de la cadence (26.71 contre 11.11) a été observée pour le groupe expérimental par rapport au groupe contrôle (p < 0.05).

CONCLUSIONS
Cette étude démontre les effets positifs d’un programme d’entraînement virtuel de marche utilisant un enregistrement vidéo sur les performances de la marche. Ces résultats suggèrent que le programme d’entraînement virtuel de marche utilisant un enregistrement vidéo peut être une approche valide pour améliorer les performances de la marche chez les patients en phase chronique post AVC.

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Randomized controlled crossover trial of a new oscillatory device as add-on therapy for COPD
Fridlender ZG, Arish N, Laxer U, Berkman N, Leibovitz A, Fink G, Breuer R
COPD 2012 Dec;9(6):603-610


Essai croisé randomisé et contrôlé d'un nouvel appareil oscillatoire comme thérapie complémentaire pour la BPCO
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 7/10

CONTEXTE
Un nouvel appareil oscillatoire administre des séquences de pression oscillante prédéterminées dans la cage thoracique lors de l'inspiration et lors de l'expiration de flux d'air à basse pression positive.
Nous avons évalué la sécurité de l'appareil et son effet sur les performances du test de marche de six minutes (6 MW), sur la fonction pulmonaire et sur un questionnaire de santé liés à la qualité de vie (HRQOL) dans des cas modérés à très sévères de BPCO, en double aveugle, lors d'une étude croisée randomisée et contrôlée.

MÉTHODES ET RÉSULTATS
Un appareil oscillatoire (de marque Pulsehaler, Respinova Ltd, Herzliya, Israël) et un dispositif factice (groupe contrôle) d'apparence identique livrant une pression d'air positive continue ont été comparés entre deux groupes recevant des séquences de traitement alternées sous la forme suivante :
2 semaines groupe dispositif oscillant / groupe contrôle
2 semaines sans
2 semaines groupe contrôle / groupe dispositif oscillatoire
2 semaines sans.

L'essai clinique a été enregistré (www.clinicaltrials.gov, NCT00821418) et approuvé par le Hadassah-Hebrew University Medical Center Institutional Review Board (08-608).
Tous les participants ont signé un consentement éclairé. 22 patients ont terminé l'étude sans aucune différence marquée dans l’exacerbation de la BPCO ou d'effets secondaires.
Un total de 91% des patients traités avec le dispositif oscillatoire a montré une amélioration cliniquement significative (augmentation > 40 mètres) de la performance du test 6 MW.
La distance du test 6MW avec l'appareil oscillatoire a augmenté de façon significative après 1 semaine de traitement (51,6 + / - 7,6 m, + 13,5 + / - 2,3%, p <0,001), et encore plus après 2 semaines (61,8 + / - 9,0 m ; 16,3 + / - 2,7%, p <0,001).
Cette augmentation avec l'appareil oscillatoire était significativement plus élevée (p <0,001) que celle du groupe contrôle (15,4 + / - 10,4 m ; 4,2 + / - 2,6%, NS).

La FVC (capacité vitale forcée) et la capacité inspiratoire (CI) se sont améliorées de façon significative (p = 0,03 pour chacun) avec le dispositif d'oscillation, mais pas dans le groupe contrôle.

Le questionnaire HRQL s'est nettement amélioré (> = 1 point) en ce qui concerne la dyspnée et la maîtrise de l'appareil oscillatoire (p = 0,02), contrairement au groupe contrôle.

CONCLUSION
Un traitement avec un nouveau dispositif oscillatoire semble être sans danger, et permet d’améliorer la performance du test 6 MW, la fonction pulmonaire et le questionnaire HRQL dans la BPCO.
Une évaluation plus approfondie est justifiée.

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Effect of Jumping Exercise on Muscle Strength and Balance of Elderly People: a Randomized Controlled Trial
Park J, Cho K, Lee W
Journal of Physical Therapy Science 2012 Dec;24(12):1345-1348


Effet de l’exercice de saut sur la force musculaire et l'équilibre des personnes âgées : un essai contrôlé randomisé
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro : 6/10.

OBJECTIF
Le but de cette étude était d'étudier l'effet de l’exercice de saut sur la force musculaire et l'équilibre des personnes âgées.

SUJETS
Les participants ont été répartis aléatoirement dans l’un des deux groupes : un groupe d’exercice de saut (n = 16) ou un groupe témoin (n = 15).

METHODES
Les deux groupes ont participé à un programme d'exercices thérapeutiques de 30 minutes, 5 jours par semaine, pendant 4 semaines. Le groupe expérimental a effectué un exercice supplémentaire de saut pendant 20 minutes par jour, 5 jours par semaine, pendant 4 semaines. Un plateau de force (PDM, multifonction force measuring, Zebris, Allemagne, 2004) a été utilisé pour évaluer l'oscillation posturale. L'Echelle d'Equilibre de Berg (EEB) et le "Timed Up and Go Test" (TUG) ont été utilisés pour évaluer les capacités dynamiques, et le Commander Muscle Tester (J Tech Medical) a été utilisé pour mesurer la force musculaire.

RESULTATS
Les amplitudes de l'oscillation posturale (antéro-postérieure et médio-latérale), les capacités d'équilibre dynamique (EEB et le TUG) et la force musculaire (hanche, genou et cheville) ont montré des améliorations significatives dans les deux groupes, après l'intervention. De plus, les changements dans les capacités d'équilibre dynamique (EEB et le TUG) et la force musculaire (hanche, genou et cheville) différaient significativement entre le groupe expérimental et le groupe témoin.

CONCLUSION
Le résultat de l'exercice de saut a permis d'améliorer la force musculaire et l’équilibre. Par conséquent, nous recommandons l’exercice de saut comme un exercice efficace pour les personnes âgées.

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Motor control exercises reduces pain and disability in chronic and recurrent low back pain: a meta-analysis
Bystrom MG, Rasmussen-Barr E, Grooten WJA
Spine 2013 Mar 15;38(6):E350-E358


Des exercices de contrôle moteur réduisent la douleur et l'incapacité dans les lombalgies chroniques et récurrentes : une méta-analyse
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées

MODÈLE D’ÉTUDE
Meta-analyse d'essais contrôlés randomisés.

OBJECTIF
Déterminer l'efficacité à court terme, moyen terme et long terme des exercices de contrôle moteur (MCE), en ce qui concerne la douleur et l'incapacité, chez des patients souffrant de lombalgies chroniques et récurrentes.

RÉSUMÉ DES DONNÉES DE BASE
Les méta-analyses précédentes n'ont montré aucune différence entre les effets des MCE et l'exercice général dans le traitement de la lombalgie. Plusieurs études de bonne qualité sur ce sujet ont été publiées récemment, justifiant une nouvelle méta-analyse.

MÉTHODES
Nous avons recherché dans les bases de données électroniques jusqu’à octobre 2011 les essais contrôlés randomisés distinguant clairement les MCE d'autres traitements. Nous avons extrait les résultats sur la douleur et l'incapacité et les avons converti sur une échelle de 0 à 100. Nous avons utilisé le logiciel RevMan5 (Centre Cochrane Nordique , Copenhague, Danemark) pour effectuer des analyses groupées afin de déterminer les différences de moyenne pondérées (WMDs) entre les MCE et 5 interventions contrôles différentes.

RÉSULTATS
Seize études ont été incluses. Les résultats groupés sont en faveur des MCE par rapport à l'exercice général en ce qui concerne l'incapacité pour toute période de temps (l'amélioration des WMDs allait de -4.65 à -4.86) et en ce qui concerne la douleur à court et moyen terme (les WMDs étaient respectivement -7.80 et -6.06). Comparés à la thérapie manuelle du rachis, les MCE étaient supérieurs en ce qui concerne l'incapacité pour toute période de temps (les WMDs allaient de -5.27 à -6.12), mais pas en ce qui concerne la douleur. En outre, les MCE étaient supérieurs à l'intervention minimale pendant toutes les périodes de temps en ce qui concerne à la fois la douleur (les WMDs allaient de -10.18 à -13.32) et l'incapacité (les WMDs allaient de -5.62 à -9.00).

CONCLUSION
Chez les patients avec des lombalgies chroniques et récurrentes, les MCE semblent être supérieurs à plusieurs autres traitements. Des études supplémentaires sont cependant nécessaires pour examiner quels sous-groupes de patients souffrant de lombalgie répondent le mieux aux MCE.

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Comparison between extracorporeal shockwave therapy, placebo ESWT and endoscopic plantar fasciotomy for the treatment of chronic plantar heel pain in the athlete
Saxena A, Fournier M, Gerdesmeyer L, Gollwitzer H
Muscles, Ligaments and Tendons Journal 2012 Oct-Dec;2(4):312-316


Comparaison entre thérapie par ondes de choc extracorporelles (ESWT), ESWT placebo et aponévrotomie plantaire par endoscopie dans le traitement de la douleur chronique du talon chez l'athlète
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro: 6/10.

La fasciite plantaire (ou aponévrosite plantaire) peut être une maladie chronique affectant la condition physique des athlètes de tous niveaux
Le but de cette étude est de comparer les résultats de diffférents traitements de la fasciite plantaire chez les athlètes: thérapie par ondes de choc extracorporelles localisées (ESWT) et chirurgie d'aponévrotomie plantaire par endoscopie (EPF).

Un total de 37 patients éligibles ont été inscrits dans l'étude entre Mai 2006 et Décembre 2008 dans une seule institution.
Les patients ont été inscrits pour certains dans le groupe chirurgical ou pour d'autres dans le groupe ESWT qui incluait un placebo contrôlé, groupe randomisé (P-ESWT). Les évaluations échelles de douleur VAS (score visuel analogique) et scores de Roles et Maudlsey (RM) ont été enregistrés et comparés entre les trois groupes, en pré et post-intervention.
Le retour des patients à l’entrainement a été aussi renseigné.

Les résultats ont montrés une amélioration des statistiques à l’intérieur des groupes ESWT et EPF pour les scores VAS & RM, le groupe EPF ayant significativement de meilleurs résultats que les groupes ESWT et P-ESWT.
Les patients ayant suivi la thérapie par ondes de choc extracorporelles localisées (ESWT) ont été capables de continuer leur entrainement, alors que les patients ayant suivi le traitement EPF ont été capables de retourner à l’entrainement dans une moyenne de 2,8 mois.

En conclusion, EPF et ESWT sont deux formes efficaces de traitements pour les fasciites plantaires chroniques ; la chirurgie d'aponévrotomie plantaire par endoscopie (EPF) a des résultats supérieurs mais le traitement par ESWT pourrait être préférable puisque les athlètes peuvent rester actifs pendant le traitement.

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Comparison between extracorporeal shockwave therapy, placebo ESWT and endoscopic plantar fasciotomy for the treatment of chronic plantar heel pain in the athlete
Saxena A, Fournier M, Gerdesmeyer L, Gollwitzer H
Muscles, Ligaments and Tendons Journal 2012 Oct-Dec;2(4):312-316


Comparaison entre thérapie par ondes de choc extracorporelles (ESWT), ESWT placebo et aponévrotomie plantaire par endoscopie dans le traitement de la douleur chronique du talon chez l'athlète
Essai clinique. Score méthologique sur l'échelle de PEDro: 6/10.

La fasciite plantaire (ou aponévrosite plantaire) peut être une maladie chronique affectant la condition physique des athlètes de tous niveaux
Le but de cette étude est de comparer les résultats de diffférents traitements de la fasciite plantaire chez les athlètes: thérapie par ondes de choc extracorporelles localisées (ESWT) et chirurgie d'aponévrotomie plantaire par endoscopie (EPF).

Un total de 37 patients éligibles ont été inscrits dans l'étude entre Mai 2006 et Décembre 2008 dans une seule institution.
Les patients ont été inscrits pour certains dans le groupe chirurgical ou pour d'autres dans le groupe ESWT qui incluait un placebo contrôlé, groupe randomisé (P-ESWT). Les évaluations échelles de douleur VAS (score visuel analogique) et scores de Roles et Maudlsey (RM) ont été enregistrés et comparés entre les trois groupes, en pré et post-intervention.
Le retour des patients à l’entrainement a été aussi renseigné.

Les résultats ont montrés une amélioration des statistiques à l’intérieur des groupes ESWT et EPF pour les scores VAS & RM, le groupe EPF ayant significativement de meilleurs résultats que les groupes ESWT et P-ESWT.
Les patients ayant suivi la thérapie par ondes de choc extracorporelles localisées (ESWT) ont été capables de continuer leur entrainement, alors que les patients ayant suivi le traitement EPF ont été capables de retourner à l’entrainement dans une moyenne de 2,8 mois.

En conclusion, EPF et ESWT sont deux formes efficaces de traitements pour les fasciites plantaires chroniques ; la chirurgie d'aponévrotomie plantaire par endoscopie (EPF) a des résultats supérieurs mais le traitement par ESWT pourrait être préférable puisque les athlètes peuvent rester actifs pendant le traitement.

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Inclusion of thoracic spine thrust manipulation into an electrotherapy/thermal program for the management of patients with acute mechanical neck pain: a randomized clinical trial
Gonzales-Iglesias J, Fernandez-de-las-Penas C, Cleland JA, Alburquerque-Sendin F, Palomeque-del-Cerro L, Mendez-Sanchez R
Manual Therapy 2009 Jun;14(3):306-313


Ajout d’une manipulation thoracique de type thrust dans un programme électrothérapie / thermothérapie pour la prise en charge des patients avec cervicalgies mécaniques aiguës : un essai clinique randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro 9/10.

Notre objectif était d'examiner les effets d'une manipulation thoracique, assis, de type thrust ajouté à un programme électrothérapie / thermothérapie sur la douleur, le handicap, et l’amplitude cervicale chez les patients avec cervicalgies aiguës.

Cet essai contrôlé randomisé incluait 45 patients (20 hommes, 25 femmes) entre 23 et 44 ans présentant une cervicalgie aiguë. Les patients ont été répartis aléatoirement en 2 groupes : un groupe expérimental qui a reçu une manipulation thoracique, et un groupe contrôle qui n'a pas reçu la procédure de manipulation.
Les deux groupes ont reçu un programme d'électrothérapie composé de 6 séances de TENS (fréquence 100 Hz ; 20 mn), de thermothérapie superficielle (15 mn) et d’un massage des tissus mous. Le groupe expérimental a également reçu une manipulation thoracique une fois par semaine pendant 3 semaines consécutives.

Les critères de jugement incluaient les douleurs cervicales (Numerical Pain Rating Scale; NPRS), le niveau de handicap (Northwick Park Questionnaire Neck Pain ; NPQ) et la mobilité du cou.
Ces critères ont été évalués au départ et une semaine après la fin du traitement. Une ANOVA à mesures répétées à deux facteurs a été utilisée avec le groupe comme variable entre-sujet et le temps comme variable au sein des sujets.

Les patients recevant les manipulations thoraciques ont montré des réductions plus importantes à la fois des douleurs cervicales, avec une différence entre les groupes de 2,3 points (IC 95% : 2 à 2,7) sur l’échelle de douleur NPRS et du handicap perçu, avec une différence entre les groupes de 8,5 points (IC 95% : 7,2 à 9,8). De plus, les patients recevant les manipulations thoraciques ont connu des augmentations plus importantes dans tous les mouvements cervicaux avec des différences entre les groupes de 10,6 degrés (IC 95% : 8.8 à 12.5) pour la flexion ; 9,9 degrés (IC 95% : 8.1 à 11.7) pour l'extension ; 9,5 degrés (IC 95% : 7.6 à 11.4) pour la flexion/inclinaison droite ; 8 degrés (IC 95% : 6.2 à 9.8) pour la flexion/inclinaison gauche ; 9,6 degrés (IC 95% : 7.7 à 11.6) pour la rotation droite et 8.4 degrés (IC 95% : 6.5 à 10.3) pour la rotation gauche.

Nous avons trouvé que l'ajout d'une manipulation thoracique dans un programme électrothérapie / thermothérapie était efficace pour réduire la douleur cervicale, le handicap, et pour augmenter la mobilité cervicale active chez les patients présentant des cervicalgies aiguës.

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Physical therapy for patellofemoral pain: a randomized, double-blinded, placebo-controlled trial
Crossley K, Bennell K, Green S, Cowan S, McConnell J
The American Journal of Sports Medicine 2002 Nov-Dec;30(6):857-865


Kinésithérapie pour le traitement de la douleur fémoro-patellaire : une étude randomisée, en double-aveugle, contrôlée par placebo
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
Bien que la kinésithérapie soit le pilier de la prise en charge non chirurgicale de la douleur fémoro-patellaire, son efficacité n'a pas été établie.

HYPOTHESE
Une diminution de la douleur significativement plus importante devrait être obtenue après une traitement de 6 semaines en kinésithérapie en comparaison à un groupe placebo.

PROCEDURE EXPERIMENTALE
Essai multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo

METHODES
71 sujets, âgés de 40 ans ou moins, ayant une douleur fémoro-patellaire depuis 1 mois ou plus, ont été répartis aléatoirement dans un groupe "kinésithérapie" ou "placebo". Le programme de traitement standardisé consistait en 6 séances de kinésithérapie, à raison d'une par semaine. La kinésithérapie incluait le ré-entrainement du quadriceps, la mobilisation de l'articulation fémoro-patellaire, le taping patellaire, ainsi que des exercices quotidiens à faire à domicile. Le traitement placebo consistait à recevoir des ultrasons inactivés, une légère application de gel non-therapeutique, et un taping placebo.

RESULTATS
67 patients ont terminé l'essai clinique. Le groupe "kinésithérapie" (N = 33) montrait une réduction significativement plus importante des scores pour la douleur moyenne, la pire douleur et l'incapacité comparativement au groupe "placebo" (N = 34).

CONCLUSION
Un traitement kinésithérapique de 6 séances sur 6 semaines est efficace pour réduire la douleur fémoro-patellaire.

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Tags : Douleur Genou

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Acupuncture and knee osteoarthritis: a three-armed randomized trial
Scharf HP, Mansmann U, Streitberger K, Witte S, Kramer J, Maier C, Trampisch HJ, Victor N
Annals of Internal Medicine 2006 Jul 4;145(1):12-20


Acupuncture et gonarthrose: une étude randomisée à trois bras
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10

CONTEXTE
Malgré la popularité de l'acupuncture, les preuves de son efficacité pour réduire la douleur restent équivoques.

OBJECTIF
Évaluer l'efficacité et l'innocuité de l'acupuncture traditionnelle chinoise (ATC) comparée à l'acupuncture simulée (mettre les aiguilles à des points définis comme n'étant pas des points d'acupuncture) et à un traitement conservateur chez des patients souffrant de douleurs chroniques dues à l'arthrose du genou.

TYPE D'ETUDE
Essai contrôlé randomisé.

CADRE
315 cabinets de soins primaires pourvus de 320 praticiens avec une expérience d'au moins 2 ans dans l'acupuncture.

PATIENTS
1007 patients qui avaient eu des douleurs chroniques depuis au moins 6 mois dues à l'arthrose du genou (critères de l'American College of Rheumatology [ACR] et score Kellgren-Lawrence de 2 ou 3).

INTERVENTIONS
Jusqu'à 6 séances de physiothérapie et des médicaments anti-inflammatoires selon les besoins plus 10 séances d'ATC, 10 séances d'acupuncture simulée, ou 10 visites chez le médecin dans les 6 semaines. Les patients pouvaient demander jusqu'à 5 séances ou visites supplémentaires si le traitement initial étaient considéré comme étant partiellement efficace.

MESURES
Le taux de réussite à 26 semaines, défini par au moins 36 % d’amélioration au score du Western Ontario et McMaster Universities Index (WOMAC). Les mesures finales supplémentaires étaient le score WOMAC et l’évaluation globale du patient.

RÉSULTATS
Les taux de réussite étaient de 53,1% pour l'ATC, 51,0% pour l'acupuncture simulée, et de 29,1% pour le traitement conservateur. Les groupes d'acupuncture avaient des taux de réussite plus élevés que les groupes de traitement conservateur (risque relatif pour l'ATC par rapport à un traitement conservateur, 1,75 [95% IC 1,43 à 2,13]; risque relatif pour l'acupuncture simulée par rapport à un traitement conservateur, 1,73 [IC 1,42 à 2,11]). Il n'y avait aucune différence entre l'ATC et l'acupuncture simulée (risque relatif 1,01 [IC 0,87 à 1,17]). Limites: Il n'y avait pas d'aveugle entre l'acupuncture et le traitement conservateur et pas de contrôle de la conformité de l'acupuncture avec le protocole de l'étude. En général, les contacts praticien-patient étaient moins intenses dans le groupe traitement conservateur que dans les groupes ATC et acupuncture simulée.

CONCLUSIONS
Comparé à la physiothérapie et l'utilisation d'anti-inflammatoires selon les besoins, l'ajout de l’ATC ou de l'acupuncture simulée amène une plus grande amélioration du score WOMAC à 26 semaines. Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre l'ATC et l'acupuncture simulée, ce qui suggère que les différences observées pourraient être dues à des effets placebo, des différences dans l'intensité des contacts du praticien, ou d'un effet physiologique de mettre une aiguille indépendamment du fait que cela soit fait selon les principes de l'ATC.

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Acupuncture and knee osteoarthritis: a three-armed randomized trial
Scharf HP, Mansmann U, Streitberger K, Witte S, Kramer J, Maier C, Trampisch HJ, Victor N
Annals of Internal Medicine 2006 Jul 4;145(1):12-20


Acupuncture et gonarthrose: une étude randomisée à trois bras
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10

CONTEXTE
Malgré la popularité de l'acupuncture, les preuves de son efficacité pour réduire la douleur restent équivoques.

OBJECTIF
Évaluer l'efficacité et l'innocuité de l'acupuncture traditionnelle chinoise (ATC) comparée à l'acupuncture simulée (mettre les aiguilles à des points définis comme n'étant pas des points d'acupuncture) et à un traitement conservateur chez des patients souffrant de douleurs chroniques dues à l'arthrose du genou.

TYPE D'ETUDE
Essai contrôlé randomisé.

CADRE
315 cabinets de soins primaires pourvus de 320 praticiens avec une expérience d'au moins 2 ans dans l'acupuncture.

PATIENTS
1007 patients qui avaient eu des douleurs chroniques depuis au moins 6 mois dues à l'arthrose du genou (critères de l'American College of Rheumatology [ACR] et score Kellgren-Lawrence de 2 ou 3).

INTERVENTIONS
Jusqu'à 6 séances de physiothérapie et des médicaments anti-inflammatoires selon les besoins plus 10 séances d'ATC, 10 séances d'acupuncture simulée, ou 10 visites chez le médecin dans les 6 semaines. Les patients pouvaient demander jusqu'à 5 séances ou visites supplémentaires si le traitement initial étaient considéré comme étant partiellement efficace.

MESURES
Le taux de réussite à 26 semaines, défini par au moins 36 % d’amélioration au score du Western Ontario et McMaster Universities Index (WOMAC). Les mesures finales supplémentaires étaient le score WOMAC et l’évaluation globale du patient.

RÉSULTATS
Les taux de réussite étaient de 53,1% pour l'ATC, 51,0% pour l'acupuncture simulée, et de 29,1% pour le traitement conservateur. Les groupes d'acupuncture avaient des taux de réussite plus élevés que les groupes de traitement conservateur (risque relatif pour l'ATC par rapport à un traitement conservateur, 1,75 [95% IC 1,43 à 2,13]; risque relatif pour l'acupuncture simulée par rapport à un traitement conservateur, 1,73 [IC 1,42 à 2,11]). Il n'y avait aucune différence entre l'ATC et l'acupuncture simulée (risque relatif 1,01 [IC 0,87 à 1,17]). Limites: Il n'y avait pas d'aveugle entre l'acupuncture et le traitement conservateur et pas de contrôle de la conformité de l'acupuncture avec le protocole de l'étude. En général, les contacts praticien-patient étaient moins intenses dans le groupe traitement conservateur que dans les groupes ATC et acupuncture simulée.

CONCLUSIONS
Comparé à la physiothérapie et l'utilisation d'anti-inflammatoires selon les besoins, l'ajout de l’ATC ou de l'acupuncture simulée amène une plus grande amélioration du score WOMAC à 26 semaines. Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre l'ATC et l'acupuncture simulée, ce qui suggère que les différences observées pourraient être dues à des effets placebo, des différences dans l'intensité des contacts du praticien, ou d'un effet physiologique de mettre une aiguille indépendamment du fait que cela soit fait selon les principes de l'ATC.

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